
La porte-parole du Tribunal de l'Ariana, Fatma Boukattaya, a annoncé, dimanche 20 février 2022, dans une déclaration à Mosaïque Fm, que le tribunal avait décidé l’ouverture d’une enquête pour suspicion de manipulation des échantillons d’urine des accusés dans l’affaire relative à la consommation de cocaïne.
Elle a ajouté que dans cette affaire, 3,22g de drogue avaient été saisis chez une personne dans un premier temps, puis 80g chez une autre personne au fil des interrogatoires.
Il est à noter que la ministre de la Justice, avait autorisé l’inspection générale auprès du ministère à mener une inspection à propos du déroulement de l’enquête.
La polémique a enflé à propos de ce sujet depuis la libération du chanteur Nour Chiba dans l’affaire de consommation et de détention de drogue, après avoir bénéficié d’un non-lieu dans cette affaire.
Rappelons qu’un footballeur professionnel et quatre autres suspects ont été placés en garde à vue, le 31 décembre 2021. Les prévenus sont accusés de trafic de stupéfiants et d'association de malfaiteurs. Le réseau démasqué était actif entre la zone touristique de Gammarth dans la banlieue nord de la capitale Tunis et le gouvernorat de Sousse.
S.H
La saisie des stupéfiants attribuée à Nour Chiba s'est avérée fausse !
C'était pour une autre affaire.
Une erreur monumentale de la part des services sécuritaires.
C'est ce que a enflammé l'opinion.
L'inspection n'était même pas informée du dossier, d'après le porte-parole de l'Ariana ! Bizarre.
Reste le dernier recours, refaire les analyses urinaires, pour la consommation, donc l'affaire change de faits, de données, de forme et de juridiction.
Pour faute de mauvaise communication, d'accusations injustifiées, de la célébrité des personnes concernées, l'affaire a pris de l'ampleur.
Célébrités ou pas, la justice devrait reprendre son droit et ses obligations, c'est dans les tribunaux qu'on juge les accusés selon les délits et les preuves et non sur les réseaux sociaux.
Les autorités sont demandés aussi à mieux s'organiser et renforcer la lutte contre ce fléau qui détruit notre jeunesse et engendre de graves dégâts au niveau du tissu social.
Renforcer aussi la sécurité devant les établissements scolaires.
Les médias doivent assurer des campagnes de sensibilisation.

