
Le président de la République, Kaïs Saïed s'est rendu dans la nuit du vendredi 25 octobre 2024, au centre de la capitale, où il a inspecté l'état d'avancement des travaux de rénovation de la maison de la culture Ibn Khaldoun.
Le chef de l’État a constaté, d'après la vidéo publiée hier soir par les services de communication de Carthage, plusieurs défaillances, auxquelles il a souligné la nécessité de remédier rapidement, il a inspecté les pièces et les espaces un par un et s’est montré très insatisfait par la qualité des travaux appelant à remédier très vite à la situation.
Kaïs Saïed s’est ensuite rendu aux places Barcelone et Mongi-Bali et a ordonné leur réaménagement sur le modèle de la place Pasteur. Il a notamment évoqué la nécessité de régler définitivement le dossier des biens immobiliers des étrangers qui tombent en décrépitude et menacent la sécurité des passants au centre-ville.
Le président de la République s’est enfin dirigé vers le siège du ministère de l'Intérieur où il a rencontré le ministre de l'Intérieur, le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur chargé de la sécurité nationale et un certain nombre de responsables sécuritaires.
Il a insisté, à cette occasion, sur la nécessité de redoubler d'efforts pour lutter contre tous les types de criminalité et faire respecter la loi.
M.B.Z


Ce n'est pas à un président d'aller sur le terrain devant les caméras mais à ses ministres qui sont payés justement pour faire avancer les projets et pas enfermés dans leur bureaux climatisés !
Une faible croissance de notre PIB :
- signifie que notre monnaie va être fortement dépréciée,
- signifie une crise de devises,
- signifie que le fardeau de la dette est insoutenable,
- signifie des factures alimentaires impayées,
- signifie une inflation des produits importés comme le café, la viande, le sucre, le thé, etc.
Et que fait notre Président de la République? Il fait le contrôleur de Chantiers de bâtiment
Pour ceux qui ne le savent pas: c'est entre autres le FMI et la banque mondiale qui mesurent la croissance de notre PIB. De ce fait il faut éviter d'insulter les pays dont on a besoin d'une façon explicite ou implicite....
KS est victime de son poste de pouvoir, il n'a plus les pieds sur terre, il se prend pour le plus grand, le plus fort et le plus intelligent. Ceci est un signe du début de sa fin politique.
Il s'agit, je pense, de montrer aux citoyens tunisiens que la fatalité n'est pas inéluctable et que si on se retrousse les manches, on peut améliorer la situation. Cela fait des années que des bijoux architecturaux tombent en décrépitude en raison de l'inertie des autorités compétentes qui refusent de bouger sans corruption.
Il ne faut pas blâmer KS pour cela. Ce n'est pas lui qui est responsable de la lourdeur administrative savamment entretenue pour maintenir la corruption.
Dans ces actions de rénovation et d'embellissement, il envoie un message aux tunisiens : quand on veut on peut, surtout quand on cesse de taper dans les caisses.
N'oubliez pas qu'il a amorcé une révolution culturelle en Tunisie pour changer la mentalité vorace et clientéliste à outrance de notre classe dirigeante, qui est la pire du Maghreb au passage. Ce sont ces gens qui maintiennent le pays au ralenti pour leurs intérêts, pas KS. Ces gens étaient puissants, mais leur pouvoir de nuisance s'amoindrit de jour en jour, bien qu'ils continuent de résister pour préserver le système d'une économie de rente.
Le pays a besoin d'ordre, de grands chantiers nationaux et d'un changement de mentalité des entreprises privées qui doivent cesser de voir les marchés publics comme une poule aux '?ufs d'or sans fournir d'efforts.
S il etait bien entouré , son equipe aurait dû envoyer un inspecteur voir meme la ministre de la culture aurait dû verifier les travaux quelques jours avant l arrivé du president .
Mais comme tout le monde s en fout ...
Sinon je suis entrain refaire mon etable si le president peut verifier si mes rhadems ont bien bossé ?
L'économie tunisienne est ouverte à l'économie de marché, et n'est pas de type socialiste avec planification. Et nous n'avons pas de « gestion socialiste des entreprises ». Avec la libéralisation de notre économie engagée dès 1986 et l'accord de libre-échange signé avec l'Union européenne en 1995, le passage à l'économie de marché a impliqué la dévaluation du dinar, la libéralisation du commerce extérieur, la liberté des prix, et le rééchelonnement de la dette extérieure.
D'ailleurs avec l'ancrage à l'économie de marché, la classe moyenne, majoritairement composée de fonctionnaires s'est trouvée décimée en quelques années.
Au passage, notre économie est caractérisée par les sureffectifs dans les entreprises publiques ainsi que dans l'administration, les seuls leviers que le président pourrait activer mais risqué.
Donc avant de critiquer une quelconque incompétence du Président, instruisez-vous sur l'économie tunisienne et les marges de man'?uvre du pouvoir politique.
En Algérie, les combattants de tous rangs sont mis à égalité et l'histoire nationale parle d'une lutte de tout le peuple contre le colonialisme français. Il n'y a pas eu de roman grotesque à la bourguibienne qui ne fait rêver que ses fanatiques dénués d'esprit critique.
D'ailleurs, contrairement au Maroc et à l'Algérie, notre "génie" tunisien a conservé les noms de rues et de places à la gloire des anciens colons français.
Quel intérêt à garder dans notre espace le nom de notre ennemi de gaulle ? '? part un manque flagrant de fierté pour faire croire que notre indépendance a été négociée sans verser une seule goutte de sang tunisien, je ne vois pas autre chose.
Donc oui, cet escroc mégalomane a fait des choses bien comme tout politicien. Mais de là à se construire un mausolée aux frais du contribuable tunisien, cela en dit long sur l'estime que portait bourguiba envers lui-même. N'en déplaise à ses groupies, votre idole est très controversée.
Revenez nous voir quand on sera vraiment autonome ce qui n'est pas demain la veille vu l'état du pays et de notre jeunesse qui fou le camp chaque jour !
Ensuite tu fais mine d'ignorer les dégâts du colonialisme. Tu crois que la France est partie de chez nous en 1956 ? La bataille de Bizerte de 1961 n'est que la partie émergée du néo-colonialisme qui perdure encore.
Notre économie est volontairement maintenue ainsi pour continuer à piller nos cerveaux. La France n'a aucun intérêt à ce que la Tunisie se développe car elle a besoin de nous.
Pourquoi a-t-elle empêchée l'union entre la Tunisie et la Libye dans les années 1970 ? Pourquoi en 2011 Michèle Alliot-Marie (ministre de l'intérieur) avait-elle proposé l'aide des policiers français à Ben Ali ?
Qui dit ingérence dit intérêts à préserver. Et ceux de la France en Tunisie sont nombreux. Tant que la France sera présente en Tunisie, nous avons le droit et le devoir de "cracher dans la soupe" comme tu dis, car les bénéfices ne sont pas réciproques ni équitables des deux côtés.
Il ne sert à rien .
Cette chikha de Tunis où est elle maintenant ?, cette calamité, elle avait plutôt ruiné la capitale.....