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Ezzedine Saïdane : La croissance économique réelle est nulle depuis 2011
28/02/2017 | 11:03
1 min
Ezzedine Saïdane : La croissance économique réelle est nulle depuis 2011

 

Invité sur les ondes de Shems FM le 28 février 2017 au micro de Hamza Belloumi, l’expert économique, Ezzedine Saïdane, a affirmé que le taux de croissance réelle de l’économie tunisienne est inférieur ou égal à 0% depuis l’année 2011.

 

Il a également expliqué que  le seul secteur qui a connu une croissance est le secteur des services non marchands, qui englobe entre autres la production de l'administration. Selon l’expert, ce secteur est évalué dans le monde entier par la masse salariale. Cette dernière a remarquablement augmenté en Tunisie, de 6,3 milliards de dinars en 2010 à 15 milliards de dinars en 2017.

 

M. Saïdane a souligné en outre que le taux de croissance est décevant et est la preuve que l'économie nationale ne crée ni des possibilités d'emploi ni de la richesse.

 

F.Z.O

 

 

28/02/2017 | 11:03
1 min
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Commentaires (5)

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Le Baron
| 28-02-2017 21:55
Mr Saidane est parmi les "experts "qui ont préparé le programme économique de Nida hhhhh il ferait mieux de se taire et changer de métier

Skander Ounaies
| 28-02-2017 17:02
Si Ezzedine,
analyse très lucide,hélas de la situation réelle du pays,qui rejoint celle que je fais sur "Tustex" à propos du 1% de croissance du PIB,mais peut on encore parler de croissance???

N.Burma
| 28-02-2017 11:33
« M. Saïdane a souligné en outre que le taux de croissance est décevant et est la preuve que l'économie nationale ne crée ni des possibilités d'emploi ni de la richesse. » Ezzedine Saïdane





Commençons par souligner qu'on parle de taux de croissance quand il y a croissance, sinon, on se doit de parler de stagnation, de régression, de récession termes plus adapté en économie quand il s'agit de nommer une situation par laquelle on désigne la disette, les vaches maigres, la catastrophe annonciatrice de l'état de faillite d'Etat.
Les créations d'emplois, on l'a dit et redit mille fois, datent de la période de la Troïka qui a engagé à tour de bras près de 150.000 agents publics dans toutes les administrations de l'Etat.
Aujourd'hui, il est question d'alléger le fardeau en proposant la mise en retraite anticipée de 10.000 agents, ce qui laisserait 140.000 fonctionnaires engagés par pures raisons électoralistes au mépris de la bonne gestion de l'Etat.
Si l'on voulait faire de l'humour on parlerait du socialisme à l'harissa tunisienne, mais la situation ne prête pas à rire, bien au contraire.

MDO
| 28-02-2017 11:26
La plupart des analystes économiques tunisiens s'attachent à l'analyse classique de l'économie en se focalisant sur un seul agrégat pour donner un jugement généralisé genre " l'économie ne crée ni emploi ni richesse " alors que comme toujours il y a des secteurs et des entreprises qui enregistrent de bons résultats. En plus le coté psychologique est capital en économie et un analyste surtout en période de crise ne doit pas tracer une image aussi sombre de l'économie de son pays qui a su malgré les prévisions pessimistes de la plupart de nos experts résister aux chocs surtout que le contexte régional et international n'est pas très favorable à de performances économiques alléchantes.

DHEJ
| 28-02-2017 11:16
Bon PIB ou PNB?

La Tunisie avance en reculant et c'est l'exploit des compétences de NIDAA capable de former 4 gouvernements!