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Béji Caïd Essebsi : Si quelqu'un veut remplacer Habib Essid, ce n'est certainement pas le président de la République
16/04/2016 | 10:58
1 min
Béji Caïd Essebsi : Si quelqu'un veut remplacer Habib Essid, ce n'est certainement pas le président de la République

Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a indiqué, dans une interview accordée  hier, vendredi 15 avril 2016, à BBC Arabic que le gouvernement n’est pas en crise et que le chef du gouvernement, Habib Essid, est à la hauteur de ses responsabilités.

 

Il a précisé que le chef du gouvernement est le candidat de Nidaa Tounes et que « si il y a quelqu’un qui veut remplacer Habib Essid par un autre chef du gouvernement, ce n’est certainement pas le président de la République ».

 

Le président a précisé, en outre, qu’il n’a pas l’intention de présenter une initiative pour amender la Constitution. Il a souligné que son rôle est de garantir le respect de la Constitution et que, même s’il n’y voit pas d’inconvénient, il ne présentera, lui-même, aucune initiative en ce sens.

 

« En Tunisie, nous sommes dans un système hybride, ni totalement parlementaire, ni présidentiel et celui qui est assis entre deux chaises, est assis par terre » a déclaré Béji Caïd Essebsi, « cela dit ce n’est pas dans les prérogatives du président de la République de demander que la constitution soit amendée, lui qui doit veiller à ce qu’elle soit respectée » a-t-il ajouté.

 

M.B.Z

16/04/2016 | 10:58
1 min
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Commentaires (10)

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Salima
| 17-04-2016 07:56
Pourquoi vouloir changer Hbib essd . Il est a l ecoute de ses deux cheikhs et particulièrement du grand boss Ghanouchi , tout le monde le sait et tout le monde l a compris , en TUNISIEet , il.ne se passe rien sans sa bénédiction ni son accord .

Professeur de droit
| 17-04-2016 02:30
jamais abordé par le Président, depuis son élection, le plus déterminant pour l'avenir de la Tunisie, et il ne récolte que huit commentaires!!! Dans quel environnement d'ignorance vivons-nous?

XM
| 16-04-2016 16:47
J'ai remarqué que différents milieux ont demandé la démission d' Essid, la seule qui veule qu'il reste c'est Ennahda parce que ça lui convient une situation graduée ou bloquée,donc Essid pour elle c'est sur mesure.

Citoyen
| 16-04-2016 16:20
Il aurait été plus courageux et dans l'intérêt du pays de changer H ESSID qui a montré ses limites à tous les niveaux et qui mérite par ailleurs de prendre soins de sa santé et ne pas se la jouer à la Ben Ali. Le pays a besoin d'homme d'Etat qui osent et qui n'ont pas à caresser les Partis dans le sens du Poil. Dommage pour le Vote Utile qui s'avère être un gaspillage, Un Zenaidi ou un Nebli aurait mieux gérer cette 2ème république . Khadha Wa Kadar

7ay
| 16-04-2016 14:17
quand une équipe est en faillite le fusible est l'entraîneur. Mais ce n'est sûrement pas la solution. On voit que les mêmes entraîneur chassés chez les uns réussir à merveille chez les autres.
Dans l'environnement Tunisien, même un chef de gouvernement importé du ciel ne réussira pas car le problème n'est pas là. Ce Multi partisme ou lobbys qui gangrènent le pays, et le souci devient: qui l'emportera mais pas l'intérêt du pays

Jaballah
| 16-04-2016 13:00
Ça n'est pas le Président de la République qui décide sur ce plan C'est la conjoncture qui impose le limogeage de Hbib Essid.

Essid DEGAGE!

Hatem jemaa
| 16-04-2016 12:32
Constitutionnellement c'est à l'ARP d'évaluer l'action du gouvernement. Le Président de la République ne doit pas intervenir dans ces questions. Concernant la réforme de la constitution, le Président de la République est clair, il ne l'initiera pas bien qu'il en ait la possibilité et la conviction de son utilité

kameleon78
| 16-04-2016 11:47
Le problème n'est pas Habib Essid, je pense qu'un autre premier ministre connaîtrait les mêmes problèmes. Le souci majeur de notre pays c'est ce système bâtard, ce système parlementaire qui empêche le pays d'avancer, c'est le système voulu par Ghannouchi et ses complices pour paralyser toute gouvernance sans passer par le parti islamiste, dans ces conditions nous sommes bloqués pour longtemps, nous sommes au bord de la faillite économique et financière et le gouvernement doit attendre le bon vouloir des députés pour avancer.

hadou
| 16-04-2016 11:35
tous dabord et avant tous,il faut dissoudre ennahtha qui est une secte qui veut detruire la tunisie..et puis vivement un dictateur qui imposera une marche forcée..certe avec moins de libertés mais c'est ce que mérite le tunisien....

Karim
| 16-04-2016 11:17
"celui qui est assis entre deux chaises, est assis par terre", j'en comprends que les deux chaises dont parle BCE sont la présidence du gouvernement et la présidence de la république et BCE voudrait s'assoir sur les deux, il n'a pas encore compris que la politique du zaim suprême est révolu, ce régime hybride est celui qui convient le mieux pour ne pas rebasculer dans le totalitarisme et le culte personnel.