
Nous fêtons cette semaine le départ de l’année 2020. Une des pires années que l’humanité a vécues.
On pourra gloser longtemps sur ce verdict en disant que c’était pire sous les guerres mondiales, par exemple. Cela est vrai, mais c’est la première fois, dans l’Histoire des peuples, depuis que l’on a commencé à écrire l’Histoire, que l’humanité toute entière est au même moment au devant d’une telle pandémie, d’une telle crise économique, d’un tel désastre. Aucun pays n’y a échappé. Tous confinés, tous menacés, tous appauvris.
Dans ce mélodrame, la Tunisie s’en sort plutôt bien. Notre situation n’a rien à voir avec celle de la Syrie ou du Liban. Le nombre de cas et le nombre de morts restent au dessous de la moyenne mondiale, nous arrivons malgré tout à nous en sortir en dépit de toutes les crises économiques et sanitaires subies durant cette année à mettre, au plus tôt, dans les oubliettes.
Pouvions-nous faire pire ? Oui ! Notre situation aurait été pire si le personnel de la Santé publique n’était pas là pour affronter le virus. Notre situation aurait été pire si le gouvernement d’Elyes Fakhfakh n’avait pas pris les mesures économiques urgentes pour sauver les entreprises et les personnes en situation précaire. Notre situation aurait été pire si la Banque centrale de Tunisie n’avait pas réduit son taux directeur.
Pouvions-nous faire mieux ? Oui ! Notre situation aurait été meilleure si la Santé publique avait plus de moyens humains et matériels. Notre situation aurait été meilleure si le gouvernement Mechichi avait pris des décisions courageuses pour aider les entreprises et les nécessiteux. Notre situation aurait été meilleure si la Banque centrale avait réduit plus rapidement et plus significativement son taux directeur.
Comme vous le voyez, il n’est pas aisé d’établir le bilan d’une année comme celle-ci. Tout dépend d'où l'on se positionne. Ce que l’on peut faire, en revanche, c’est tirer les leçons des échecs et des manquements dans l’objectif de rattraper le coup en 2021. Cela reste possible.
Pour avoir une idée de ce que nous pourrions faire, et pour que 2021 ne soit pas pire que 2020, il est important de voir ce que les autres pays ont réalisé de bien.
En Chine, premier pays à être frappé par la pandémie, on a mis en œuvre des plans de relance qui ont sauvé l’économie au point que l’on s’attend (miracle !) à une croissance positive pour 2020.
Aux Etats-Unis, la FED a mis la main à la poche, tout comme le gouvernement qui a émis des chèques aux ménages. Résultat : la croissance est de l’ordre de 33% au 3ème trimestre.
En Europe, on a oublié l’orthodoxie budgétaire, on a oublié la règle de l’endettement qui ne doit pas dépasser le PIB et on a oublié les plafonds des taux d’inflation. Dans certains pays, on a même distribué des chèques aux ménages dans l’objectif de relancer la consommation. Résultat : l’Europe s’apprête à se remettre sur pied pour une année 2021 très probablement meilleure que 2020.
Quid de tout cela en Tunisie ?
Chez nous, tout ce qui précède ressemble à du chinois. Sur le plan économique, aucun plan de relance, aucune vision sur le moyen-terme, aucun débat public sur un plan d’aides aux entreprises (sans qui il n’y ait ni nouveaux emplois, ni croissance). Pire, l’Etat (via l’impôt et la CNSS) harcèle ces entreprises pour payer leurs dus, sans se soucier de leur pérennité.
Sur le plan de la santé, les médecins sont partis par milliers cette année vers l’Europe et l’Amérique du Nord sans que l’Etat ne mette une stratégie pour retenir ces compétences. Pourtant, force est de rappeler que ce même Etat a dépensé des centaines de milliers de dinars pour la formation de chacun d’entre eux.
Que faire ? Tirer les leçons des autres pays, pardi ! Oublier l’orthodoxie budgétaire et pousser la Banque centrale à mettre la sienne en sourdine. Pousser les entreprises à recruter en leur donnant de quoi souffler ou, au minimum, en desserrant l’étau du fisc et de la CNSS. Pousser les citoyens à consommer (tunisien).
Ce qu’il faut faire, en somme, c’est un véritable plan de relance mis en œuvre par le gouvernement.
Or plutôt qu’un plan de relance, nous sommes en train de nous bagarrer les uns avec les autres. Le feu est devant la maison et nos politiques sont en train de se chamailler. On parle d’une initiative de l’UGTT pour le sauvetage politique et personne ne parle d’une initiative pour le sauvetage économique.
C’est au gouvernement, et uniquement au gouvernement, de jouer la locomotive et de mettre sur le devant de la scène un projet de plan de relance. C’est au gouvernement donner le la et de pousser les partis et le parlement à parler de ce plan de relance.
Au lieu de nous occuper de l’essentiel (éteindre le feu devant la maison), on est occupés par les chamailleries de Makhlouf et Moussi et de Saïed et Ghannouchi. Et ce sont ces chamailleries qui jouent la locomotive de l’actualité politique dans le pays, alors que ce sont nos problèmes économiques qui doivent être notre préoccupation première.
2020 était une annus horibilis (année horrible), c’est un fait, même si la Tunisie s’en tire mieux que plusieurs autres pays. Il ne tient qu’à nous pour que 2021 soit une annus mirabilis (année merveilleuse) dès lors qu’on remettra de l’ordre dans nos priorités et que l’on distinguera l’essentiel du superflu. A défaut, l’année 2021 risque d’être pire que 2020 ou, au mieux, identique.
Meilleurs voeux pour une bonne année 2021. Nous en avons tous besoin !
L'année 2020 avec son COVID/19 et cette hécatombe des peuples décimés, des nouvelles tombes creusées à la hâte et chaque jour son lot de pleurs et de chagrin, des proches qu'ils faut les enterrer furtivement, presque à la sauvette ! Des hommes et des femmes qui ont marqués l'histoire par leur bravoure par leur sagesse et actions humaines, nous n'attendons absolument rien de cette Année de malheur vivement qu'elle disparaisse.
Une Année de stigmates que l'humanité entière meurtrie.
Une Année qui ne sera pas de si tôt effacée,ni oubliée, ni regrettée.
Que la ANN'?E 2021 résorbera ce que sa précédente nous a fait subir,nous apportera un lot de consolation,en nous épargnant les malheurs de 2020.
Enfin : mes voeux de santé au staff de notre Aimé Journal B N .
à tous les commentateurs de ce journal en ligne (B N) Que l'année 2021 nous apporte santé et prospérité à notre pays et à tous nos concitoyens.
Bonne Année à tous (Manai)
P S : mes meilleurs voeux à vous Mr Nizar Bahloul et à tout le staff de B N, bonne année à vous tous.
BN : Toutes l'équipe Business News vous souhaite une bonne et heureuse année
en attendant la révolution ou la vaseline, je souhaite à tous les tunisiens de bonne volonté une meilleure année ! Tahia Tounes!
Si oui, n'attendez rien d'autre que la continuation de la chute, tout ce que le pays compte encore de civilisation continuera à mourir et à décamper...
Chômage, déliquescence de la société, pauvreté, terrorisme, en 2021 comme depuis 10 ans.
Comme disait qqn: on les attendait par devant, ils sont venus par derrière...
Abir est une dame forte, sincère et honnête face à un voyou parlementaire.
Abir Moussi se sacrifie pour sauver le pays des griffes des islamistes ,des corrompus et des hypocrites.
Il n'y aura pas de progrès au pays avant de le soigner et d'amputer le cancer des khawnjia , ses parachocs et de ses acolytes soit disant modernistes.
Soutenons Abir contre tous les bandits voleurs et surtout des faux modernistes profiteurs Tourneurs de veste.
Comme le proverbe qui dit:
Protegez-moi de mes amis mes ennemis je m'en occupe.
Nous aurions mérité beaucoup mieux que ça si nous étions gouvernés par ceux qui méritent selon une constitution bien élaborée pour le bien du pays et non pour satisfaire les intérêts des partis.
Nous osons espérer que la prochaine année sera porteuse d'espoir et de quiétude.
Bonne et heureuse année à vous aussi Mr Bahloul et à tous mes chers camarades.
Un grand salut aussi à toute l'équipe de B.N et remerciements sincères pour nous offrir cet espace de bavardages utiles, constructifs, instructifs et fructueux.
Bonne soirée à tous.
Le TRAVAIL à défaut DEHORS !
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