
Il est déjà 23h, voici le récapitulatif des informations les plus importantes ayant marqué la journée du 2 janvier 2024.
Zied Dabbar déplore les poursuites contre Zied El Heni sur la base du Code des télécoms
Lundi, le ministère public a émis un mandat de dépôt à l’encontre du journaliste Zied El Heni, placé en garde à vue depuis la semaine dernière. Revenant sur le sujet le 2 janvier 2024, le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) Zied Dabbar a dénoncé les poursuites engagées contre le journaliste conformément aux dispositions de l’article 86 du Code des télécoms. Rappelant que le Code des télécoms avait été utilisé par feu Zine El Abidine Ben Ali pour museler l’opposition, le président du SNJT a déploré l’application de cette loi révolue surtout que le décret 115 est toujours en vigueur.
L'arrestation de Zied El Heni est contraire à la jurisprudence
Le juge Omar Weslati a publié un statut, mardi 2 janvier 2024, pour revenir sur l’arrêt de cassation n° 31028 - 2022 relatif aux crimes sur Facebook et sur les réseaux sociaux et le droit de l’exercice de l’action publique, estimant que cet arrêt de cassation peut être appliqué aux crimes sur les médias audiovisuels. En effet, le juge indique que selon l’arrêt de cassation en question, le ministère public n’a pas le droit d’exercer l’action publique, et que l'action revient à la personne lésée par la diffamation et le dénigrement conformément aux procédures spéciales devant la chambre correctionnelle compétente, conformément aux articles 69 et suivants du décret n°115 de l'année 2011.
Krifa : le nouveau rapport d’expertise blanchit Abir Moussi des accusations de complot
« La présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, n’a pas appelé à la violence ou à porter des armes et n’a pas comploté contre l’État : elle est innocente de toutes les accusations qu’on lui impute ». Ce sont les conclusions du troisième rapport d’expertise, a indiqué, mardi 2 janvier 2024, Karim Krifa, avocat et membre du comité de défense de la présidente du parti, dans une vidéo en direct, suite à une visite à la détenue. « Cette expertise est positive selon l’évaluation du comité de défense et espérons que les autorités judiciaires auront cette même vision des choses », a-t-il affirmé.
Tous les détails sur le paiement de la vignette pour 2024
La loi de finances 2024 n’a pas prévu de hausse de la taxe de circulation (vignettes automobiles). Ainsi, les montants et les délais demeurent les mêmes. Ainsi et comme à l'accoutumée, les véhicules appartenant à des personnes morales de droit public tels que l’État, les entreprises publiques et les collectivités locales, ainsi que les entreprises privées sont tenus de payer leur taxe au plus tard le 5 février 2024. En outre, les véhicules appartenant à des personnes physiques, dont l’immatriculation porte un nombre pair, sont tenus de payer leur taxe au plus tard le 5 mars 2024, alors que ceux dont l’immatriculation porte un nombre impair ainsi que les motos, sont tenus de payer leur taxe au plus tard 5 avril 2024.
Ridha Chkoundali : 2024 sera une année économique difficile pour la Tunisie
Le professeur universitaire en sciences économiques, Ridha Chkoundali, a estimé que l’année 2024 sera difficile au niveau du remboursement de la dette extérieure de la Tunisie. Il a de ce fait appelé le gouvernement à mettre en place une stratégie claire pour réunir le montant du gap budgétaire de 10,3 milliards de dinars créé par la loi de finances 2024. L’économiste a ainsi expliqué, au micro d'Ibtissem Chouikha lors d'une intervention dans l'émission Houna Tounes sur Diwan FM, que, selon la loi de finances 2024, le gouvernement doit mobiliser 24,7 milliards de dinars, dont 12,3 milliards de dinars pour rembourser les dettes extérieures.
