
Le Parti destourien libre (PDL) a dénoncé, lundi 31 janvier 2022 dans un communiqué, une politique de deux poids deux mesures en réaction au sit-in observé par les membres du collectif « Citoyens contre le coup d’Etat » - « voix des Frères musulmans », selon le PDL.
« Citoyens contre le coup d’Etat » ont organisé, dimanche, un sit-in devant le Tribunal de première instance de Gabès, contestant la démarche entreprise par le président de la République, Kaïs Saïed depuis le 25 juillet 2021.
Le PDL a condamné le mutisme des autorités face à cette manifestation alors que les rassemblements sont interdits depuis le 13 janvier dans le cadre des mesures de prévention contre le Coronavirus décrétées par la présidence du gouvernement et a appelé au limogeage du gouverneurs et responsables ayant autorisé ce rassemblement.
Le parti de Abir Moussi a ajouté qu’il se désengagerait de toute obligation d’appliquer le protocole sanitaire si le non-respect des mesures annoncées se perpétuaient sans qu’aucune sanction ne soit infligée face à ces nombreuses violations.
N.J.

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pour ceux et celle qui ne la connaissent pas, référez-vous au J.O.R.T.
Le Journal Officiel de la République Tunisienne.
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Sachez que NUL n'est censé IGNORER la LOI.
C'est le premier des devoirs de tous ceux et celles se disant "appartenir a une Nation, quoi qu'elle soit.
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Renseignez-vous et apprenez, ce qui est aussi VOTRE constitution.
Ensuite, s'il y a des objections, vous avez des "élus".
Faites-les travailler pour proposer de changer les textes de Loi ou la Constitution .... s'ils sont votés ...
RCD Willédè, Tbarkallah 7lihim !
et le PDL ?
Le choix de l'opposition aux mesures présidentielles est une manière de confrontation à fleuret moucheté, faute ou en attente d'aller à l'affrontement.
Que cela se passe dans le sud, bastion des barbus, n'est pas en soi surprenant.
Tous les discours régionalistes émergent sous la modalité de l'opposition au Centre.
Le PDL est justifié à dénoncer la complaisance du pouvoir envers ces factieux.
Les petits calculs ne grandissent jamais leurs auteurs, car toute marge concédée aux barbus contribue à conforter le piège tendu à celui qui leur cède.
C'est d'autant plus inattendu, quand on y songe, que la même mouvance ne cesse d'activer ses cellules terroristes jusqu'aux projets d'assassinat contrariés ces derniers temps.
Dès lors, agir de la sorte avec eux c'est les encourager.
Ceux qui trouvent quelque faiblesse, notent de l'hésitation dans l'action du Président ont ici un élément confortable à engranger dans l'argumentaire.
Je crois, pour ma part, qu'au fond, il n'y a pas collusion entre le Centre et sa contestation, mais une tactique de nature à donner le change aux parties qui crient à la démocratie en danger et en appellent à un dialogue "inclusif" et au retour aux "institutions démocratiques".
Pour bien comprendre d'où ces gens parlent, il faut tout juste rappeler que la démocratie dont ils exhibent est formelle.
Elle postule une égalité dans le concept, après avoir été l'objet de luttes incessantes menées par les exclus du droit et du suffrage, elle céda ces "droits" en les entourant de nombre de pièges et contre-feux qui ont permis depuis qu'elle entra en vigueur, dans quelque soit pays que ce soit, à certaine classe sociale et ses alliés à tenir le pouvoir et se garantir contre toute tentative de l'en déposséder.
Regardons ce qui eût lieu ici depuis la fameuses révolution qui fit irruption dans le paysage politique si identique à lui-même durant des décennies.
Les possédants, ceux qui avaient leurs entrées du temps de l'ancien pouvoir, ont vite repris du service avec les nouveaux en dépit ou malgré ce qu'ils en disaient.
Quels avantages ont été concédés au petit peuple ?
Qu'y a-t-il eu de changé dans la vie concrète des gens ?
Alors, on me dira, ils ont gagné le droit à la parole, la liberté d'expression.
La belle affaire !
Leur parole est sourde et ne parvient pont à sa destination.
La censure, les censurés de toutes sortes, et la place occupée par des intellectuels organiques, des faiseurs d'opinion, des entrepreneurs idéologues saturent le champ.
Les sachant sont si fiers de "savoir" et leur morgue n'a pas de borne. Ils nous administrent leurs "vérités", et sur tout et à propos de tout, ils ont leur opinion et leur savoir pour la conforter.
Et, pendant ce temps, on nous parle de démocratie....
Il y faudrait de l'espace, du temps, et le piuvoir et la puissance de les renvoyer à leur place. Et leur rappeler que leurs vérités ne sont que partielles et surtout partiales.
Elles n'expriment que leur position dans l'échiquier socio-politique.
Mieux, elles empêchent le vrai débat, puisqu'elles nient le conflit, absentent le différend.