
Selon le Rapport sur les risques mondiaux 2023 (Global Risks Report 2023), publié le 11 janvier 2023 par le Forum économique mondial (WEF), la Tunisie fait face, en premier lieu, à une possible crise au niveau de sa dette. Le rapport la place en tête du classement des risques encourus par la Tunisie.
Selon la même source, les autres risques sont un effondrement de l'État, une crise majeure d'approvisionnement en matières premières, une crise au niveau du coût de la vie et une inflation rapide et/ou continue. Le rapport de 2022 avait placé la question de la dette publique en deuxième place du classement. Le risque le plus élevé était l’effondrement de l’État. Le WEF avait, aussi, évoqué la prolifération de l'économie illicite et avait placé cet élément en sixième place du classement du rapport de 2022.
Pour ce qui est du rapport de 2023, le Forum économique mondial a considéré que la pénurie de produits de première nécessité pouvait alimenter l'instabilité sociale et politique. L'insécurité pourrait accroître l'instabilité dans les pays confrontés simultanément à des crises au niveau de la dette publique et des produits alimentaires. Le rapport a évoqué la Tunisie comme exemple des pays faisant partie de cette catégorie. En plus de la Tunisie, les pays faisant face à ces défis sont le Ghana, le Pakistan, l'Égypte et le Liban.
La même source a expliqué que les grands marchés émergents, tels que la Tunisie, présentaient un risque élevé de défaut de paiement. Cette catégorie inclut, également, l'Argentine, l'Égypte, le Ghana, le Kenya, le Pakistan et la Turquie.
S.G
'?a suffit,.. il est temps de mettre le doigt sur l'abcès.
Il faut oser...
La clé se trouve entre les mains de la jeunesse (30 ans) qui doit prendre le pouvoir en excluant la racaille, ses vieux politicard hors du temps.
Malheureusement, à ce jour, la jeunesse tunisienne (dont une partie continue à fuir à l'étranger) n'est pas encore mâture car elle n'a pas cette culture du combat et ne la maîtrise pas.
La lutte nécessite un réveil et des sacrifices or le tunisien est loin de cette réalité puisqu'il se bat au quotidien pour survivre.
Avec une dette astronomique, un appareil d'état disloqué, un tissu socioéconomique en rade, une industrialisation caduque, des ressources naturelles insignifiante,...la Tunisie est désormais pays à risque, un pays qui fait peur à son environnement et à tous ses "partenaires".
Il existe une autre solution mais radicale, celle de déclarer faillite.
Puis vendre au plus offrant tout ce qui est vendable et reprendre la dynamique à zéro.
Ce pays est très mal géré depuis sa fameuse indépendance et aucun Tunisie n'est Messie pour nous produire un MIRACLE.
Un pays qui néglige et marginalise sa jeunesse, ce capital humain irremplaçable, va tout droit au suicide collectif inévitable.
C'est ce que je crois.
Le plus grave danger pour la Tunisie serait l'effondrement de l'état, 'state collapse'. On le voit déjà dans la dégradation des secteurs des transports, éducation, santé, commerce des denrées essentielles domines par l'état (lait, blé, huile vegetale, pâtes ).
La dette est un problème plus facile a résoudre que l'effondrement de l'état. L'état devrait imposer une solution au problème de la dette avant que ça ne devient trop tard. On doit commencer par la dette intérieure puisqu'elle représente 60% du total.
Qui détiens la dette intérieure? Les banques sont l'intermédiaire et peuvent agir, l'état détient 40% des banques . Les liquidités des autres banques vient de la BCT. Donc l'état (KS) a tous les pouvoirs pour résoudre ce problème. Un rééchelonnement de la dette et la réduction des taux d'intérêts est preferable a l'effondrement de l'état. La deuxième partie de la solution est la réduction du déficit commercial en réduisant le déficit énergétique grâce aux énergies renouvelables.
L'aggravation de la dette et de l'inflation sont dus d'après le rapport du FMI a la politique de du FMI (Tunisia: FIFTH REVIEW UNDER THE EXTENDED FUND FACILITY, AND REQUESTS FOR WAIVERS).
Le FMI écrit: 'dinar depreciation (37 percent against the euro) and broad money growth (23 percent) between January 2016 and June 2018 fueled inflation'.
Le graphique a la page 5 illustre que le facteur qui a le plus contribue a l'aggravation de la dette extérieure est la depreciation du dinar. La depreciation du dinar est une conséquence des déficits commerciaux.
Donc on reviens au déficit commercial et surtout au déficit énergétique, le seul qui peut être comprime grâce aux énergies renouvelables.
Mon ancien prof d'histoire géo le jour où kheriji a atterrit à Carthage m'a dit tunis khlaaaaattt'?'la preuve aujourd'hui est là par 1000.
Drôles d'amis, quand même!


