Des altercations ont eu lieu entre des habitants de Jebeniana et El Amra (gouvernorat de Sfax) et des migrants subsahariens dans la soirée de mercredi 20 septembre 2023, après le rapt d’un jeune tunisien. Selon le témoignage d’un activiste de la société civile, Foued Lahouel, les altercations ont éclaté après que des citoyens ont tenté de libérer le jeune homme.
Dans une intervention téléphonique dans l’émission impossible sur radio IFM, il a expliqué au micro de Borhen Bssais que la situation était insoutenable dans la région qui abrite près de dix mille migrants subsahariens. L’activiste a ajouté que les autorités avaient déplacé un nouveau grand groupe de migrants subsahariens depuis le centre-ville de Sfax à Jebeniana et El Amra, à une trentaine de kilomètres du chef-lieu du gouvernorat.
Expliquant que le jeune homme a été libéré après une intervention des forces de l’ordre, l’activiste a déploré la décision de déplacer les migrants dans une zone où il n’y a aucune infrastructure pour les accueillir. Selon ses dires, les migrants sont arrivés il y a de cela deux jours à bord de plusieurs bus et sont livrés à eux-mêmes sans aucune prise en charge.
Certains font du porte-à-porte pour demander de quoi se nourrir ou se doucher. D’autres se sont installés dans des fermes disposant de puits, selon Foued Lahouel. Il a affirmé, également, que plusieurs souffrent de tuberculose, de paludisme (malaria) et de Sida. « Ils sont beaucoup trop nombreux pour la région et la situation risque d’empirer », a-t-il relevé.
Le gouvernorat de Sfax est devenu une véritable plaque tournante de migration clandestine. Des milliers de migrants subsahariens se sont installés dans différentes villes, en particulier, Sfax, en attendant de traverser la Méditerranée vers l’Europe à bord d’une embarcation de fortune. Des embarcations fabriquées sur place, à El Msatria pas loin de Jebeniana entre autres, et par des moyens rudimentaires.
N.J.
C'est une mafia bien organisée
Un jeune ado avait dérobé un téléphone portable à une femme subsaharienne à Baher Lazreg - La Marsa.
Les jeunes africains ont rattrapé le voleur .... et qui était en tort à votre avis ?.....
Les blacks bien sûr car ils avaient un peu bousculé notre jeune tunisien......
La "déportation" de ces pauvres hères a Amara Jebeniana etc n'est pas fortuite. PAS DU TOUT FORTUITE.
Ces localités sont l'épicentre des lieux d'embarquement pour Lampedusa
C'est donc littéralement une opération de gestion par flux tendus: accélérer le rythme de transbordement de la marchandise vers le client en rapprochant physiquement le stock a livrer du quai de livraison
D'ailleurs je ne sais pas si vous l'aviez remarqué il est maintenant hors de question de laisser ces clandestins s'attarder sur le sol tunisien ; ils arrivent par la frontière et sont directement transbordés de nuit par groupes de 15/20 vers le lieux d'embarquement
la nuit tous les chats sont gris , Business as usual donc
mais qui donc organise donc cette ingénierie logistique ?
C'est un business tellement juteux :
- prix du passage
- possibilité d'avoir une main d'oeuvre à prix ultra concurrentiel, proche de l'esclavagisme
- la corruption qui rapporte aussi bien, aux policiers, dirigeants, agents maritimes..
- fabrication de bateaux par des subsahariens qui ne doivent certainement pas être payés.
Et vos pseudo pays frères voisins qui se débarrassent de cette marchandise au détriment de la Tunisie.
Vous remarquerez que la majorité de ces migrants viennent de dictature sanglantes(Erythrée,....), ou des pays où Wagner règne en maitre (RDC, Mali, Burkina, Niger,....
La situation n'est plus la même que fin février. Aujourd'hui, on peut commencer à parler d'une invasion. Cela rapporte tellement.
La solution est très compliquée à trouver.
D'un côté, ne pas se laisser envahir. De l'autre, ne pas laisser ces gens mourir dans le désert.
A cause de tout ça, les tunisiens de couleur noire souffrent, les subsahariens en situation régulière souffrent. Les Tunisiens du peuple, de ces régions ont un sentiment d'être laissés seuls face à ces vagues.
La racisme augment inévitablement. Et des deux cotés de la Méditerranée.
Et où sont les ONG en tunisie ?
Ils sont habitués à gérer ces situations, avec des camps d'hébergement comme ceux en Turquie, Syrie, etc..
Qui a entendu parler d'aide internationale ?
Se dire que la seule personne active à essayer de trouver une solution pour la Tunisie est une néo-fasciste Italienne est effrayant.
Les seuls qu'ont voit sont tranquillement installés dans des cargos au large. Vivant aussi de ces migrations
Oui! Mais elle n'est pas effrayante du tout.
A l'arrivée de Meloni les européens ont poussé de grands cris, Mussolini revenait, et Hitler, et la chasse aux opposants... rien de tout cela.
Effectivement elle est la seule à proposer des solutions!
