La députée et présidente de la Commission des libertés individuelles et de l’égalité (Colibe), Bochra Belhaj Hmida, a déclaré ce mercredi 19 septembre 2018 à Jawhara FM, que le bloc de la coalition nationale pourrait atteindre les 50 députés d’ici le 2 octobre et que leur but principal est de créer une force au sein de l’ARP.
Elle a par la même occasion tenu à expliquer qu’il fallait arrêter de nommer ce bloc «le bloc de Youssef Chahed» étant donné qu’ils ne le considèrent pas comme un sauveur. Selon ses dires, la vision du chef du gouvernement s’adapte plus avec les besoins actuels de la Tunisie.
La présidente de la Colibe a affirmé que s’il était judicieux de changer le gouvernement maintenant, elle aurait été la première a défendre cette cause. « Le problème réside principalement au sein des partis politiques et non au sein du gouvernement » a-t-elle ajouté.
Bochra Belhaj Hmida a notamment salué le rôle qu’a joué BCE en 2011 pour avoir contribué à assurer des élections démocratiques et libres en Tunisie. Elle a précisé que le fait d’avoir quitté BCE ne signifie pas qu’elle est contre lui mais que ce n’est qu’une continuité de ce qui a précédé.
Elle a, en l’occurrence, exprimé sa joie d’apprendre que la députée du bloc parlementaire de Nidaa Tounes, Amira Zoukeri, a démissionné. Selon ses dires, le bloc de la coalition nationale serait ravi de voir une femme avec ses capacités rejoindre ses rangs.
F.J
Commentaires (4)
CommenterStabilité
Elle a raison
L'échec de la théorie d'une stabilité avec une classe politique opportuniste qui mise tout sur Youssef Chahed
Seule Madame Abir Moussi remettra véritablement la stabilité politique et le pays en marche