
Le secrétaire général adjoint de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, Fakhri Smiti, a annoncé la suspension du boycott de la correction des examens des épreuves du baccalauréat.
« Des collègues ont été persécutés d’où l’annonce du boycott… Le ministre s’est engagé à leur rendre justice et à résoudre le problème… Il y a eu une enquête administrative et financière, mais qui n’a abouti à rien », a-t-il déclaré à la date du 1er juin 2022 au micro de Mosaïque FM.
Fakhri Smiti est, également, revenu sur l’interdiction aux enseignants chargés de surveiller le déroulement des épreuves du baccalauréat d’être en possession d’un téléphone à l’intérieur des lycées. « Personnellement, je suis favorable à cette mesure. Nous en avons marre des fuites d’examens ! Néanmoins, le ministère connaît l’identité des responsables. Je soutiens cette décision à condition que le ministre de l’Education démissionne à la première fuite enregistrée. Il connaît les responsables… Le ministère de l’Education avait identifié des réseaux derrière de telles choses, mais n’a pas pris de décision ! », a-t-il ajouté.
Pour rappel, le secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, Lassâad Yaâcoubi, avait expliqué dans une déclaration médiatique du 30 mai 2022 que l’annonce du boycott résultait du conflit entre des enseignants. Par la suite, l’une des parties de ce conflit a été illégalement nommée directrice puis illégalement nommée illégalement chef de service au commissariat de l’Éducation à Tunis II pour ensuite prendre un congé maladie de longue durée. Entre-temps, elle aurait ordonné l’ouverture d’une enquête contre le reste des enseignants. Ils ont été convoqués par le conseil de discipline.
S.G

Inutile de tourner autour du pot, vos menaces de boycott des corrections du baccalauréat se sont révélées "suicidaires" au regard des idéaux supposés du syndicalisme ouvrier et surtout impopulaires à un degré jamais atteint auparavant.
Vous n'êtes qu'une bande de social-traitres, engoncés dans des conflits personnels stériles qui révèlent de plus en plus au grand public la guerre des "petits égos" qui se déroule entre des dirigeants syndicaux qui ne sont pas du tout à leur place, guerre qui n'intéressent plus grand monde et de moins en moins la classe ouvrière qu'ils sont sensés représenter et défendre.
A la place du bureau exécutif de l'UGTT, je présenterai la démission en bloc de tous ses membres et appellerai à de nouvelles élections pour la désignation de nouveaux responsables. Avec, bien entendu, interdiction totale pour tous les anciens dirigeants de s'y présenter. Il n'ont rien fait de concret depuis leur nominations, ce n'est vraiment pas maintenant qu'ils apporteraient quelque chose de nouveau, de concret et de positif.
Ayez le courage de faire votre "25 Juillet", balayez tous les corrompus et "incrustés" du syndicat, dépoussièrez vos statuts et changez foncièrement le fond et la forme de votre représentativité, vous y gagnerez en notoriété, honnêteté et respect.