
L’avocate sud-africaine Hassim Adila fait partie de la délégation d’avocats représentant l’Afrique du Sud dans sa plainte contre Israël devant la Cour internationale de Justice de La Haye.
Cette avocate indépendante a consacré une importante partie de sa carrière à attaquer les autorités sud-africaines dans des affaires liées aux atteintes aux droits de l’Homme. Et pourtant, elle a été choisie par son pays pour le représenter dans la plus haute juridiction des Nations Unies.
Qui est au juste Hassim Adila ? Pionnière dans la défense des droits socio-économiques, l’avocate s’est beaucoup concentrée, entre autres, sur la défense des droits des personnes vivant avec le VIH/sida, ceux des enfants vivant dans la pauvreté et des victimes de racisme.
En 2002, Adila Hassim a cofondé l'organisation SECTION27, un groupe de défense des droits socio-économiques. L’avocate a reçu de nombreux prix pour son travail, notamment le prix Robert F. Kennedy pour les droits de l'Homme en 2018.
Hassim Adila n’a ni été accusée de trahison, ni jetée en pâture aux critiques et dénigrement des aficionados du régime. En Tunisie, les choses se seraient déroulées autrement, à l’heure où les avocats sont malmenés et jetés en prison à cause de leur action politique ou de leur militantisme. Plusieurs avocats sont actuellement enfermés dans les prisons tunisiennes, dont Ghazi Chaouachi, Ridha Belhaj et Abir Moussi. La semaine dernière la comparution de l’avocat Bechir Manoubi Ferchichi a provoqué un véritable scandale. Le professeur et monument dans le métier a été accusé d’avoir tenté de faire évader un détenu en recourant à une arme blanche.
A La Haye aujourd’hui, l’avocate sud-africaine a accusé Israël de commettre des « actes de génocide » dans sa guerre contre Gaza. Dans sa plaidoirie, elle a estimé que « l’Afrique du Sud soutient qu’Israël a transgressé l’article 2 de la convention (sur le génocide) en commettant des actes qui relèvent de la définition du génocide. Ces actes témoignent d’un comportement systématique dont on peut déduire un génocide ». Elle a insisté sur le fait que « Israël a soumis les 2,3 millions d’habitants de Gaza à un niveau sans précédent d’attaques aériennes, terrestres et maritimes, entraînant la mort de milliers de civils et la destruction d’habitations et d’infrastructures publiques essentielles ».
Le 29 décembre 2023, l’Afrique du Sud a porté plainte contre Israël pour génocide auprès de la Cour internationale de Justice. L’audience a débuté aujourd’hui et doit se poursuivre demain pour examiner les « mesures conservatoires » demandées par l’Afrique du Sud.
La Tunisie, de son côté, a annoncé qu’elle ne souscrirait à « aucune action judiciaire intentée contre l'entité occupante devant la Cour Internationale de Justice » précisant, dans un communiqué des Affaires étrangères, que pareille action serait « une reconnaissance implicite de cette entité ».
R.B.H


Basta .... Basta ... Basta
Sans cela, elle aurait pu céder devant les circonstances, ou face aux puissances .
Le pouvoir sud-africain ne l'aurait pas tracassée et sans doute est-ce exact.
Mais, je crois que c'est abuser le lecteur que de proposer à titre illustratif ce cas pour en tirer argument en faveur de thèses orientées.
On pourrait vous opposer des cas, et fort nombreux illustrant l'idée inverse. Les avocats sérieux, probes qui ont une éthique existent, mais je dois dire que telle n'est pas la réputation de la corporation .
Je ne cherche pas à jeter l'opprobre sur qui que ce soit, c'est davantage la pertinence du peuple probable argument ici présenté qui porte ce travers.
Car, à toujours vouloir insister du même côté, cela finit par susciter la suspicion sur la sincérité des motivations et même sur la nature de l'objectif visé.
C'est aussi pour cela qu'on finit par vider de son contenu une notion comme la démocratie, affichée partout et opportunément tel l'étendard de la vérité lorsqu'elle ne fait que servir l'expression de la contradiction.
Les libertés, la démocratie, ce ne sont pas choses relevant du croire, de la foi, que des zélotes nous contraindraient à embrasser sots peine d'encourir les enfers.
Ce sont des institutions, des règles, des procédures,et surtout des citoyens convaincus de l'intérêt et la justesse de les respecter pour en jouir dans le consensus.
Nos avocats, comme nos politiciens et d'autres corps en ce malheureux pays, vivent en'leur monde clos et se protègent du menu fretin qu'est ce peuple de "gueux" inculte, ignorant, et sans qualités pour mériter leur hautain mépris.
Rien qu'en raison de cette posture séparatiste ils méritent en retour peu d'égards.
Ce d'autant qu'on peut ajouter que leur manque le sens même de la citoyenneté, ce que je nomme le sens du Commun.
C'est sur, par conséquent, que nul avocat ou presque, en ce pays, n'eût pu égaler cette dame.
Donc, pas pour les raisons que vous semblez avancer.
chez nous les brillants et ceux issus des minorités on les écarte et on les méprise c'est pour cela qu'on se complait dans notre médiocrité on qu'on stagne