L'Observatoire national de la sécurité routière a indiqué, dimanche 3 novembre 2024, que le nombre d'accidents de la route enregistrés jusqu'au 31 octobre 2024 a diminué de 10,36 % par rapport à la même période de l'année précédente.
Au cours de cette période, 4.500 accidents ont été enregistrés, entraînant la mort de 968 personnes, un chiffre en baisse par rapport à la même période en 2023, où 1.003 décès avaient été enregistrés.
Quant au nombre de blessés, il a également diminué de 10,15 % fin octobre, passant de 6.914 en 2023 à 6.212 pour la même période de l'année en cours.
L’inattention et le manque de vigilance sont les principales causes des accidents, représentant 43,04 % des cas, suivis par l'excès de vitesse, responsable de 14,82 % des accidents, et le non-respect des passages piétons, avec un taux de 7,58 %. En ce qui concerne les accidents mortels, la vitesse est la principale cause, représentant plus de 30 % des décès, suivie de l'inattention, responsable de 29,44 % des cas.
S.H
On le faisait bien auparavant, alors pourquoi ne pas réintroduire cet usage, en prenant garde toutefois de ne pas réintroduire celui du "bakchich" et de la corruption.
Le meilleur système serait celui de poser des radars de détection pour un franchissement abusif d'un feu rouge ou d'un stop obligatoire, d'une ligne continue (particulièrement dans les virages) ou là où il y a vraiment danger de collision (passage à niveau, montée abrupte ou rétrécissement de la chaussée, etc.)
Faudra-t-il que l'automobiliste tunisien se sente épié en permanence par des outils électroniques pour qu'il adopté finalement le "code de la conduite" qui lui fait trop souvent défaut ?
Toutes ces infractions valaient procès verbal, suspension de permis de conduire et convocation au tribunal pour certains manquements au respect du code de la route.
Alors pourquoi ne pas réintroduire ces usages qui avaient fait leurs preuves dans le temps, en évitant la "réintroduction" de l'usage des pots de vin et autres "bakchichs" systématiques.
Alors, rien qu'en plaçant des radars (tout comme ceux qui évaluent la vitesse excessive ou le manque de port de ceinture) et qui se déclenchent dès qu'on grille un feu rouge ou qu'on ne respecte pas un passage piéton (correctement signalé) les caisses de l'état seraient remplies en un rien de temps avec la pluie d'amendes qui en résulterait.
Il serait souhaitable également de réintroduire la surveillance de la circulation par des brigades motorisées.
C'est terrible à dire mais faudra-t-il que l'automobiliste tunisien se sente "pisté" en permanence par des systèmes de surveillance électronique sur les routes pour qu'il se comporte correctement et adopte un "code de la conduite" qui lui fait trop souvent défaut.