
L'ancien député et dirigeant d'Attayar, Hichem Ajbouni a considéré que le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi et son entourage représentaient « le plus grand obstacle à l'unification des forces politique contre les idioties du président de la République, Kaïs Saïed ».
Dans une publication Facebook du 31 janvier 2023, Hichem Ajbouni a estimé que Rached Ghannouchi avait besoin de comprendre que le système de Kaïs Saïed se nourrissait de sa présence tel que l'avait fait Abir Moussi, présidente du PDL, lorsque le leader des islamistes était à la tête du parlement.
« Quand est-ce que Rached Ghannouchi compte laisser ce pays tranquille et se retirer définitivement de la vie politique afin de laisser les jeunes de son parti, qui ne se sont pas encore impliqués dans ses crimes politiques, procéder à des remises en question ? Quand est-ce que Rached Ghannouchi comprendra-t-il qu'il est haï par la majorité des Tunisiens ou qu'une partie importante était prête à accepter les idioties de Kaïs Saïed à condition qu'il ne revienne pas sur la scène politique », a-t-il écrit.
Hichem Ajbouni a estimé que Rached Ghannouchi devait donner l'exemple et démissionner avant de demander cela à Kaïs Saïed. Il s'est interrogé sur les raisons de l'entêtement du président du mouvement Ennahdha. Il a assimilé son attitude à celle de Kaïs Saïed et a considéré qu'il vivait dans le déni. Il est appelé à intervenir pour lui faire comprendre la réalité.
Il a ajouté à ce texte la photo de Rached Ghannouchi en compagnie du fils de l'ancien président de la République, Hafedh Caïd Essebsi et des hashtags suivants : Ghannouchi dégage, engagé dans l’hypocrisie et deux faces d'une même pièce.
S.G
Des familles entières attendent ces moments... l'Histoire du pays a besoin d'un désherbage régulier et en profondeur avant que ces individus ne partent.
Onze et maintenant treize longues années, qu'ils mentent et qu'ils intriguent contre le parti d'Ennahdha et contre son chef Rached Ghannouchi, dans le seul but de pouvoir les vaincre sans élections démocratiques. En vain. Ils n'ont rien trouvé de leurs mensonges. Au lieu de s'excuser auprès d'eux et de les aider à restituer le cours de la transition démocratique en Tunisie et que le meilleur gagne, maintenant ils leur demandent en flagrant délit de bassesse et de lâcheté politiques, de s'en aller et de leur laisser le terrain démocratique libre, afin qu'ils puissent eux-mêmes gagner les prochaines élections, sans adversaires sérieux comme ceux d'Ennahdha et par le peu de voix de leurs proches et de leurs voisins, à l'image de ces dernières clowneries de dimanche dernier. Les électeurs comptent 9 millions, mais eux, ils veulent réussir un siège parlementaire, par deux mille voix seulement. Un taux de je ne sais combien de zéros après la virgule du zéro lui-même.
Que ce Ajbouni demande au couple Samia et Mohamed Abbou, de déguerpir définitivement de la scène politique tunisienne qu'ils ont trahie, mais Rached Ghannouchi, n'a pas trahi un seul iota du principe, dont il a milité depuis sa jeunesse. Sa présence d'unique haut calibre politique de la Tunisie, qui reste respecté par le monde entier, est absolument indispensable pour que la Tunisie soit entendue et respectée à l'échelle internationale. Le départ de Rached Ghannouchi, ne pourra être demandé même par moi-même, ne fut-ce que pour la débilité de son pacifisme religieux, qui a donné des ailes aux déchus ennemis de la Révolution tunisienne, qu'après la restitution de la légalité constitutionnelle autour de la Constitution de 2014, qui a fait venir le président Kaïs Saïed et qui doit lui mettre fin à sa destruction de l'Etat tunisien et de ses Institutions démocratiques républicaines.
De qui le monde devrait-il parler et à qui devrait-il encore entendre avec sérieux, confiance et crédibilité en dehors du Militant de la première heure, le Savant Ouléma de l'Islam le Cheikh Rached Ghannouchi?
De Briki, de Bouderbala ou de Ksouri peut être!!!
Allah yostir Tounes.
Il veut mourir en héros sur la scène politique.
Il est tellement borné que se retirer aujourd'hui veut dire qu'il a perdu.
Il voudrait un enterrement national comme celui de feu BCE.

