
L’amiral Kamel Akrout a été l’invité de Boubaker Ben Akacha, dans l’émission Midi Show du mercredi 26 mai 2021 sur Mosaïque FM. Il est revenu sur le plan de sauvetage qu’il avait proposé dans une publication sur Facebook.
Celui-ci a, rappelons-le, publié un communiqué dans lequel il a brossé un tableau sombre de ce qu’il se passe en Tunisie énumérant les problèmes récurrents durant les dix ans qui ont suivi la révolution, et a, dans ce sens, tiré la sonnette d’alarme dans une tentative de pousser les Tunisiens à agir pour ainsi mettre fin au marasme politique et économique dans lequel a sombré le pays.
Interpellé sur ses motivations, il a avancé son droit en tant que citoyen de s’intéresser à la politique et d’exprimer ses préoccupations quant au devenir du pays dans ce contexte de crise multidimensionnelle.
« La politique n’est pas un privilège. La règle la plus simple de la citoyenneté est de contribuer à sauver le pays », a-t-il indiqué assimilant le fait de garder le silence en voyant le pays en détresse à une non-assistance à une personne en danger.
« Chaque citoyen doit œuvrer pour son pays jusqu’à son dernier souffle ! », a-t-il lancé rappelant l’importance de la souveraineté du peuple dans les systèmes démocratiques.
Il a ajouté dans ce sens que les citoyens se devaient de rectifier le tir si le contrat qui les lie aux gouverneurs n’est pas honoré expliquant ainsi l’origine de son appel au sauvetage du pays lancé mardi à destination des Tunisiens de façon générale.
Interrogé sur sa vision pour sortir le pays de l’ornière, il a affirmé que seul le dialogue pourrait mener à une solution. A son sens, il suffirait de réunir toutes les parties – partis politiques, organisations et compétences nationales – pour trouver la solution ou la créer.
L’amiral Akrout a, également, laissé entendre que ses amitiés au sein des différents partis pourraient aider à les fédérer autour de ce projet, surtout qu’il jouit d’une souplesse d’action, de par le fait qu’il n’a aucune appartenance politique.
« Il faut d’abord se réunir et puis on verra pour l’étape suivante », a-t-il ajouté en réponse à la question de Boubaker Ben Akacha sur les différentes phases du plan de sauvetage de la Tunisie.
Il a réfuté, dans ce sens, toute intention de se positionner en tant que leader.
Il a réitéré que la situation actuelle du pays était le fruit de dix ans d’incompétence et d’échec du système mis en place après la Révolution et que rien n’avait été fait pour pousser la Tunisie à avancer. « Nous sommes devenus une mascarade ! », a-t-il martelé.
Revenant sur le dialogue national mené pour mettre un terme à la crise de 2013, il a signalé que cela pourrait être un modèle à suivre avec la mise en place d’un gouvernement d’une durée de deux ans, composé de compétences non partisanes et dont la mission sera de solutionner les problématiques majeures.
Il a, par ailleurs, suggéré la démission de 90 députés du Parlement pour créer une dynamique qui pourrait mener à la révision de la loi électorale ou l’installation d’un nouveau gouvernement.
« Le pays n’est pas en faillite. Nous avons les compétences nécessaires et dans tous les domaines. Il suffit une bonne gestion et une gouvernance », a-t-il affirmé.
N.J.
Ce journaleux est un minus qui défend un parti qui est la cause de la situation actuelle du pays depuis 11 ans.
Il est à la solde de ce parti depuis toujours et tout le monde le sait.
Je ne regarde plus son Midi show depuis belle lurette.
Par definition un 3askri c'est un militaire qui a appris comment effectivement tuer des adversaires (autres humains!).
Un militaire est aussi superflu qu'un goitre !
Et le mieux, c'est que les militaires n'ont rien appris pour produire , mais uniquement pour consommer de manière insensée une grande partie du budget annuel..
Ai-je oublié quelque chose?
Une tentative d'analyse rapide de la situation politique depuis octobre 2010 et celle de la ratification de la constitution par la constituante en 2014 : la prétention à l'institution d'un régime réellement démocratique est un voeu pieux, c'est le cas de le dire..., avec une constitution bancale, INCOMPLETE, ambiguë, aux mains d'une majorité parlementaire, bien que celle-ci ne soit pas absolue et qui réclamait son attachement aux principes révolutionnaires de 2010-2011, à la démocratie et à un régime politique CIVIL, en contradiction absolue avec beaucoup d'articles de la constitution, sans parler de l'empiètement révoltant d'un certaine majorité sur les domaines réservées au président de la république dans la constitution ( affaires étrangères, par ex...)
Autre bizarrerie : K.S, spécialiste de droit constitutionnel, professeur universitaire dans cette discipline à Tunis, accessoirement président de la république élu en 2019, comment se fait-il qu'il n'a pas fait grand chose pour activer, selon ses pouvoirs contusionnes, la finition de cette constitution de 2014, bancale, car INCOMPLETE du fait de l'absence de a cour constitutionnelle, lui le professeur de droit constitutionnel ? grand défenseur et garant de la constitution? Confierait-on à un maçon la tâche de construire, ou de réparer-préserver une maison en le privant obligatoirement de la truelle, ou du ciment, ou de l'eau nécessaire à la confection du mortier ? K.S. a été élu à 70% des voix. Aujourd'hui, il bénéficie de 46% d'intention de vote aux présidentielles si celles-ci avaient lieu en ce moment. Cherchez l'erreur !.. Oui, j'avais souhaité, comme beaucoup, que K.S dissolve l'ARP et permettre des élections anticipées. Mauvaise pioche, car cela risquait de déboucher corollairement, par ricochets constitutionnels ( révision de la constitution) à un régime présidentiel dur et quasi despotique et on n'est pas, dans ce cas, sorti de l'auberge, car K.S, en vue de ses pratiques du pouvoir, ne se révèle pas en tant qu'un vrai républicain et un vrai démocrate... Il est évident qu'un régime parlementaire ne convient nullement à un pays comme la Tunisie, pays MUSULMAN, car dans ce genre de pays, les électeurs ne votent pas selon les principes démocratiques UNIVERSELS, LAÏCS, mais selon leur foi, la charia, leur "culture arabo-islamique", bref à une caricature nahdaouie de la démocratie. ( cf les résultats des élections municipales de 2018). Et si une partie de l'électorat tunisien refusait que la religion mette son nez dans le champ politique, même si cette partie est croyante et ou pratiquante ? Est-ce de la démocratie de leur imposer des lois, des institutions et des pratiques mijotés à partir d'ingrédients politico-religieux qu'ils rejettent ? Certains et ils sont beaucoup, qui décrètent que les Tunisiens font partie intégrante de la "oumma musulmane". Et si une partie des Tunisiens, malgré ce dictat abject, décrète qu'elle refuse de faire partie de cette "oumma", principe totalitaire concocté depuis des siècles? de quel droit les qualifierait-t-on de "koffars", de " mécréants", quitte à les abattre ?...Ces Tunisiens, électeurs en 2011, 2018, 2019, n'aspirent qu'à une chose, globalement, que l'Etat, avec toutes ses Institutions et sa constitution considère la population entière comme une population CIVILE quant à ses caractères politique et socio-économique, tout en respectant et faisant respecter la liberté individuelle du culte... Régime civil, Constitution entièrement civile. Ne sommes-nous pas tous citoyens de la Tunisie, ce pays qui coule dans nos veines depuis très longtemps, ce pays qui fut "païen", " chrétien", " chiite", malékite"?...Il ne peut jamais y avoir de démocratie dans un pays gouverné par un Etat islamiste, un parlement islamiste, des lois islamistes, une constitution islamiste. L'existence de pseudo " républiques islamiques" est une insulte flagrante à la notion de "République", un mépris manifeste à celle de "Démocratie".

