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Hichem Ajbouni : il n’est point dans l’intérêt de la Tunisie d’être en conflit avec le FMI
09/01/2024 | 15:12
3 min
Hichem Ajbouni : il n’est point dans l’intérêt de la Tunisie d’être en conflit avec le FMI

 

L’expert-comptable et dirigeant d’Attayar, Hichem Ajbouni, est revenu, mardi 9 janvier 2024, sur l’intégration de la Tunisie à la liste négative du Fonds monétaire international (FMI). Cette liste inclut les pays où l’achèvement des consultations au titre de l’article IV a accusé des retards de plus de 18 mois au 15 décembre 2023.  

Invité d’Elyes Gharbi, dans l’émission Midi Show sur Mosaïque FM, il a affirmé que cela était dû au fait que la Tunisie n’avait pas honoré ses engagements. Notant qu’il n’est point dans l’intérêt du pays d’être en conflit avec le FMI, M. Ajbouni a signalé que l’intégration de la Tunisie à la liste négative du bailleur de fonds pourrait pousser les pays qui étaient prédisposés à prêter de l’argent à la Tunisie sans accord avec le FMI à renvoyer le pas devant l’institution financière. Il ajouté, dans ce même contexte, que le fait de taire les données économiques renvoyait une image négative du pays auprès des investisseurs déjà découragés.

 

Relevant les contradictions dans le discours du président de la République et les politiques du gouvernement, Hichem Ajbouni a avancé qu’en dépit de son opposition à un recours au FMI, Kaïs Saïed avait ratifié la loi de finances de 2022 alors que le gouvernement de Najla Bouden y avait mentionné un éventuel accord avec le bailleur de fonds. Il a signalé, dans ce même contexte, que la loi de finances 2024 était contraire à la politique que le président de la République veut appliquer; celle de compter sur les propres ressources du pays. « 36% des dépenses viendraient de l’endettement dont les deux tiers de l’endettement externe alors que nous ne savons même pas d’où ramener cet argent. Pire, on a décidé de ne pas s’endetter auprès du FMI avec un taux d’intérêt proche de zéro et d’aller vers un endettement interne à un taux d’intérêt de 10,5, alors qu’in fine, on est en train d’appliquer les réformes de l’institution financière qu’on a adoptées depuis des années. En d’autres termes, on est en train d’hypothéquer l’avenir des générations futures », a expliqué l’expert-comptable.

Selon Hichem Ajbouni, les intérêts sur les prêts que l’État a contractés s’élèvent à 6,8 milliards de dinars. Un montant qui dépasse largement le budget alloué à l’investissement, sachant qu’en 2024, l’État va devoir emprunter à court terme 10,5 milliards de dinars.

 

Le dirigeant d’Attayar a dénoncé, encore une fois, la politique du président de la République notant qu’on ne peut gouverner par la terreur quand on prétend avoir un projet pour le pays, en référence entre autres à la loi sur la conciliation pénale. À son sens, il y a une large différence entre la création de mécanisme pour lutter contre la corruption et l’instrumentalisation de cette guerre. « La guerre contre la corruption n’est point un programme pour gouverner, c’est l’un des mécanismes pour exécuter les programmes de gouvernance (…) En l’absence d’une vraie vision pour la lutte contre la corruption, on ne fait que remplacer les corrompus par d’autres. Pour lutter contre la corruption, il faut des conditions, en premier une justice indépendante ».

 

N.J

09/01/2024 | 15:12
3 min
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Commentaires
Citoyen_H
ET POURTANT,
a posté le 09-01-2024 à 23:39
les marionnettistes qui ont, entre autres, le FMI dans la poche vous avaient promis monts et merveilles, lors de vos merveilleux plongeons dans les piscines du printemps arabe !!!
ils vous avaient pourtant inondé de dons et de prêts avec une ligne de crédit sans limites !
Ya 3Ajmi, que s'est-il passé depuis
Vous ont-ils banané ou ce fut le contraire
il va falloir penser à nous faire un récit du déroulement des événements, un jour proche, afin que l'Etat puisse déterminer à quel instant précis, la situation partit en c*uille.





FOUED
la banque mondiale n' est pas une association à but non lucratif
a posté le 09-01-2024 à 19:56
La banque mondiale est une banque parmi les plus importantes dans le monde, elle a L habitude d imposer des injections très dures au pays demandeurs de crédits qui se reflètent souvent par la dévaluation de la monnaie nationale et la privatisation des joyaux de l économie du pays, notre pays a eu sa dose ,entre 2012 et 2021 l euros a doublé par rapport au dinar,les sociétés vendues aux étrangers pratiquent des prix équivalentes a celles pratiquées en Europe avec des salaires divisée par 6 ou 8.le gouvernement tunisien prend la bonne direction en refusant les demandes de la banque mondiale et en cherchant d autres solutions.
SALIM
CE N'EST PAS POSSIBLE.CETTE RUEE DE B.N VERS (l'or)ENNAHDHA ET SES ALLIES
a posté le 09-01-2024 à 17:28
AJMI LOURIMI 3 fois dans moins d'une semaine!!!. Aujourd'hui ,hier et le 02 Janvier.
SAMIR DILOU, hier. Trois articles sur ENNAHDHA. Hier : 'le renouveau d'ENNAHDHA. Avant hier : Ennahdha solidaire avec Mondher OUNISSI. Le 06 Janvier, 'Ennahdha : A qui profite le dénigrement du parti. En plus trois articles sur AL MOALLEFETOU KOULOUBOHOM: GHNNEY D'ATTAYER, hier (Quelle tristesse).KARBAI, hier aussi. Elyes CHAOUACHI le 03 Janvier.

Et aujourd'hui.....WA HAL YAKHFE AL KAMAR.

Et nous sommes en debut de semaine. W MEZEL MEZEL.
veritas
Tout dépend de l'intérêt .
a posté le 09-01-2024 à 15:32
Pour l'intérêt personnel de celui gouverne il a intérêt de se conduire comme un perroquet mais quand c'est pour l'intérêt du pays et des populations on ne peut pas accepter des conditions qui vont dans le sens de l'appauvrissement et de l'anéantissement du pays '?'ce Mr roule pour lui même c'est dans son intérêt d'être un bon caniche pour le Fmi et tout le reste de la doxa qui tend en permanence des pièges a l'encontre des pays en difficultés.