
Le gouvernement Bouden est en train d’œuvrer pour aider la jeunesse tunisienne à épouser l’entreprenariat et ainsi contribuer à alléger le chômage et à créer la richesse dont le pays a tant besoin pour redynamiser son économie. C’est ce que le ministre de l’Emploi et porte-parole du gouvernement, Nassreddine Nsibi, a souhaité faire passer comme message, mardi 8 février 2022, lors d’une intervention dans l’émission Yaoum Saïd sur les ondes de la Radio nationale.
Après avoir détaillé les problématiques dont souffrent les porteurs de projets lourdement impactés par la crise sanitaire due à la pandémie du Coronavirus, le ministre de l’Emploi a annoncé que le gouvernement Bouden avait décidé de prêter main-forte à ces entrepreneurs à travers une batterie de mesures incitatives et ainsi leur redonner l’envie d’investir.
Selon Nassreddine Nsibi, le gouvernement Bouden devrait entrer en négociation avec la Banque tunisienne de solidarité (BTS) pour obtenir, au profit des débiteurs, un rééchelonnement de dette, la suppression des pénalités des retards de paiement et des liquidités supplémentaires pour ceux qui en ont besoin.
Il a fait savoir, dans ce même contexte, que l’Etat était prêt à former 50.000 personnes environ en plus de la révision du système de formation professionnelle avant d’ajouter que l’Etat disposait de plus de 170 bureaux répartis sur les 24 gouvernorats du pays pour accompagner les porteurs de projets.
Il a signalé, dans ce sens, que l’Administration tunisienne avait grandement besoin de compétences innovantes capables de penser hors des sentiers battus notant que le taux de recrutement dans la Fonction publique en Tunisie était des plus élevés dans le monde.
Le ministre de l’Emploi a critiqué, par ailleurs, la politique d’investissement de l’Etat soulignant que celui-ci injectait plus de 40 milliards de dinars dans des projets d’aide à l’entreprenariat pour ensuite se désolidariser des bénéficiaires en cas de crise. Ce qui est, selon Nasseriddine Nsibi « intolérable ».
N.J.
