
Le politicien et ancien député Sahbi Ben Fredj a été l’invité de Boubaker Ben Akacha dans l’émission Midi Show du vendredi 18 juin 2021. Il est revenu, entre autres, sur les déclarations du président de la République, Kaïs Saïed, au sujet du dialogue national comme issue à la crise politique actuelle.
Il a estimé que Kaïs Saïed n’avait jamais été aussi clair en se prononçant finalement en faveur d’un dialogue national mais sous un format bien défini notant que la position du chef de l’Etat dénote d’une honnêteté intellectuelle.
Commentant le propos de Kaïs Saïed au sujet du changement du régime politique et de la révision de la loi électorale, il a ajouté que le président de la République n’avait, à son sens, aucune intention putschiste.
Soutenant que la position du président de la République et la nécessité de repenser le système actuel totalement bloqué, Sahbi Ben Fredj a relevé que Kaïs Saïed ne s’était pas exprimé sur les modalités ou le processus à entreprendre pour conduire le changement souhaité.
Il a signalé, dans ce même sens, que l’alternative de Kaïs Saïed représentait toujours un grand point d’interrogation du fait qu’il n’a présenté aucune pour remédier au blocage actuel.
Mardi lors d’une réunion avec des anciens chefs du gouvernement – Ali Laârayedh, Youssef Chahed et Elyes Fakhfakh – et l’actuel locataire de la Kasbah, Hichem Mechichi, le président de la République a soutenu la nécessité d’apporter des réformes politiques fondamentales en particulier au niveau du Code électoral et certains articles de la Constitution.
Il s’est également dit prêt à engager le dialogue mais pas ses formes précédentes faisant ainsi référence au dialogue national de 2013 mené par les organisations nationales.
Sahbi Ben Fredj a, par ailleurs, avancé que le plus gros problème de Kaïs Saïed était son refus de coordonner avec les autres composantes du paysage politique qui adhèrent à son projet notant, toutefois, que le combat du chef de l’Etat pour changer de régime politique restait noble.
Il a avancé, dans ce même contexte, que cela conduirait forcément à une rupture entre Kaïs Saïed et l’Union générale tunisienne du travail.
Les déclarations de Kaïs Saïed ont, rappelons-le, suscité l’animosité entre Carthage et la Centrale syndicale. Certains syndicalistes ont, d’ailleurs, exprimé leur volonté de lui retirer l’initiative de dialogue présentée en novembre dernier avant que le Comité administratif ne décide de maintenir sa confiance en la personne du président de la République pour mettre en œuvre cet outil de réconciliation nationale.
Le politicien a, également, pointé du doigt la vulnérabilité du gouvernement en place assurant qu’en termes de performance et de compétences le gouvernement Mechichi était le plus faible depuis la révolution.
Évoquant la composition parlementaire, il a soutenu que le niveau ne cessait de se dégrader et que cela n’était que le résultat du système politique mis en place après 2011.
N.J.
Tout le monde s'accorde à dire que l'actuel système en place nous mène à une impasse sans issue. c'est un pléonasme qui signifie que le piège posé avec ou sans intention par la constituante et ses composantes ne peut que mener la foule vers une gabegie sans nom. Le verrouillage est tel que la fin est sans fin. Devant telle situation le plus sage est de sauter par dessus la barrière...
Tous ceux qui entendent apporter, par patriotisme, une solution viable et patriotique, sont les bienvenus. Pour les autres, à qui je souhaite une meilleure fin que celle qu'ils mijotent, qu'ils nous épargnent leur mauvaise foi...
Ceux qui se sentent visés par des interprétations malveillantes, ne sont pas mieux que les margouillats, à la différence près que les derniers sont plus sereins ...
Que ceux qui se disent responsables soient plus réfléchis et sages. La sagesse ne s'achète pas, on l'a ou on l'a pas et c'est la vertus des gens responsables...
Actuellement, il y a un problème au parlement : des partis plus ou moins représentatifs, pas très honnêtes, font ce qu'ils veulent'?' Et il devient nécessaire et urgent de limiter le rôle des partis dans le fonctionnement de cette assemblée.
De plus, les électeurs forment, à peu près, une population tripolaire, avec trois pôles antagonistes :
'?' 24 % des électeurs votent à un premier parti et jamais au second,
'?' 16 % des électeurs votent à un deuxième parti et jamais au premier,
'?' Le reste, soit la majorité des électeurs, ne votent jamais à ces deux partis.
Donc une piste sérieuse serait d'adopter un scrutin plurinominal majoritaire à trois tours aux élections législatives.
On en reparlera !
Vous perdez votre temps et celui des tunisiens même les dupés et soudoyés par nahdha.
Mais il n'y a de pire sourd que celui qui ne veut rien entendre (ni comprendre).
Tout comme il reste impossible de faire boire un âne qui n'a pas soif !
MPP.
Enfin une analyse responsable, mesurée et lucide. . .
Même s'il est vrai qu'on n'est "jamais prophète en son pays", il n'est quand-même pas interdit d'être clairvoyant et d'aller à contre courant de la tendance prétendument générale, celle qui verrait bien (en fantasmant !) KS céder la place à qq1 d'autre (un superman barbu et enturbanné ?). . . pour tomber aussitôt dans les regrets et se lamenter que la copie ne valait pas la peine et encore moins l'originale !
Si certaines belles âmes charitables considèrent que KS est le diable en personne et incarne le mal absolu, sachons au moins penser par nous-mêmes et faisons confiance à la "sagesse tunisienne" qui préconise "ched m'choumek lè yjik mè échouém" ?
Même si Musset renchérit "On prend toujours le mal pour éviter le pire". . . il n'est pas interdit de. . . ne pas faire comme les moutons de Panurge ni de s'abstenir de hurler avec les loups !
MPP.
PS. Je prends ici le pari que l'analyse de Ben Fredj aura le même effet qu'un cri dans le désert, et n'aura qu'un faible écho auprès de nos inestimables commentateurs. . .
Pour le dire simplement, elle a institué le règne des partis. A la manière de la 4ème république en France, régime instable, des gouvernements qui duraient à peine quelques mois, ce qui ne permettait aucune politique durable ni la prévisibilité ou la mise en actes de choix à la hauteur de la situation du pays.
On peut l'illustrer par la dérive gravissime que fut la décision de confier à l'armée la gestion de ce qu'on appela "la question algérienne" avec ce que cela a produit en termes d'abus, de meurtres et de destructions.
La situation interne, comme celle en Algérie, alors départements français, était devenue insupportable menaçant l'unité du pays, que l'on décida de faire appel à l'homme du 18 juin, le général De Gaulle.
Il accepta à ses conditions.
La mise en place d'une nouvelle constitution rompant avec la "politique des partis" et le choix d'un régime présidentiel avec l'élection du Chef de l'état au suffrage universel jusqu'alors désigné ou coopté par les partis et sans réel pouvoir.
Voilà en substance ce que suggère Riadh Sidaoui référant à cet exemple ou encore celui des U. S. A. où le Président est le chef du gouvernement.
En somme, confier au Président, Saied ou un autre, le pouvoir décisionnaire appuyé sur un gouvernement contrôlé par les deux chambres, puisque le système local est bicaméral.
Cela fait du Président un chef d'Etat en mesure de fixer les orientations générales que le gouvernement qu'il a accepté, émanation des rapports de force politiques en présence, a la charge de réaliser en actes et décisions sous le contrôle d'un parlement ayant le pouvoir non seulement de contrôler, mais aussi de censurer ou faire tomber.
On quitte les combines faciles, les calculs politiciens et les alliances de circonstance pour agir dans la durée et donner à l'exécutif les moyens et le temps de l'action.
L'homme ne fait pas de la politique. L'homme fait le lèche-bottes pour sa propre cause professionnelle. L'un des pires arrivistes politiques sans foi ni loi, dont on ne connaît vraiment pas la raison de ceux qui l'invitent ou de ceux qui se rappellent de lui, malgré la faillite flagrante de sa courte carrière politique.
Si la malhonnêteté politique avait de succès, on l'aurait vu gouverner le pays avec Hafedh Caïd Essebsi et Sofien Toubel.
Innè Lillèhi wè Innè ilayhi raâjioun!!!
Tu es incapable de respecter une personne qui n'est pas d'accord avec toi malgré qu'il est musulman ( le fait d'utiliser des mots péjoratifs comme singe .comique miss piggy.. indique le refus des autres ) tu es ignoble et tu resteras au bas de l'échelle de
de l'humanité
Cela te plaît comme ça?
Donc, jouis de toutes ces adjectivations pour toi tout seul, cher sans foi ni loi.
MPP.
Ensuite, ce monsieur, à la suite de beaucoup de personnalités convient que le régime et ses institutions sont la source des problèmes, même s'il ne relève pas les mésusages qui en sont faits par les islamistes, et en particulier le Parlement devenu le centre d'une diarchie détournée à son profit.
Il a balayé les accusations de putchisme et abondé dans le sens des propositions de Kais Saied d'amender la Constitution et modifier la philosophie du système électoral.
C'est le seul propos à la fois mesuré et honnête même s'il se garde de nommer les responsables de la dérive. Et, c'est intelligent.
Intelligent, parce que les faussaires et les magouilleurs ne sont pas capables d'admettre leurs méfaits. Au contraire.
Et pour commencer,Qu'il valide le remaniement ministériel et donne ses 4 membres de la Cour Constitutionnelle;
C'est pas possible,ces pseudo-politiques,opportunistes,voulant à tout prix bien se faire voir et appartenir à la Hachia même si c'est au détriment de la masse laborieuse et contre le Bon Droit;
Citoyens tunisiens,ne vous demandez pas ensuite comment naît une Dictature;C'est lorsque de Tristes sires comme le Sire ci-présent conforte un premier venu,à peine habillé de son costume de président de la République,à fouler du pied la Constitution;
Allah Yarhmou lorsque dans son Discours d'Adieu testament,il poussa ce cri du coeur: Ghaltouni!
Nous Citoyens Tunisiens patriotes,on ne donnera pas l'occasion encore une fois à ce que KS crie: ghaltouni!
Vous et vos frères fils du gourou incompétent assoiffé de pouvoir et d'argent vous avez mis le pays à genou , vider les caisses vos voilées roulent en voiture de plus de 100000 dt. Ignorantes et incompétentes qui remplissent le paysage.
Vous osez ouvrir vos gueules pour critiquer vos maîtres.
Bandes de voleurs.
Yè âssoul,yè bèhloul!
Tout à fait d'accord avec vous !
MPP.