
Le dirigeant du mouvement Ennahdha, Noureddine Bhiri a affirmé avoir été surpris par l'émission d'un mandat de dépôt visant le vice-président du mouvement, Ali Laârayedh. Il a assuré que le dossier d'enquête ne comportait aucune preuve de sa culpabilité. Il a expliqué que l'affaire n'évoquait aucun acte pouvant être qualifié de crime.
Noureddine Bhiri a assuré que le mouvement Ennahdha et ses militants étaient les premiers à militer contre l'envoi de Tunisiens vers les zones de conflit. Il a appelé le président de la République, Kaïs Saïed et le ministre de l'Intérieur, Toufik Charfeddine à respecter l'indépendance de la justice.
Invité le 23 décembre 2022 dans l'émission "Emission Impossible" animée par Mourad Zghidi et diffusée sur les ondes de la radio IFM, Noureddine Bhiri a affirmé que Ali Laârayedh a été emprisonné sans être inculpé. Il a estimé que les poursuites le visant résultaient du conflit politique l'opposant au chef de l'Etat, Kaïs Saïed. Noureddine Bhiri a considéré que la situation du pays nécessitait une mobilisation générale et une unité entre les Tunisiens, qu'ils soient ou non favorables au processus entamé depuis le 25 juillet 2021, afin de sortir de la crise politique actuelle.
Noureddine Bhiri a assuré que l'embrigadement des Tunisiens et leur envoi vers les zones de conflit était une pratique répandue en Tunisie bien avant la Révolution du 14 janvier 2011. Il a estimé que ceux qui se rendaient dans les zones de conflit confondaient conflit et rivalité. Il a affirmé que Leila Chettaoui et Fatma Mseddi qui avaient initié l'enquête avant le 25 juillet 2021 étaient connues pour leur hostilité envers le mouvement Ennahdha. Il a estimé que la crise politique actuelle était la cause de la réouverture de ce dossier.
Noureddine Bhiri a assuré que les hauts responsables tunisiens devaient agir de la sorte et laisser de côté leurs orientations et convictions idéologiques. La proximité du mouvement Ennahdha avec le régime turc d'Erdogan n'a pas, selon lui, influé sur la prise de décision lorsque Ennahdha était au pouvoir.
Il a, par la suite, critiqué l'absence d'avancement au sujet de la plainte déposée pour enlèvement. M. Bhiri avait été placé en résidence surveillée dans un lieu inconnu pendant plusieurs semaines puis relâché. Le ministère de l'Intérieur qui avait mené cette opération n'a toujours pas fourni d'explication à ce sujet.
S.G
10 bonnes années de malversation et de combines, de travail à l'arabe, de "dizz takhtaf", c'est suffisant pour tout effacer.
ils ont menacer Leila chetaoui qui s'est éclipsé mais heureusement fatma mssedi et le collectif de bel aid a tenu le coup .
- Kalb Tounes: tous les dossiers sont vides,
- El Karama: tous les dossiers sont vides.
If Ennahdha is healing, why Tunisia is hearting?

