
Le porte-parole de la Douane tunisienne le colonel-major Haithem Zannad a fait le bilan douanier de l’année écoulée qui a été celle des challenges.
Au micro de Hatem Ben Amara dans l'émission Yaoum Saïd sur la Radio nationale, le colonel-major Zannad a indiqué : « 2020 a été une année difficile avec plusieurs défis à relever. Elle a été l’année du démarrage du plan stratégique pour la modernisation de la douane. Nous avons été confrontés à une entrave de taille, relative à la pandémie du Covid-19, qui a sensiblement impacté les échanges commerciaux ainsi que le climat des affaires en Tunisie. Ceci a eu un impact sur la Douane et sur les recettes douanières (dont 80% sont issues de l’activité portuaire) qui a enregistré une baisse légère grâce aux efforts déployés pour se situer à près 8 milliards de dinars (près de 23% du budget de l’Etat), profitant de la diversité de ces recettes (droits et taxes douaniers, les amnisties des amendes et pénalités ainsi que pour la régularisation de la situation des véhicules, etc.) ».
Et d’ajouter : « Ces recettes sont importantes, c’est pour ça que le recouvrement de ces recettes douanières représente l’une des priorités de la direction générale, pour financer les caisses de l’Etat ».
S’agissant des retards enregistrés dans les ports tunisiens, le haut cadre douanier a estimé que le problème des ports tunisiens est un problème d’infrastructure et de gestion des conteneurs et des cargaisons qui s’y trouvent.
« Nous avons des indicateurs sur lesquels nous travaillons avec l’Organisation mondiale de la Douane, sous le contrôle de la Banque mondiale, l’un des bailleurs de fonds. Notre indice Doing Business est de 0,53 jour pour le dédouanement, donc l’attente vient avant l’intervention de la douane », a-t-il expliqué, en soutenant que l’infrastructure portuaire ne répond plus aux besoins.
« C’est pour ça qu’il y a beaucoup de conteneurs dans les ports et plusieurs bateaux en rade au large attendant leur tour pour décharger leurs marchandises. D’où la nécessité d’avoir de nouveaux mécanismes pour la gestion des conteneurs pour accroitre la productivité et retrouver une activité normale au port. C’est dans ce cadre que le ministère du Transport et la Logistique œuvre sur la concrétisation du projet du port d’Enfidha, qui va désencombrer les autres ports et leur permettre de se restructurer ».
Autre fait important, Haythem Zanned a souligné que la douane a donné la priorité à un contrôle à postériori et à distance au lieu du contrôle à priori et instantané pour encourager l’investissement et désencombrer les ports.
I.N
$ TWAHICHNEK
$ IFRAH BINA
$ -- ; c 'est ce qu'il a oublié de nous le dire , ça doit être la fatigue ..
Elle est dirigée au piff...

