alexametrics
mercredi 24 avril 2024
Heure de Tunis : 21:01
Dernières news
Bouderbala : On ne m’a pas bandé les yeux contrairement à ce qu'a dit l'épouse de Bhiri !
04/01/2022 | 15:08
4 min
Bouderbala : On ne m’a pas bandé les yeux contrairement à ce qu'a dit l'épouse de Bhiri !

 

Le bâtonnier des avocats, Brahim Bouderbala, a démenti la rumeur disant que l’épouse de Noureddine Bhiri, Saïda Akremi, a affirmé que les forces de sécurité lui avaient bandé les yeux lors de la visite qu’il a effectuée sur les lieux où a été placé le dirigeant d’Ennahdha en résidence surveillée.

« On ne m’a pas bandé les yeux ni demandé de laisser ma voiture, j’avais toute la liberté de faire ce que je veux cela dit je ne saurai reconnaître les lieux dans la mesure où je m’y rendais pour la première fois. J’ai rencontré Noureddine Bhiri et je suis resté avec lui trente minutes pendant lesquelles il m’a parlé des circonstances de son placement en résidence surveillée. Comme vous le savez la résidence surveillée est ce qu’elle est même si on vous place dans un château, il a parlé d’arrestation violente et de confiscation d’un téléphone », a assuré Brahim Bouderbala lors de son intervention, ce mardi 4 janvier 2022 sur Shems FM.

 

« Il m’a livré les conditions de son arrestation et son ressenti, il a le droit de bénéficier de tous ses droits et notre position de principe consiste à dire que la résidence surveillée est inconstitutionnelle et nous nous tenons à cette position. La justice doit assurer son rôle, et dire qu’elle ne l’a pas fait n’est pas normal à moins qu’il n’y ait une volonté politique dans ce sens. Le dossier doit être examiné, le parquet relève du ministre de la Justice et c’est ce dernier qui devait donner ses instructions pour que soient prises certaines mesures spécifiques », a-t-il ajouté.

 

 

Taoufik Charfeddine a assuré qu’il avait donné lui-même des consignes pour que Noureddine Bhiri bénéficie d’un traitement digne et respectable, pour qu’on mette à sa disposition tous les moyens de prise en charge. “J’ai appelé le bâtonnier et j’ai coordonné avec lui pour qu’il puisse rendre visite à Noureddine Bhiri. J’ai aussi pris contact avec son épouse. Nous l’avons autorisée à le voir, ainsi que son fils. Nous lui avons proposé de ramener avec elle le bâtonnier des avocats ou le président de la section régionale de l’ordre des avocats à Bizerte. Nous lui avons, également, proposé de renforcer son équipe médicale avec le médecin de son choix. Après avoir rempli toutes les conditions, elle a inventé un prétexte, pour ne pas le voir. Cela reste aussi son droit”. Au final, le ministre a indiqué qu'il est possible que le dossier soit déféré devant la justice.

Quant au Parquet, le bureau de communication du Tribunal de première instance de Tunis a exprimé l'étonnement du parquet au sujet des déclarations du ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine, relatives à la perturbation des procédures au niveau du ministère public dans l’affaire d’obtention de cartes d’identité tunisiennes par un couple syrien.

D’après un communiqué publié ce matin par l’agence Tunis Afrique Presse, le bureau de communication a affirmé que le parquet étudie l’affaire avec professionnalisme et dans le cadre du respect des procédures. « Il a ouvert une enquête quatre jours après l’acquisition du rapport d’enquête complémentaire élaboré par les services de lutte contre le terrorisme et le crime organisé », a ajouté la même source.

 

Le bureau a rappelé que le dernier paragraphe de l’article 16 du code de procédure pénale disposait : « Les officiers de police judiciaire sont toujours dessaisis dès que le procureur de la République, son substitut ou le juge d'instruction se saisissent de l'affaire. Ils doivent leur remettre sur-le-champ l'inculpé ainsi que les procès-verbaux et les pièces à conviction ».

 

L’enquête, selon le bureau de communication du tribunal, a indiqué que le couple syrien a obtenu deux certificats de nationalité alors que Noureddine Bhiri était à la tête du ministère de la Justice. L’obtention des attestations de résidence et des passeports a eu lieu alors que Ali Laârayedh était à la tête du ministère de l’Intérieur. L’enquête a, également, indiqué l’implication de Fathi Baldi dans cette affaire. L’homme ayant obtenu ces documents fait l’objet d’une enquête pour actes terroristes commis à l’étranger.

 

En vue de ces éléments, le ministère public a, donc, chargé le pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme de l’affaire à la date du 22 décembre 2021. Le représentant du ministère public auprès du pôle a ouvert une enquête à la date du 24 décembre 2021 en vertu des articles 33 et 34 de la Loi organique n° 2015-26 du 7 août 2015, relative à la lutte contre le terrorisme et à la répression du blanchiment d’argent.

 

M.B.Z

 

 

 

04/01/2022 | 15:08
4 min
Suivez-nous
Commentaires
MISSAOUI
Peut etre
a posté le 04-01-2022 à 16:00
mais il faut dire que tes yeux sont déjà bandés
Adar
Impolitesse prouvée
a posté le à 18:33
Respectes au moins l'âge de ce monsieur'?'. Tes yeux peuvent être un jour bandés '?' qui peut le savoir '?'..
AR
La parade !
a posté le 04-01-2022 à 15:29
On lui a bandé le nez et non les yeux, et c'était nécessaire pour des raisons sanitaires, covid oblige, donc, ni mensonges ni démenti et tout le monde est content ! Elle n'est pas belle la parade ?
veritas
Bande de menteurs
a posté le 04-01-2022 à 15:27
La femme son épouse son frère mais la secte a qui appartient ce beau monde qui joue la sainte vierge n'en parlons pas '?'maintenant les tunisiens savent tout ils ne sont plus dupe et ignorent comme entre 2011 et 2021.