Les chefs de ugtt méritent d'être en prison à vie pour leurs crimes.

Le bureau exécutif de l’UGTT vient de répondre à la proposition du chef du gouvernement Youssef Chahed de geler les augmentations salariales de 2017 à 2019 dans un communiqué virulent du 5 octobre 2016.
En effet, suite à plusieurs facteurs, notamment les rencontres 4+4 entre les représentants du gouvernement et ceux de la centrale syndicale, l’étude de ce que propose le gouvernement à la crise des finances publiques, les différentes déclarations, le blocage des négociations des augmentations dans le secteur privé pour le titre de 2016 et 2017 et pour mettre fin à la controverse, l’UGTT vient de prendre une décision.
La centrale syndicale a, ainsi, exprimé son refus catégorique pour tout retard ou annulation des augmentations objets d’accord et exige du gouvernement de les appliquer selon les termes convenus, notant qu’il considérera tout retour en arrière comme une atteinte au sérieux des négociations, une menace à la paix sociale et un abandon de l’accord de Carthage que le gouvernement s’est engagé à appliquer.
Pour l’UGTT, le partage des charges, selon la capacité de chacun, est important. Or, les salariés remplissent leurs devoirs envers l’Etat directement : ils portent ce poids depuis des décennies et on ne peut pas les submerger par davantage d’impôts, alors que leur pouvoir d’achat a baissé et les services sociaux qui leur sont servis (logement, transport, éducation, santé, etc.) sont en nette détérioration, ce qui les oblige à supporter des charges supplémentaires.
Ainsi, la centrale syndicale appelle à une équité fiscale basée sur la justice et la dissuasion des mauvais payeurs d'impôts, tout en prenant en considération les personnes à faible revenu. Elle fait remarquer que le premier jet du projet de la Loi de finances 2017, prend, certes, en compte les catégories les plus vulnérables, mais alourdit le poids sur les catégories moyennes tout en l’allégeant sur celles aisées. Elle appelle, donc, le gouvernement à accélérer l’application de ce qu’elle a annoncé comme objectifs visant la lutte contre l’évasion fiscale, le recouvrement des dettes de l’Etat et tout ce qui a été annoncé dans l’accord de Carthage, notamment en mettant en place le cadre légal nécessaire.
L’UGTT réclame de nouveau l’audit des finances publiques et la publication du rapport qui s’en suit. Il appelle le gouvernement à accélérer la révision des salaires minimums garantis et de jouer son rôle d’intermédiaire pour les négociations des augmentations dans le secteur privé pour le titre de 2016 et 2017.
I.N
Commentaires (19)
CommenterUgtt à la poubelle de l'histoire
Les chefs de ugtt méritent d'être en prison à vie pour leurs crimes.
MANIFESTATION CONTRE UGTT
@Mounir
C'est seulement en Tunisie qu'une banque BH voudrait exporter nos capitaux au nom de l'impérialisme international afin de de financer certains hommes d'affaires tunisiens qui ne font rien d'autres que de la distribution pour des sociétés étrangères, sans ou avec une valeur ajoutée négligeable.
En 2015 "notre" banque BH avait des problèmes de s'autofinancer et s'est recapitalisée avec l'argent du contribuable, et qu'est-ce qu'elle fait avec notre argent? Du n'importe quoi!!!!
Très Cordialement
Jamel
@Jamel
IL y a quand-même une logique d'achat!
http://www.businessnews.com.tn/ahmed-rejiba--la-bh-est-encore-au-stade-de-soumission-pour-lacquisition-de-sa-jumelle-ivoirienne,520,67231,3