Il est clair que BN sponsore Ons Jabeur, par de tels articles chewing-gum et c'est bien comme ça. Mais néanmoins, on aurait mieux apprécié et beaucoup salué cette méthode au profit de boxeurs ou de n'importe quel autre sportif individuel tunisiens, qui souffrent par des mois d'entraînements durs et difficiles d'un tournoi à l'autre et d'un match à l'autre, que dans ce jeu de tennis, où des milliers de joueurs et de joueuses s'enrichissent par ce rythme de tournois payants, tellement de routine, qu'ils se transforment plutôt en entraînements qu'en vrais tournois. On leur trouve leurs joueurs sauter d'un tournoi payant à l'autre, même d'un jour à l'autre pour gagner leur vie et pour s'accumuler une fortune personnelle par une course contre la montre de leur propre âge et rien d'autre. Ni Tunisie, ni drapeau tunisien. Des contes mythologiques sans la moindre importance pour le peuple tunisien. Car nous sommes plus humiliés par son gigantesque nombre de défaites, que par les deux à trois petits succès.
Où sont les nageurs tunisiens médailles d'or Oussama Mellouli, Ahmed Methlouthi, Ahmed Hafnaoui, Jamila Boulèkbèch, Faten Ghattas, Ali Gharbi ; l'athlète Habiba Ghribi et tant d'autres qui nous ont vraiment régalés par des victoires, nous ayant haussés au sommet des réputations mondiales?
Je vous assure que cette méthode de bêtifier les Tunisiens par l'annonce de la myriade des matchs de routine d'Ons Jabeur, ne lui lèse qu'à elle-seule. Une goutte de dégoût qui s'accumule avec plusieurs autres gouttes dégoût, ça devient une répugnance. C'est pour cela que je vous conseille avec beaucoup d'humilité et de respect, de ne plus nous annoncer les jeux de Ons Jabeur, qu'en finale. Sinon en demi-finale. Mais jamais avant. Ni au 16ème, ni 8ème, ni au ¼.
Allah yostir Tounes.