
La Sous-secrétaire d'État américain pour les Affaires du Proche-Orient, Barbara Leaf, est revenue sur sa visite en Tunisie lors d’un point de presse en ligne, mercredi 14 septembre 2022.
Rappelant qu’elle a rencontré le président de la République Kaïs Saïed, le ministre des Affaires étrangères Othman Jerandi, et ses homologues de la Défense et de l’Intérieur, Imed Memmich et Taoufik Charfeddine, en plus « d'éminents experts tunisiens, des représentants de la société civile et des journalistes », elle a indiqué qu’elle avait réitéré, lors de cette visite, le soutien des États-Unis au peuple tunisien et l’engagement de son pays en faveur d'un partenariat à long terme avec la Tunisie. « Ce partenariat devient plus fort quand ancré dans un engagement commun envers les principes démocratiques et les droits de l'Homme », lit-on dans la retranscription du point de presse. « J'ai discuté à Tunis de l'importance d'un processus de réforme politique inclusif et transparent qui (…) protège les droits de l'Homme fondamentaux, notamment la liberté d'expression ».
En réponse à la question du journaliste de Masr 360/Al Bawaba sur le rôle des États-Unis dans l’appui du processus démocratique en Tunisie, elle a noté que les États-Unis avaient investi « beaucoup d'argent, de formations, et de programmes et activités de soutien en Tunisie pour appuyer la société civile, les journalistes, les défenseurs de la démocratie ». « En fin de compte, en tant que gouvernement partenaire, en tant que gouvernement ami, en tant qu'ami de la Tunisie (…) j'ai été franche dans ma discussion avec le Président Saïed et il a été franc en retour sur la trajectoire politique actuelle en Tunisie. Elle nous préoccupe. Nous voulons que la Tunisie reprenne carrément le chemin de la démocratie, avec des institutions démocratiques pleinement opérationnelles », a-t-elle fait savoir.
Commentant la situation économique, elle a affirmé avoir « souligné l'importance pour la Tunisie d'avancer de toute urgence dans ses négociations avec le FMI et d'entreprendre des réformes économiques significatives, essentielles pour mettre un terme à la crise économique ».
En réponse à la question de la journaliste d’Asharq News sur la situation en Tunisie, Barbara Leaf a ajouté que la situation économique du pays représentant « une immense préoccupation » pour les États-Unis et pour beaucoup de Tunisiens. « Une partie de ces inquiétudes est simplement due aux chocs que de nombreuses économies dans le monde ont subi, essentiellement deux sortes de chocs. D'une part, la pandémie – les pays du monde entier luttent encore contre les répercussions de la pandémie (…) en particulier les économies comme celle de la Tunisie qui dépendaient fortement du tourisme comme une partie de leur moteur économique. Le second est l'inflation – ou les chocs inflationnistes, les chocs pétroliers et les chocs d'insécurité alimentaire résultant de la terrible guerre entre la Russie et l'Ukraine », a-t-elle avancé.
La situation économique en Tunisie est alarmante. Tous les indicateurs sont dans le rouge et la situation semble des plus inquiétantes en l’absence d’un accord avec le Fonds monétaire international. Le gouvernement compte, en effet, sur un accord avec le bailleur de fonds afin de renflouer les caisses et clôturer le budget de l’État pour l’année 2022.
La responsable américaine a précisé, également : « Il existe des problèmes structurels sous-jacents à la stagnation de l’économie en Tunisie et à sa crise fiscale imminente, et ceux-ci, à notre avis, peuvent et doivent être traités par un mécanisme comme les négociations avec le FMI ».
Barbara Leaf a souligné, dans ce sens, qu’elle avait exhorté les autorités tunisiennes à accélérer les négociations car « cela aidera beaucoup la Tunisie à traiter les problèmes ». « Nous sommes inquiets. Il existe des outils pour y remédier, et nous pensons qu'il est important que les dirigeants tunisiens agissent rapidement sur ces questions ».
La Sous-secrétaire d'État américain pour les Affaires du Proche-Orient a, rappelons-le, rencontré le président de la République, Kaïs Saïed, le 30 aoput 2022, accompagnée de Natasha Franceschi. Le chef de l’Etat avait, alors, réitéré, entre autres, l’attachement de la Tunisie à sa souveraineté rejetant toute ingérence dans ses affaires intérieures.
Elle a, également, rencontré le ministre de l’Intérieur Taoufik Charfeddine, le jour-même. La réunion a porté sur les relations distinguées qu’entretiennent la Tunisie et les États-Unis dans tous les domaines ainsi que les moyens de les consolider davantage. Le ministre tunisien et les deux responsables américaines ont, également, discuté des projets de coopération bilatérale entre les deux pays, notamment dans le domaine sécuritaire.
N.J.

Les usa ne pourront plus jamais nous imposer nos harkis criminels.
La société civile dont elle parle cette dame ne représente nullement les tunisiens..ce sont des opportunistes dont l'unique but est mercantile.
Quand aux journalistes n'en parlons même pas...
Le pays a besoin de se débarrasser des mafias et de les neutraliser définitivement.
La mafia économique (200familles d'escrocs qui volent les tunisiens depuis 50 ans)
La mafia médiatique apparue depuis 2011.
La mafia politique (politichiens verreux, traîtres et incompétents)
La mafia des juges ripoux(90% sont corrompus et mafieux)
La mafia des syndicats.
Les usa connaissent très bien se qui s'y passe et ils ont identifié depuis 2011 tous les traîtres qui sont susceptibles de bosser pour eux..
S'ils critiquent Kaiess said dites vous qu'il est patriote et pas la marionnette à carthage.
Cette secrétaire d'?tat ose parler de démocratie alors que son pays soutient les pires dictatures du monde quand celles-ci servent leurs intérêts. Quant à la démocratie américaine, parlons-en! Les citoyens ont le choix entre blanc bonnet et bonnet blanc avec deux partis qui dépensent des sommes folles pour les élections pour pratiquer, en définitive, la même politique favorable aux milliardaires.
Depuis 2014, et la fameuse ' révolution du Maiden" qu'ils ont fomentée, ils ont tout fait pour soutenir des régimes antirusses en Ukraine et provoquer une guerre qui profite à leur économie tout en essayant d'affaiblir un des rares pays qui résiste au dieu dollar et à son hégémonie. Et ce sont les européens qui souffrent de cette situation avec une UE à la remorque des USA et de l'OTAN et encore bien davantage la plupart des pays du monde.
Non, décidément, aucune leçon à recevoir de ce pays qui ne voit que ses propres intérêts à court terme.
Aujourd hui c est le nettoyage de la Tunisie des monstres du passé
Mr Oncle Sam c est un probleme Tuniso Tunisien
You can help with silence
Quelle fierté déplacé !
la démocratie est le seul rempart contre les extrémismes.
une dictature ne peut s'appeler République.
à coté on pousse pour dire: république démocratique et populaire !!
ou encore: géante jamahiriya socialiste démocratique et populaire !!
alors que certaines vraies démocraties n'osent mème pas s'appeler république par modestie: Suisse, Australie, Canada ...
appelez un chat un chat: dictature despotique tunisienne.
GROW UP !!
auf Deutsch man sagt: Untermensch !!
einverstanden ?
Rappelons que Mr Saed est contre un accord avec le FMI malgré les avertissements de Mr Abassi qui il est vrai n'est pas visité par l'Archange Gabriel tous les samedis soir a 23H42 Heure de Greenwich
C'est tout simple.
NATIONALISATION de ces suçeurs de sang kasher !!!
Voir l'interview de l'émir sur le point.