
Le député Mabrouk Korchid a déclaré sur les ondes de Jawhara Fm, le 17 septembre 2021, que la formation d'un nouveau gouvernement implique l’approbation parlementaire, soulignant que le président de la République refuse toujours le retour des députés. « Ainsi, la nomination d’un chef de gouvernement en dehors de cette procédure est anticonstitutionnelle » a-t-il déduit.
Il a aussi ajouté que le président de la République ne ratait aucune occasion pour rappeler son rattachement à la constitution et qu'il ne pouvait, à cet effet, la violer.
Mabrouk Korchid a estimé que : « Dans son dernier discours, le président de la République a annoncé que le retard dans la nomination d’un chef de gouvernement est dû à l’absence de politique publique claire chez les candidats, alors que le vrai problème est d’ordre constitutionnel ».
« En effet, Kaïs Saïed se trouve aujourd’hui face à un obstacle constitutionnel majeur, à savoir l’article 89 prévoyant l'organisation de nouvelles élections législatives dans un délai de 90 jours à partir de la date de dissolution du parlement, alors que ce dernier a été seulement suspendu. Nous ne pouvons pas prévoir d'élections, en tenant compte de la loi électorale en vigueur qui pourra donner lieu à une assemblée pire que la précédente » a-t-il précisé.
Enfin, le député a conclu qu’un referendum concernant le régime politique et la nomination d’un chef de gouvernement, ayant fait partie de l'équipe de Mechichi, constituent l’unique solution.
« En effet, ce dernier sera investi des fonctions de la présidence de la République en créant l’hypothèse prévue dans l’article 84, à savoir : le cas de vacance provisoire de la présidence de la République. De cette manière, on garantira la légitimité recherchée et voulue » a-t-il confirmé.
J.B
Il se croit malin ce type et ne veut pas arrêter son cirque en prenant les gens pour des dupes et ce pour faire plaisir à son patron ghanouchi.
Yezzi mi eddarwcha.
Des élections et tout de suite
Maintenant, Mabrouk Korchid ne veut plus d'élections législatives anticipées. Il veut des nominations présidentielles comme tant d'autres avec lui, dans l'espoir qu'il s'acquière un poste politique par son caractère de lèche-bottes, comme il le fit en 2018 avec Youssef Chahed et avec le défunt président Béji Caïd Essebsi.
Cette fois-ci, le président Kaïs Saïed, lui dit : «Douilliou»!!!