Lefghoun 04-01-2016 17:26
Vous avez dit "Liberté de la presse"?
il y a un an à Paris, il était déjà question de "Liberté de la presse" version Islamiste.
Rached Khiari, responsable du site Al Sada, a été arrêté, ce lundi 4 janvier 2016 à son domicile à Zahrouni (Tunis) par la Garde nationale. Il a été placé en garde à vue.
Trois affaires pourraient être derrière son arrestation : le témoignage de la mère de Imed Deghij qui insultait la magistrate qui a condamné son fils et dont la vidéo a été publiée sur son site; son reportage sur la synagogue de l’avenue de la Liberté où il qualifie le lieu de culte d'abriter une organisation de renseignement sioniste en Tunisie et la troisième plainte des syndicats de sécurité qui affirment qu’il fait l’apologie du terrorisme.
Contactés par Business News, certains avocats de son comité de défense ont indiqué qu’ils ne connaissent pas encore le motif de sa mise en garde à vue, mais ils soupçonnent le dernier motif évoqué plus haut. Outre l'apologie du terrorisme, Rached Khiari mène depuis quelques temps, une guerre contre les chiites en Tunisie, mais également contre les journalistes qui se sont rendus récemment en Iran. D'ailleurs, il s'est attaqué à la minsitre du Tourisme, Selma Elloumi Rekik, en raison de la signature d'un accord avec les autorités iraniennes, projettant, entre autres, d'attirer 10 mille touristes iraniens en 2016.
Mise à jour 17h50 :
Des sources sécuritaires ont affirmé à Business News que Rached Khiari vient d'être relâché peu après son arrestation et interrogatoire.
Par ailleurs, selon la page officielle d’Al Sada, Rached Khiari raconte qu’une voiture de policiers en tenue de civils est venue à son domicile, cet après-midi, et lui ont demandé de les suivre au local de la Brigade des enquêtes et des renseignements de la Garde nationale du Bardo. Leurs questions ont été posées, dans la voiture, « en toute courtoisie et politesse», indique-t-il avant d’ajouter qu’une fois arrivé sur place, on lui a indiqué qu’on l’a convoqué « uniquement pour établir un contact ».
Aussi, il s’interroge sur les motifs de cette convocation et sur les parties qui ont émis l’ordre de l’arrêter, à son domicile et devant ses voisins, « uniquement pour établir un contact avec lui ».
M.G
Rached Khiari, responsable du site Al Sada, a été arrêté, ce lundi 4 janvier 2016 à son domicile à Zahrouni (Tunis) par la Garde nationale. Il a été placé en garde à vue.
Trois affaires pourraient être derrière son arrestation : le témoignage de la mère de Imed Deghij qui insultait la magistrate qui a condamné son fils et dont la vidéo a été publiée sur son site; son reportage sur la synagogue de l’avenue de la Liberté où il qualifie le lieu de culte d'abriter une organisation de renseignement sioniste en Tunisie et la troisième plainte des syndicats de sécurité qui affirment qu’il fait l’apologie du terrorisme.
Contactés par Business News, certains avocats de son comité de défense ont indiqué qu’ils ne connaissent pas encore le motif de sa mise en garde à vue, mais ils soupçonnent le dernier motif évoqué plus haut. Outre l'apologie du terrorisme, Rached Khiari mène depuis quelques temps, une guerre contre les chiites en Tunisie, mais également contre les journalistes qui se sont rendus récemment en Iran. D'ailleurs, il s'est attaqué à la minsitre du Tourisme, Selma Elloumi Rekik, en raison de la signature d'un accord avec les autorités iraniennes, projettant, entre autres, d'attirer 10 mille touristes iraniens en 2016.
Mise à jour 17h50 :
Des sources sécuritaires ont affirmé à Business News que Rached Khiari vient d'être relâché peu après son arrestation et interrogatoire.
Par ailleurs, selon la page officielle d’Al Sada, Rached Khiari raconte qu’une voiture de policiers en tenue de civils est venue à son domicile, cet après-midi, et lui ont demandé de les suivre au local de la Brigade des enquêtes et des renseignements de la Garde nationale du Bardo. Leurs questions ont été posées, dans la voiture, « en toute courtoisie et politesse», indique-t-il avant d’ajouter qu’une fois arrivé sur place, on lui a indiqué qu’on l’a convoqué « uniquement pour établir un contact ».
Aussi, il s’interroge sur les motifs de cette convocation et sur les parties qui ont émis l’ordre de l’arrêter, à son domicile et devant ses voisins, « uniquement pour établir un contact avec lui ».
M.G