La présidente du Parti destourien libre (PDL) Abir Moussi a entamé, vendredi 26 janvier 2024, une grève sauvage de la faim, a annoncé son comité de défense dans un communiqué. Ce jeûne de protestation devrait durer 48 heures durant lesquelles Abir Moussi ne consommera ni eau, ni médicaments, selon la même source.
Mme Moussi conteste sa « détention arbitraire pendant des mois sans crime et sans procès » et proteste contre l’examen par le Parlement du projet de loi portant sur la création d’un bureau pour le Fonds qatari pour le développement (QFD).
Exprimant sa solidarité avec la politicienne, le comité de défense a dénoncé un rallongement des délais et un gel du dossier de Mme Moussi en détention depuis le 3 octobre. Elle est accusée d’atteinte à la sécurité de l’État en vertu de l’article 72 du Code pénal.
Il a rappelé également que Mme Moussi avait été sauvagement agressée le 30 juin 2021 à cause du projet de loi portant sur la création d’un bureau pour le QFD à Tunis et que ses agresseurs n’avaient pas été inquiétés.
Le comité de défense a mis en garde la direction de la prison de la Manouba contre toute éventuelle négligence à l’égard de la présidente du Parti destourien libre. Il a exigé, également, d’être mis au courant de l’état de santé de Mme Moussi, avertissant contre toute tentative d’occulter les informations y afférentes.
N.J
La abir mérite sa place. Il ne fallait pas s'engager dans la politique quand on est pas capable de subir les conséquences de ses actions avec les ikhwans.
Mais son silence fait du bien a la Tunisie. C'est un fait.
