
Sept organisations nationales ont publié, jeudi 5 août 2021, un communiqué conjoint appelant le président de la République, Kaïs Saïed, à présenter un plan d’action clair suivant un calendrier précis et élaboré en collaboration avec les forces civiles. Elles ont, dans ce sens, appelé à accélérer la formation d’un gouvernement qui garantit le principe de parité.
Il s'agit du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), l'Association des jeunes avocats, l'Association des magistrats tunisiens (AMT), l'association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), la Ligue tunisienne des droits de l'Homme (LTDH), le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) et l'Association des Femmes Tunisiennes pour la Recherche sur le Développement (AFTURD).
Les associations signataires ont, également, souligné l’importance de préserver la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la justice de l’exécutif et du législatif en plus de l’accélération du traitement des dossiers des assassinats politiques, de terrorisme et des crimes électoraux. Elles ont revendiqué, aussi, la création d’une commission qui sera chargée d’investiguer les dossiers de corruption et d’auditer les prêts obtenus par la Tunisie depuis 2011.
Notant leur adoption des revendications populaires exprimées lors des manifestations du 25 juillet, ces organisations ont réclamé la nécessité de réviser les politiques publiques, économiques et sociales.
Ces organisations ont, enfin, exprimé leur rejet de toute ingérence étrangère, en particulier celle visant à protéger le système en place, dénonçant par la même occasion les appels irresponsables pour une intervention des puissances étrangères en Tunisie.
N.J.

On ne vous a pas entendu auparavant dénoncer les islamistes!
Et de quelle « parité » parlez-vous?
Autant d'islamistes, autant de femmes islamistes, etc.
Le changement du 25 juillet, c'est autre chose.
Lorsqu'on donne une information, on doit respecter l'intelligence des lecteurs. Le cafouillage médiatique est révolu.
Le Président doit assainir l'administration tunisienne de tous les mercenaires d'Ennahdha. Il faut remettre à l'Etat ce qui est à l'Etat. C'est un travail long, dur et indispensable pour la souveraineté du pays.
Nous devons patienter un peu pour la formation du nouveau gouvernement.