
Le chef du gouvernement désigné, Elyes Fakhfakh s’est réuni, ce lundi 3 février 2020, avec les partis et les blocs parlementaires concernés par la formation du gouvernement pour examiner le document contractuel révisé.
Ont été présents à cette réunion, le chef du bloc parlementaire d'Ennahdha, Noureddine Bhiri, le secrétaire général d’Attayar, Mohamed Abbou, le chef du bloc parlementaire d'Al Karama Seif Eddine Makhlouf, le secrétaire général du mouvement Echaâb, Zouheir Maghzaoui, le secrétaire général de Tahya Tounes, Slim Azzabi, le président du parti Al Badil, Mehdi Jomâa, le représentant de l'UPR Adnen Ben Brahim, le secrétaire général de Nidaa Tounes, Ali Hafsi et la représentante d’Afek Tounes Rym Mahjoub.
Suite aux négociations, les présents se sont accordés à traiter positivement avec le document contractuel sans le signer. Ils ont, tout de même, présenté des propositions supplémentaires. Au final, les représentants des partis réunis ont convenu de terminer la version finale du document dans les plus brefs délais pour passer aux négociations concernant la composition gouvernementale.
Le parti Ennahdha reste attaché à un gouvernement d’union nationale
A l’issue de cette réunion, le chef du bloc parlementaire d’Ennahdha, Noureddine Bhiri a indiqué que le mouvement est attaché à un gouvernement d’union nationale en faisant prévaloir l’intérêt supérieur de l’Etat. « Nous avons discuté avec Elyes Fakhfakh, en lui faisant part de nos propositions autour du document contractuel. Nous avons traité d’une manière positive avec lui, et nous voulons que la signature de ce document soit le couronnement du processus de négociation ». Il a souligné que le seul point de discorde demeure la nature du gouvernement. « Nous voulons d’un gouvernement ayant un large soutien parlementaire afin de pouvoir passer les lois et installer la Cour constitutionnelle. Ennahdha ne veut pas d’exclusion, sauf pour celui qui s’exclut lui-même ».
Al Karama refuse la participation de Qalb Tounes et de Tahya Tounes
Le chef du bloc parlementaire Al Karama, Seif Eddine Makhlouf, a assuré, dans une déclaration médiatique, que la réunion a été dédiée aux concertations autour du document contractuel, soulignant que toutes les parties présentes ont fait part de leurs propositions dans ce sens. « Toutefois, la Coalition Al Karama refuse la participation à un gouvernement composé de Qalb Tounes et de Tahya Tounes. C’est une question de principe », a-t-il indiqué, précisant que la réunion n’était pas dédiée à la signature du document, mais plutôt à l’approfondissement des concertations.
L’UPR : nos propositions n’ont pas été prises en considération
S.H
La dissolution de l'assemblée ne suffit pas. Il faut abolir cette constitution débile de 2014 !!!
Car lorsque ça ne va pas, il n'y a pas mieux que de rebattre les cartes, pour un nouveau départ !
Cela aura au moins le mérite de la clarté et de la simplicité !
Et foin des tiraillements et des fuites en avant irresponsables de tout un chacun.
Il faut vite couper l'herbe sous le pied de celui et de ceux qui veulent rejeter sur l'autre la responsabilité de l'échec de la formation du gouvernement Fakhfakh sous prétexte de refuser l'exclusion d'un parti pestiféré si ce n'est d'un autre vérolé !
Parlons peu mais parlons bien : les islamistes tiennent à ce que TOUS(*) les partis soient partie-prenante dans le gouvernement. . .à condition qu'ils soient eux-mêmes l'élément dominant, et ce dans le souci de diluer leur propre responsabilité quand viendra l'heure des (règlement de) comptes : si l'action du gouvernement est un succès, même plus au moins convaincant, ils diront que c'est grâce à eux !
Et si le gouvernement fait faillite, les islamistes ne manqueront pas d'en rejeter la responsabilité sur les autres. . .avec lesquels pourtant, ils faisaient partie de la même équipe !
Que KS, de grâce, siffle la fin de la récré, et aujourd'hui avant demain !
Maxula.
(*) ouehda watanya (yaatihom d'nya) !