Le député du Bloc National, Ayachi Zammel, a souligné l’importance de trouver une solution à la crise actuelle. « Nous avons été élus par le peuple pour un mandat de 2019 à 2024. Nous avons été choisis pour représenter les différentes catégories du peuple », a-t-il déclaré.
Invité le 1er octobre 2021 par la radio Express FM, Ayachi Zammel a rappelé qu’un groupe de députés avait décidé de s’introduire dans l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) à la date du premier jour de la session parlementaire 2021-2022 (le jour même de son passage radio).
« J’ai décidé de ne pas participer à cette initiative ! Il y a des campagnes de mobilisation et d’incitation à l’encontre des députés ! Je me rendrais à l’ARP la semaine prochaine ! », a-t-il révélé.
L’élu a expliqué que des députés, adhérant au communiqué du 29 septembre 2021, se sont rétractés. « Nous pouvons opter pour d’autres moyens technologiques tels que la tenue de réunion à distance », a-t-il poursuivi.
Ayachi Zammel a précisé qu’une réunion entre plusieurs élus aura lieu, le 1er septembre 2021, afin d’établir une feuille de route de préservation et de défense de la légitimité électorale.
« L’appel aux députés à reprendre leur fonction à l’occasion de la session parlementaire 2021-2022 a été lancé dans le but d’éviter les divisions… Personnellement, je ne suis pas prêt à participer dans la division du peuple ou à porter atteinte à l’unité nationale », a-t-il affirmé.
Le député a expliqué qu’il a le devoir de défendre la légitimité et de préserver l'État par les moyens légaux et constitutionnels. « J’avais critiqué la dégradation de la situation au sein du parlement à travers mes interventions durant les plénières et dans les passages médiatiques », a déclaré le député.
Par ailleurs, Ayachi Zammel a expliqué qu’il soutenait la majorité des décisions annoncées par le président de la République. « Le désaccord porte sur les moyens d’exécution… Il y a plusieurs moyens à cela qui pourraient nous éviter de soritr du processus démocratique », a-t-il dit.
Au sujet de la nomination de Najla Bouden au poste de cheffe du gouvernement, Ayachi Zammel a rappelé que la femme tunisienne mérite d’occuper les hautes fonctions de l’Etat.
« Najla Bouden fait face à de grands défis socio-économiques. Nous aurions préférés une première femme à la tête de l’exécutif avec plus de prérogatives », a-t-il ajouté.
Le député a affirmé que la réinstauration du Parlement permettra d’octroyer un vote de confiance au nouveau gouvernement, chose qui attribuera une légitimité à ce dernier.
Pour rappel, Yadh Elloumi avait publié une liste comportant 88 noms de députés. Ces derniers s'étaient mis d'accord pour forcer l'entrée à l'ARP à la date du 1er octobre 2021.
S.G
C´est uniquement par la traitrise des députés, leur passivité et manque de volonté pour défendre l´ARP , que la Dictature des militaires a pu s´installer!
C'est la honte d'avoir des citoyens de ce niveau et de cette mentalité sur nos terres .
La confusion est à son summum, c'est pas la peine d'en rajouter !
Licenciement: 2021.
Cause: mauvais rendement.
Conseil: changez d'activité !!!