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Atide relève plusieurs violations du silence électoral
06/05/2018 | 15:06
3 min
Atide relève plusieurs violations du silence électoral

 

Atide, Association tunisienne pour l'intégrité et la démocratie des élections, a publié un rapport préliminaire sur les infractions constatées par ses observateurs.

 

Ainsi, selon Atide, les élections ont démarré avec un retard allant de 10 à 50 minutes dans plusieurs bureaux de vote, notamment ceux de Tarek Ibn Zied et le centre de Bab Chamali qui se trouvent à Sousse. Elles ont été retardées au centre de vote de Abderrahmen Mami à la Marsa, où les forces de sécurité sont intervenues avant le passage du chef du gouvernement, pour s’assurer que son nom se trouve sur la liste. Ils ont ouvert l’urne et consulté les registres d’électeurs avant le commencement des élections.

 

En outre, l’association explique que certains bureaux de vote n’étaient pas prêts à temps. Elle cite comme exemple ceux de Abderrahmen Mami à la Marsa, Sidi Achour à Nabeul, 2 mars à Nabeul et Ettahrir à Msaken. Certaines listes d’électeurs manquaient dans plusieurs centres de vote, notamment celui d’Erriadh à Mourouj 3 (Ben Arous). L’association a remarqué une erreur dans le dispatching des listes d’électeurs entre des bureaux de votes à la Cité Ennassim à Gafsa. L’erreur a été découverte après le vote de 9 électeurs.

Autres infractions, certains membres de bureaux de vote ne portaient pas leurs badges (ceux de Djerba Midoun et Souk El Ahad à Sousse). Certains observateurs ont été empêchés d’accomplir leur rôle dans les cours des centres de vote (ceux d’Essourour 2 Kasserine, Cité Ettadhamen El Joufia Monastir).

 

Atide a observé une violation du silence électoral. A Fouchena 1 (Ben Arous), on a continué à distribuer des tracts dans les environ des bureaux de vote, portant le nom de la liste 6. Il en est de même à Gabès, où on a distribué les flyers de listes de Echerâa et de Ettayar démocratique, ainsi que ceux des listes de Nidaa Tounes et du parti Al Moubadra à Sousse à Sahloul. Les mêmes faits sont constatés au centre 2 mars de Sidi Bou Saïd avec la liste El Manara et à Tunis 1 à la Cité Ettahrir.

A Sousse au bureau de vote de Al Habibia Ouadi el Kharoub, des députés d’Afek Tounes ramenaient des citoyens aux bureaux de vote et les encourageaient à voter pour eux. Il en est de même au centre Al Akhleq Hamam Sousse où la liste 4 orientée les électeurs, au centre de Bir Chlouq à Nabeul 1 où c’est la liste 11 qui le faisait, au centre Habib El Karma où la liste du Front populaire et une autre indépendante, le faisaient.

Au centre de Zouaouine (Bizerte), Ennahdha distribuait des tracts devant les bureaux de vote. Il en est de même pour la liste 2 au centre de Echeriaat Bouchrai à Nabeul 2. Au Kef, une voiture portant le numéro 3 de la liste d’Ennahdha tournait au tour du centre de 2 mars. Au centre d’El Manjem, des électeurs ont été approchés en se faisant passer pour des instituts de sondage puis les ont encouragé à voter pour Nidaa Tounes.

A Kairouan, Nidaa Tounes distribuait des flyers dans une voiture qui s’est positionnée près du centre Al Anouar.

A Kasserine, les candidats ont essayé d’influencer les électeurs au centre Charguia. Au centre de Sbitala Al Ghabet, c’est une débutée Ennahdha qui le faisait devant le bureau de vote. Il en est de même au centre de Raoued (Ariana) où des représentants d’Ennahdha tenter de le faire dans la cours. A Djerba, Ennahdha continuait sa campagne électorale au centre de Houmet Essouk.

 

I.N

06/05/2018 | 15:06
3 min
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Commentaires (2)

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aoc
| 07-05-2018 07:02
Une belle liste d'infraction a été dressée. Mais quelles seront les sanctions pour les partis pour lesquels ces infractions ont été commises ?

Il faudrait faire payer le candidat tête de liste qui a envoyé ses troupes, en argent ou par disqualification, pour qu'ils commencent à prendre le règlement au sérieux.

takilas
| 06-05-2018 15:21
Ils veulent coloniser Tunis coûte que coûte.
C'est des malades et des envahisseurs qui croient que d'habiter et dominer Tunis qu'ils ont pris une revanche sur leur destin et celui de leurs grands parents, et que d'avoir banni et renié leurs régions est une réussite sociale. Des complexés qui ne savent s'attaquer qu'aux originaires de Tunis et d'habiter Tunis par millions d'habitants.Pour cela ils retrouvent toutes sortes alibis et de mensonges pour aller habiter à Tunis et rien qu'à Tunis ; ils ne se considèrent citoyens qu'en habitants Tunis.
Nest-ce pas le signe révélateur d'un sous développement ?