
Le membre de l'instance exécutive du Front de salut national, Jaouhar Ben Mbarek a assuré qu'il ne comptait pas quitter cette entité. Il a insisté sur la réussite de la manifestation du 15 octobre 2022. Il a, également, démenti l'existence d'un conflit majeur interne. Jaouhar Ben Mbarek a évoqué une campagne visant le front et certains de ses leaders, dont Chaïma Issa, Ahmed Néjib Chebbi et lui-même. Personne n'a jusqu'à maintenant identifié l'initiateur de cette campagne.
Invité le 21 octobre 2022 par Khouloud Mabrouki durant l'émission "Fi 90 dkika" - 90 Minutes - sur les ondes de la radio IFM, Jaouhar Ben Mbarek a précisé que la Coalition Al Karama a été invitée à exprimer sa position à ce sujet. Cette dernière a complètement nié être derrière cette campagne et a considéré qu'il s'agissait d'une tentative visant à lui porter atteinte. Le membre de l'instance exécutive du Front de salut national a estimé que la coalition devait s'expliquer davantage à ce sujet.
Jaouhar Ben Mbarek a insisté sur l'importance d'une véritable réconciliation et d'une harmonie nationale. Ce processus doit inclure, selon lui, l'ensemble des familles politiques sans exception. Il a affirmé que la véritable alternative est celle de la mixité et de la coexistence malgré nos différences. Il a évoqué l'exemple de l'expérience de transition démocratique en Algérie. "Ceux ayant commis des crimes contre les Tunisiens devront être poursuivis et la justice être rendue tout en veillant à la garantie d'un procès équitable".
Par ailleurs, Jaouhar Ben Mbarek a estimé que le peuple tunisien devait jouer le rôle de juge lors de chaque élection. Le jugement est rendu à travers les urnes. Il a considéré que les prochaines élections législatives, que le front boycottait, allaient aggraver la situation et accentuer la crise. Il a affirmé que les élections seront truquées, organisées par une instance truquée, ayant lieu dans un climat truqué et à travers une loi truquée. Il a rappelé que même Kaïs Saïed avait l'intention de réviser le décret électoral qu'il avait promulgué auparavant.
Jaouhar Ben Mbarek a estimé que l'unique solution était la tenue d'élections législatives et présidentielle anticipées en simultané. Celles-ci devront être organisées par une instance véritablement indépendante, dans un cadre constitutionnel conforme aux normes et à travers une loi électorale élaborée de façon participative. C'est aux Tunisiens de décider, mais dans le cadre d'élections transparentes. Il a, aussi, insisté sur l'importance de la formation d'un gouvernement de sauvetage.
Jaouhar Ben Mbarek a mis en garde contre les atteintes à la liberté d'expression. Il a expliqué que le Front de salut national cherchait à préserver ce droit ainsi que celui de protester. Il a considéré que c'était aux Tunisiens de se révolter contre le pouvoir en place et d'y mettre fin. Il a mis l'accent sur le blocage de la situation par le président de la République, Kaïs Saïed, malgré la monopolisation des pouvoirs depuis plus d'un an.
S.G

Autrement dit, tous les partis politiques de l'ère démocratique durant les onze années après la Révolution du 14 janvier 2011, qui se sont combattus réciproquement sur le ring de l'unique vraie démocratie du monde arabe, doivent rester désunis et en lutte éternelle contre les moulins à vent, sans s'unir contre le coup d'Etat du président Kaïs Saïed. Une ruse talmudique dont nous mènent tous les médias de Moïse en Tunisie. Ils insistent sur la même tendance de questions truquées, contre toute personne ayant détecté le satanisme de leurs mensonges et de leurs intrigues contre Ennahdha. Ils ont ajouté dernièrement une nouvelle question-piège. Au lieu de parler de l'actuelle catastrophe dont nous a menés le putsch du président Kaïs Saïed, les médias de Moïse incriminent les opposants du coup d'Etat du 25 juillet 2021, par leur question d'attrape-nigauds : «ah, vous vous réjouissez de l'échec de Kaïs Saïed et de la misère dont souffrent les Tunisiens?».
Pire encore !!!
Ils parlent de ceux qui n'aiment pas le parti d'Ennahdha, en incluant tous les Tunisiens sans la moindre honte. Alors qu'en vérité, ils ont peur de la prochaine victoire électorale du parti d'Ennahdha, dans n'importe quelle autre prochaine élection législative démocratiquement légale, par le biais de la Constitution légale de 2014 et d'une ISIE neutre et crédible.
Le Front de salut national sans Jaouhar Ben Mbarek, c'est comme un Brik sans '?uf.
Ils prennent les Tunisiens pour des cons.
Allah yèhlik Ass-hab el-charr.
Ennahdha achète, rémunère, et fait plier les plus récalcitrants comme ce Rubempré de fausse facture.
Il est beau le lavabo.
Il a la gueule de leur démocratie de crapules.
Et dire qu'il y en a qui nous insultent.
C'est vrai que les crapules sont solidaires entre elles.
Que s'est-il passé chez ce Ben Mbarek?
Ghannouchi a appelé Ben Mbarek pour lui expliquer une réalité fondamentale. Il lui a expliqué que, hurler dans une manif pour rentrer ensuite les mains vides, c'est plutôt con. Par contre, hurler dans une manif pour recevoir un versement conséquent en US dollars, dans son compte bancaire à l'étranger, c'est plus interessant.
Ben Mbarek aura sa petite fortune à l'étranger comme les grands du pays, et Ben Mbarek fera le héros à l'avenue Habib Bourguiba comme les grands militants du pays (une pierre, deux coups).
Une constante chez Ghannouchi: lorsque Ghannouchi fait une offre à quelqu'un, ce quelqu'un ne peut pas la refuser, tellement l'offre est alléchante.
Ras le bol