
Le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Hfaiedh Hfaiedh a été présent, ce mercredi 3 février 2021, à la Matinale sur les ondes de Shems FM, pour revenir sur les différentes problématiques actuelles, dont la hausse de la masse salariale.
Le responsable syndical a affirmé qu’il n’était pas question de revenir sur les accords déjà signés avec les autorités de tutelle. Il a ajouté que la question de la masse salariale est un faux problème, soulignant que dès qu’il y a une crise économique, on fait porter la responsabilité aux fonctionnaires. "Parler d'une grande hausse de la masse salariale est un gros mensonge", assure-t-il.
« II n’y a pas un grand nombre d’agents dans la fonction publique, bien au contraire, il y a un manque dans le secteur de l’enseignement et de la santé, qui sont d’ailleurs les secteurs qui emploient le plus grand nombre. D’autre part, il n’est pas question de revoir les salaires à la baisse », a-t-il expliqué.
Revenant sur les établissements publics, Hfaiedh Hfaiedh a reconnu les difficultés au sein de ces établissements, affirmant qu’une réforme structurelle est nécessaire et que la centrale syndicale est prête au dialogue.
S.H
Vous vous revenir à l'équilibre budgétaire , licenciéz tous les recrutés depuis 2011 ceux qui sont payés a ne rien faire
Pourquoi faire ses etudes...
pourquoi passer des nuits et jour a résoudre des problèmes de macro et micro économie ...
Devenez syndicalistes et pas besoin de diplômes pour imposer des idées d'abinitio.
Augmentation de la masse salariale conduit inevitablement a une hausse des prix. Ces syndicalistes nous ont mis dans une tourmante pour des points politiques. Qu ils aillent a l école et on discutera après.
Fautes au gouvernements qui en discutent avec.
"[Tribune] En 2021, la Tunisie face au mur de la dette
29 décembre 2020 à 09h44 |
Mis à jour le 29 décembre 2020 à 09h49
Par Skander Ounaies
Professeur à l'Université de Carthage. Ancien économiste au Fonds souverain du Koweït (KIA)
Le chef du gouvernement tunisien, Hichem Mechichi, lors du vote de confiance du Parlement, le 1er septembre 2020.
Pour l'économiste tunisien Skander Ounaies, un accord avec le FMI est désormais la seule option pour sortir le pays de sa spirale d'endettement. Mais il craint que ce ne soit pas sans conséquence sur la souveraineté.
L'année 2021 verra la Tunisie faire face à trois contraintes économiques majeures. Il s'agit d'une part de l'aggravation du taux de chômage, avec près de 250 000 chômeurs supplémentaires, notamment du fait du taux de croissance négatif du PIB estimé à ' 7 % pour 2020 par le FMI et qui pourrait se révéler pire encore.
D'autre part, de l'impossibilité quasi certaine de financer un budget 2021 qui nécessite 4 milliards d'euros de financements extérieurs, une somme très difficilement mobilisable alors que la notation souveraine du pays a été dégradée en novembre par l'agence Fitch Ratings, sa perspective passant de stable à négative.
Une erreur de diagnostic fatale
Enfin, du niveau des dettes publique et extérieure, insoutenable pour l'économie. Cet engrenage de l'endettement a été causé par deux éléments majeurs.
D'abord, une erreur de diagnostic économique : en 2012, le gouvernement issu des élections législatives d'octobre 2011 a considéré que la Tunisie subissait un choc de demande, alors que le pays subissait en réalité un choc d'offre, suite aux différents mouvements sociaux liés à la révolution, nécessitant une action immédiate en faveur des entreprises, comme un report momentané de leurs paiements, pour maintenir leur compétitivité.
'? L'ENDETTEMENT DU PAYS, IL FAUT AJOUTER LES PERTES DES ENTREPRISES PUBLIQUES
L'autre élément a été l'emprunt massif, essentiellement extérieur, auquel l'?tat a recouru pour pour faire face, entre autres, à une explosion de sa masse salariale résultant des différentes augmentations de salaires ainsi que des recrutements aberrants effectués dans la fonction publique ; le tout sur fond de croissance atone et de baisse drastique du taux d'épargne nationale, passé de 23 % du PIB en 2011 à 2 % en 2020.
Il en résulte, selon une étude de l'Institut tunisien des études stratégiques, que l'encours de la dette publique a été multiplié par 3 entre 2010 et 2018, et que sa part dans le PIB a progressé de 40,7 % à 71,7 % sur la même période. En parallèle, la moyenne de la croissance annuelle du PIB était de 1,5 % sur la période 2011-2019, contre près de 5 % pour la décennie précédente.
LE FMI ASSORTIRA CERTAINEMENT SON INTERVENTION DE CONDITIONS DRACONIENNES POUR LE PAYS
Ces chiffres sont à rapprocher de l'envolée de la dette extérieure, dont la part dans le PIB est passée de 37 % en 2010, à 86 % en 2018, selon le FMI, et devrait culminer à 90 % du PIB pour 2021, selon Fitch Ratings.
Le FMI comme dernier recours
'? cet endettement, il faut ajouter les pertes des entreprises publiques, ainsi que le montant à payer pour le litige de la Banque franco-tunisienne (BFT), estimé à près de 1 milliard de dollars. Cette pression financière se prolongera jusqu'en 2025, vu les échéances de remboursements qui se profilent.
La crise sanitaire en cours et ses effets à venir poseront certainement des problèmes graves en termes de remboursement des dettes, pour lesquelles, à mon sens, on aurait dû négocier une restructuration dès les années 2015-2016, car la marge de man'?uvre était encore possible, et elle ne l'est plus actuellement.
Pour le pays, la seule voie encore possible est donc celle d'un nouvel accord avec le FMI, qui permettrait d'éviter la situation d'un « mur de la dette ». Mais il faut être conscient que l'institution assortira certainement son intervention de conditions draconiennes pour le pays.
L'économiste Michel Aglietta affirme qu' « il n'y a de monnaie légitime qu'adossée à une souveraineté », pour le cas de Tunisie, à partir de 2021, cette réflexion prend une signification vitale".
A l'UGTT, on est plus têtus qu'eux !!!
Le stylo rouge ne cesse de tracer des lignes ...
Tant que des olibrius de ce calibre seront admis à sévir, il n'y RIEN à attendre de cette malheureuse Ugtt, RIEN !!!

