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Bassem Ennaifer : 81.189 fonctionnaires partiront à la retraite d'ici 2027
13/10/2023 | 09:22
3 min
Bassem Ennaifer : 81.189 fonctionnaires partiront à la retraite d'ici 2027


Le professeur en économie et analyste financier, Bassem Ennaifer a indiqué que la masse salariale enregistrera une baisse durant la période 2023-2027. Il a expliqué cela par le départ à la retraite de 81.189 fonctionnaires publics d'un total égal à 645.922, soit 12,4% du nombre de fonctionnaires publics.

S’exprimant le 13 octobre 2023 durant « Expresso » de Wassim Ben Larbi sur Express Fm, Bassem Ennaifer a précisé que la Tunisie ne comptait pas recruter le même nombre de fonctionnaires afin de les remplacer. Ainsi, la masse salariale représentera moins de 12% du PIB tunisien et dépassera les attentes du Fonds Monétaire International (FMI). Il a, par ailleurs, mis l’accent sur l’importance de la coopération internationale en raison des programmes de développement non-conditionnés et dont la Tunisie pourrait profiter. Ces programmes permettent d’améliorer la résilience de l’économie et de concrétiser la volonté de développer et de réaliser une croissance économique.

« En 2024, il sera difficile de voir le FMI évoqué dans la loi de finances… Avec tout ce qui s’est passé, nous ne pouvons pas voir cela… La politique adoptée est celle du non-recours au FMI… Il y a la Banque mondiale qui finance des projets d’infrastructure… En 2022 nous avons reçu un financement de sa part… Il y a des organisations qui ont, historiquement, aidé la Tunisie, à savoir l’AFD, la GIZ et la KFW. Elles sont présentes dans chaque budget », a-t-il dit.

Bassem Ennaifer a expliqué que la balance commerciale de la Tunisie avait enregistré une baisse au niveau des importations. De plus, le prix du pétrole s’est stabilisé et ceux des produits alimentaires ont enregistré un recul. Il a indiqué que les revenus du secteur touristique avaient enregistré une somme record. L’analyste financier a, également, mis l’accent sur la question du service de la dette et de sa valeur conséquente. Par ailleurs, il a précisé que les avoirs en devises n’étaient pas la propriété de l’État. Il s’agit de l’argent en devise en Tunisie y compris les avoirs en devises propriétés des banques. Il a assuré que le prêt syndiqué en devise contracté par la Tunisie auprès des banques tunisiennes à la date du 10 octobre ne représentait pas un danger et qu’il n’y avait pas de risque à ce sujet.

Bassem Ennaifer a estimé que les prix des produits alimentaires pourraient continuer à augmenter. Citant l’exemple de la Turquie, il a expliqué que le maintien d’un taux d’intérêt bas malgré la hausse de l’inflation conduisait à un taux d’intérêt réel négatif. Il s’agit d’un phénomène pouvant nuire à l’économie. Il a indiqué que la politique monétaire devait œuvrer afin que le taux d’intérêt soit influencé par le taux d’inflation, notamment le taux d’inflation sous-jacent. Ainsi, le taux d’intérêt actuel pourrait être maintenu pour une période plus longue que prévu. Une bonne saison touristique, la hausse des transferts des Tunisiens résidents à l’étranger et le retour de la production du phosphate pourraient améliorer le taux de croissance et contribuer à la baisse de l’inflation en 2024. Néanmoins, il ne s'agira pas d'une année de boom des investissements. 


S.G

13/10/2023 | 09:22
3 min
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Commentaires
takilas
Ce n'est pas suffisant
a posté le 13-10-2023 à 21:41
Avec les recrutements par dizaines de milliers dans la fonction publique à Tunis la capitale et ce pour servir, donnant-donnant, aux propagandes de nahdha.
Par voie de conséquence l'économie tunisienne s'est nettement dégradée et le pays s'est vu obligé de s'endetter auprès des banques "mondiales" pour que le pays devienne pratiquement.....colonisé comme planifié lors de la mascarade du printemps arabe et envisager de se frayer un chemin vers le pétrole libyen.
Sami
Et alors
a posté le 13-10-2023 à 19:44
Et l'état dans tout ça ! En sortira il gagnant .les salaires vont se transformer en pensions de retraite et on n'est pas sorti de l'auberge .la diminution du nombre des fonctionnaires va affecter les recettes des caisses sociales .il y a donc un cercle vicieux dont on ne pourra sortir que par la création des richesses en développant les investissements .
habib
falsifiés
a posté le 13-10-2023 à 10:44
sans oublier les milliers de recrutés avec des diplômes délivrés par ennakba.
Svr
Pas de remplacement
a posté le 13-10-2023 à 10:15
Les 80000 doivent être recrutés à l'armée, armée de terre, de l'air et la marine...
Des ingénieurs, des médecins, que le pays aura besoin dans les années futur...
Un pays faible est une proie facile pour les prédateurs...
Regardez comment l'Algérie se fait respecté....
Citoyen_H
NON. AUCUN RAPPORT AVEC LA FAIBLESSE !!!!
a posté le à 16:31
"Un pays faible est une proie facile pour les prédateurs... "

Absolument, non,
Par contre, pour un pays regorgeant de vendus, de rkhass et de traitres, tel que nôtre, c'est oui.
Le patriotisme a, depuis 2011, déserté la NATION.
C'est à ce niveau ou réside le plus grand danger !!!

Jean Neymar
Partiront
a posté le 13-10-2023 à 09:38
@BN :Partirons à la fin (s),vous êtes sûr?