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Abid Briki : les Tunisiens sont favorables à la situation actuelle
27/12/2023 | 16:07
6 min
Abid Briki : les Tunisiens sont favorables à la situation actuelle


Le secrétaire général du parti « Tunisie en avant », Abid Briki a considéré que le processus du 25-Juillet visant à mettre en place une démocratie devait passer par les élections locales. Il a, aussi, confirmé la rupture de la communication entre le président de la République, Kaïs Saïed et lui.

Invité le 27 décembre 2023 à « Politika » de Zouhaier Eljiss sur Jahwara Fm, Abid Briki a indiqué que le peuple tunisien avait participé à un référendum et décidé de changer la constitution. Il s’agit de la démocratie directe, d’après lui. Cet élément doit être appuyé par la démocratie participative, à savoir les élections locales.

« C’est la démocratie reflétant l’engagement du peuple dans le choix de ses représentants et de ses dirigeants… L’article 17 relatifs à la discrimination positive de la constitution de 2014 n’a abouti à rien… La question des droits et des libertés par rapport aux priorités économiques et sociales représente un autre champ de bataille… Qu’on tranche d’abord dans la question des 11%... Nous sommes dans un système présidentiel donc la réussite se mesure au niveau de l’élection présidentielle.

Il y a un désintérêt de la politique… Ce parlement est entré en conflit avec le pouvoir exécutif, notamment au sujet de la loi de criminalisation de la normalisation… Les taux de participation étaient élevés dans les zones rurales… Il y a une logique à cela… Dans les zones rurales, tout le monde se connaît… Certaines localités ont enregistré 50%... Dans les villes, les voisins du même immeuble ne se connaissent pas… De plus, dans certaines localités, il y a un seul candidat. Les gens ne trouvent pas l’intérêt d’aller voter… On reproche le manque d’implication de la part des médias. Ce n’est pas leur responsabilité… Il s’agit d’une défaillance de la part des autorités concernées… Le soutien de certains partis aux élections pourrait avoir eu un impact sur le taux de participation », a-t-il dit.

Abid Briki a affirmé que l’État n’a pas joué son rôle dans l’explication du rôle des conseils locaux et des élections locales. D’après lui, ce qui définira le futur de la Tunisie est l’engagement du président de la République, kaïs Saïed et son gouvernement vers le changement. Il a mis l’accent sur l’importance d’adopter un programme et une stratégie permettant cela et axé sur les questions économiques et sociales.



« Les Tunisiens sont favorables à la situation actuelle… Les sondages affichent un soutien de plus de 60% au Président… Nous voulons bâtir une nouvelle Tunisie… Compter sur nos propres moyens signifie une série des sacrifices collectifs… Le gouvernement ne veut pas expliquer cela… Le refus de diktats, de la levée des compensations, de la privatisation des entreprises publiques et de la réduction du nombre de fonctionnaires est une position patriotique… Sans le 25-Juillet, il n’y aurait pas eu d’arrestation de personnes qu’on n'aurait jamais imaginé en prison… Nous devons saluer cela », s’est-il exclamé.

Malgré les questions de l’animateur à ce sujet, Abid Briki a refusé d’entrer dans les détails des affaires ayant conduit aux arrestations de certaines personnalités politiques. Il a essayé d’esquiver la chose. Par la suite, il a appelé la justice à trancher rapidement dans les affaires de complot ou de corruption.

Revenant sur la loi de finances 2024, Abid Briki a critiqué la mise en place de nouvelles mesures fiscales impactant les hôtels et les pharmacies. Il a appelé la ministre des Finances, Sihem Nemsia, à s'expliquer au sujet de sa déclaration évoquant des contraintes. Il a estimé que la crise actuelle était le fruit de mauvais choix et ne pouvait pas être résolue par une simple loi de finances comptable. Il a considéré que le chef du gouvernement devait se doter d’un programme clair.

« Il n’y a pas de démocratie sans partis politiques… Nous soutenons un processus entamé par le Président… En cas de déviation, nous signalerons cela… Le gouvernement ne suit pas les priorités du Président… Est-ce qu’il va l'appeler à s’activer ou à opérer un remaniement ? Nous sommes dans un système présidentiel. Il est le seul à pouvoir décider de cela… J’aurais souhaité voir le Président décider, à la date du 17 décembre, en consultation avec le ministre de l’Éducation, de lever le gel des salaires des enseignants… 3.500 personnes sont concernées… J’espère que ceci sera envisagé à la date du 1er janvier », a-t-il expliqué.

Abid Briki a considéré que certains points positifs étaient à retenir. Néanmoins, il ne s’agit pas d’éléments ayant rassuré les Tunisiens. Il a estimé que l’UGTT devait se focaliser sur les questions liées à la paix sociale et aux droits syndicaux. Il a critiqué l’absence d’un ministre à la tête du département chargé de la formation professionnelle. Par ailleurs, Abid Briki a considéré que le gouvernement devait manœuvrer en harmonie avec la politique du Président, mais il a affirmé être optimiste et satisfait de l’évolution du processus du 25-Juillet.


S.G

27/12/2023 | 16:07
6 min
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Commentaires
Hassibe
Suis-je aveugle
a posté le 29-12-2023 à 10:24
[[ reflétant l'engagement du peuple dans le choix de ses représentants et de ses dirigeants'?']]
Dotés honnêtement et sincèrement ou ce peuple et son engagement le 24 déc,mais c'est quoi se délire manifaiste
Ayez un peut de respect envers nos potes cervelles ou de se qui en reste
Bruno
La vérité
a posté le 27-12-2023 à 19:28
La socialisation de l'économie du pays va bon train avec un oeil sur l'économie privée qui doit revenir à son état naturel à savoir en seconde partie ou disons complémentaire . L'état veut revenir à son premier rôle celui d'avoir la main sur l'économie du pays et c'est logique du moment qu'on voit les résultats de l'économie libérale *** jusqu'à la moelle. Il est temps de changer le système économique et l'état le fait bien. En ce qui concerne les partis, arrêtons de mentir, ils n'ont aucun poids tant ils existent pour s'accaparer des portefeuilles dans le gouvernement ou l'assemblée et encore le président leur a coupé l'herbe sous leurs pieds.En ce qui concerne les dernières arrestations, seules la justice est habilitée à juger et délibérer
SAHLI
Sob7èn Rabbi tout s'explique..
a posté le 27-12-2023 à 18:49
Les "syndicalistes *** de l'UGTT tentent toujours par tous les moyens de séduire Sakhafouna pour qu'il n'autorise pas l'examen de leurs dossiers avant leur mort !
ABC
Oui par peur !!!
a posté le 27-12-2023 à 18:24
Y a Si Briki.
Les Tunisiens ont peur, moi y compris. Donc on accepte tout.
Pourtant je n'ai jamais fait de politique et je ne possède rien
A part quelques infraction routières dont je suis spécialiste.
On a mal au ventre tellement nous vivons la démocratie
Larry
Discours d'un lèche bottes...
a posté le 27-12-2023 à 17:38
... Qui ne veut pas finir en taule !
(et il pense tout le contraire de ce qu'il dit)

Quant aux 60% du guignol de Carthage : il rêve !...