
Le ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, s'est entretenu, jeudi 2 mars 2023, avec son homologue ivoirienne Kandia Kamissoko Camara.
Les deux parties, précise un communiqué du ministère, ont discuté des relations historiques de coopération entre les deux pays et des moyens de les développer dans tous les domaines.
Nabil Ammar a affirmé, souligne la même source, que la Tunisie continuera à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger tous les étrangers y résidant sans exception, et d'accueillir les Ivoiriens résidant en Tunisie et ceux qui y viennent dans le cadre des affaires, du tourisme, des études et pour des raisons médicales ou autres.
Il a rassuré son homologue sur les conditions de la communauté ivoirienne résidant en Tunisie et renouvelé la disponibilité de notre pays à coopérer avec la Côte d'Ivoire pour faciliter le retour des migrants en situation irrégulière dans le cadre du respect de la dignité, des procédures et de la protection de leurs droits.
Le président de la République le 21 février une réunion du conseil de sécurité nationale consacrée aux « mesures urgentes qui devraient être prises pour traiter le phénomène de l’afflux d’un grand nombre de migrants irréguliers subsahariens en Tunisie ».
Il a souligné que cette situation est anormale, indiquant qu’il y a « un plan criminel préparé depuis le début de ce siècle pour métamorphoser la composition démographique de la Tunisie », ajoutant que « certaines parties ont reçu de grandes sommes d’argent après 2011, pour l’établissement des immigrants irréguliers subsahariens en Tunisie, assurant que l'objectif non annoncé des vagues successives de la migration clandestine étant de considérer la Tunisie comme un État africain n’ayant aucune appartenance arabe et islamique ».
Ce discours a alimenté la campagne raciste qui se propageait déjà dans le pays et suscité une vague d’indignation auprès des militants des droits de l’Homme et des pays dont sont issus les migrants visés.
Plusieurs migrants, réfugiés et représentants d’État ont été surpris de la recrudescence des agressions racistes et xénophobes en Tunisie. Les migrants subsahariens, qui sont les principales victimes de ce phénomène, ne se sentent plus en sécurité chez nous. Certains gouvernements, tels que la République de Guinée, sont allés jusqu’à rapatrier leurs ressortissants.
Le président de la République de Guinée, Mamadi Doumbouya, s’est rendu, en personne à l’aéroport pour accueillir ses compatriotes évacués depuis la Tunisie. Les images publiées montrent des citoyens exténués, heureux de rentrer chez eux et enlaçant un à un leur président. Des images qui se rapprochent d’une évacuation suite à une catastrophe naturelle majeure.
La République de Guinée a tenu à mettre l’accent sur la gravité de la situation et sur l’urgence d’intervenir. Le président, le ministre Secrétaire Général et le ministre directeur de Cabinet se trouvaient sur le tarmac. Même le chef d'état-major et général des Armées était présent à l’arrivée du vol de rapatriement. Le président guinéen, selon un communiqué du 2 mars 2023, a profité de l’occasion pour rappeler son attachement aux idéaux du panafricanisme, de rassemblement et d’entraide entre tous les peuples africains qu’ils soient noirs ou blancs. Il a qualifié la situation en Tunisie d'anormale et d'inacceptable. Il a, aussi, annoncé qu’un pont aérien a été mis en place entre la Guinée et la Tunisie afin de permettre à ses citoyens de rentrer chez eux.
M.B.Z


Le remède le plus efficace ne peut être que son internement dans un asile psychiatrique !!!
Cette posture de confirmation et de fuite en avant ne passera pas avec les pays concernés. Il aurait fallu faire amende honorable. Mais où se trouve l'honneur chez cette caste de dirigeants indigents ?
Notre état n'a plus aucune crédibilité !...
C'est le Tunistan !
Un peuple de baltringues... et j'ai honte d'y être associé...
Alors qu'il avait posé pour la photo de groupe, tout croc dehors !!!