A l’appel du syndicat des professeurs universitaires Ijaba, près de 1500 personnes, selon les organisateurs, ont manifesté ce jeudi 11 janvier 2018 devant le siège de la présidence du gouvernement. Les universitaires demandent principalement la réévaluation de leurs émoluments, en application de la grille salariale (proportionnelle aux diplômes) dans la fonction publique.
Placé sous le slogan de la grève de la dignité, les universitaires protestataires ont exprimé leurs refus des mesures « répressives, illégales et inconstitutionnelles » prises par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique contre les enseignants grévistes.
Aussi, les protestants dénoncent la campagne de dénigrement orchestrée par leur ministère de tutelle dans le but d’orienter l’opinion publique et les étudiants à leur encontre.
Enfin, le syndicat a fait part des son indignation face à la politique de marginalisation adoptée par le ministère de l’Enseignement supérieur en réaction à leurs « revendications légitimes », surtout que la situation est devenue « explosive » au sein de l’université tunisienne.
Parmi les slogans brandis aujourd’hui lors de la manifestation : « Slim Khalbous, honte à toi, l’université est prise en otage » et « Ministre de la minorité, observe la majorité » ou encore « Ministre réveille toi, la situation de l’université est lamentable ».
N.B.G
Le syndicat universitaire Ijaba manifeste à la Kasbah
A l’appel du syndicat des professeurs universitaires Ijaba, près de 1500 personnes, selon les organisateurs, ont manifesté ce jeudi 11 janvier 2018 devant le siège de la présidence du gouvernement. Les universitaires demandent principalement la réévaluation de leurs émoluments, en application de la grille salariale (proportionnelle aux diplômes) dans la fonction publique.
Placé sous le slogan de la grève de la dignité, les universitaires protestataires ont exprimé leurs refus des mesures « répressives, illégales et inconstitutionnelles » prises par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique contre les enseignants grévistes.
Aussi, les protestants dénoncent la campagne de dénigrement orchestrée par leur ministère de tutelle dans le but d’orienter l’opinion publique et les étudiants à leur encontre.
Enfin, le syndicat a fait part des son indignation face à la politique de marginalisation adoptée par le ministère de l’Enseignement supérieur en réaction à leurs « revendications légitimes », surtout que la situation est devenue « explosive » au sein de l’université tunisienne.
Parmi les slogans brandis aujourd’hui lors de la manifestation : « Slim Khalbous, honte à toi, l’université est prise en otage » et « Ministre de la minorité, observe la majorité » ou encore « Ministre réveille toi, la situation de l’université est lamentable ».
Je fais grève, non pas pour une augmentation de mon salaire, Mais ... pour une diminution de salaire ... des juges ...
Les juges (pour une formation de bac+4+2) en ayant fait grève l'année dernière ont été augmentés de près de 1000 dt/mois et dépasseraient ainsi de loin celui des enseignants-chercheurs universitaires (d'une formation de Bac+8 et plus)
Le commentaire signé univer" vous fixe sur le niveau intellectuel de nos universitaires et la catastrophe de l'enseignement universitaire dont ils sont les acteurs Sincèrement ne devrait-on pas commencer par vérifier leur niveau avant de s'occuper de leurs revendications' Se reporter aux fautes de français et d'orthographe du commentaire de cet "univ"
En réalité , il n'y a aucune adéquation entre les grilles de salaires et les diplômes.
Ceci est un peu généralisé dans toutes les entreprises publiques et aussi pour les fonctionnaires.
D'ailleurs, ils existent des entreprises où le salaire d'un bac - 6 est équivalent à celui d'un ingénieur dans une autre société.
De même les fonctionnaires sont aussi touchés par ces inégalités et le salaire varie d'un ministère à autre pour le même diplôme.
Il est vrai que si nous essayons de comparer ces salaires, on ne trouve aucun argument valable pour défendre ces décalages.
Bref, C'est la gabegie !!!!!
A mon avis,il faut simplifier et généraliser ces grilles par le nivellement , MAIS ATTENTION , il faut les réduire.
Il faut donc RÉDUIRE tous les salaires de façon conforme et adéquate aux diplômes.
D'ailleurs, C'est une occasion pour le gouvernement de prendre de décision courageuses pour niveller vers le bas ces grilles et réduire les avantages sociaux.
C'est seulement par ces moyens -certainement difficiles mais faisables- d'établir l'équité et l'égalité.
Le surplus important de salaires dégagés sera servis pour les chômeurs, les familles nécessiteuses,l'augmentation du Smig et l'investissement.
L'université est l'un des plus grand échec du pays, une véritable fabrique de chômeurs alors que le pays a un grand besoin des métiers non universitaires, pâtissiers, carrossiers, maçons, plombiers chauffagistes........
C'est une bande d'égoïstes et d'irresponsables! Au moment où le pays est saigné à blanc par les rémunérations, ils se comportent comme des voyous avec des slogans débiles pour demander encore des sous...Honte à vous !
révolution des enseignants contractuels docteurs chômeurs
| 11-01-2018 18:08
Ces 1500 universitaires défendent leur propre intérêt , n ont jamais concrètement soutenu les docteurs chômeurs anciens contractuels pour élargir leur base salariale, s il faut améliorer les conditions de la recherche c est Pour tout les chercheurs , ils font pas l exception
Regarde le profil de notre député Fatma Mseddi pour connaitre le nombre réel des protestants à el Kasbah. Prière de vérifier avant de publier de fausses informations.
Je ne blâme pas les gens qui ignorent tout de notre travail et de ce que nous faisons pour passer d'un grade à l'autre. Mais je ne pense pas que l'état qui a établi cette échelle salariale en attribuant le plus haut salaire aux docteurs est aussi ignorant. Il se trouve que nous travaillons 7/7 et 365 jours. La recherche ne s'arrête jamais et ne connait ni jours fériés ni saison estivale. Nous sommes sous stress continu pour pouvoir publier nos travaux avec des budgets lamentables. Nous payons nos congrès en l'absence de financement. En contre partie nous sommes maintenant payés presque comme un ingénieur et moins qu'un juge (bac+5). Dévalorisez les diplômes, dévalorisez les études, dévalorisez le savoir et vous verrez les conséquences sur les générations futures....vos enfants choisiront de devenir footballeur, chanteurs ou même simple commerçant (avec mes respects pour ces metiers) plutôt qu'universitaires.
Respectons l'echelle salariale et vive l'université publique....
