
La cellule de coordination sécuritaire et de suivi de la présidence du gouvernement s’est réunie, dimanche matin, 15 novembre, au palais du gouvernement à la Kasbah, sous la présidence du gouvernement Habib Essid. Etaient également présents le ministre de la Défense nationale, Farhat Horchani, le ministre de l’Intérieur, Mohamed Najem Gharsalli, le Secrétaire d’Etat à la sûreté nationale, Rafik Chelly, ainsi que de hauts cadres militaires et sécuritaires.
Cette réunion a permis, selon un communiqué de la présidence du gouvernement, de revenir sur l’évolution de la situation sécuritaire dans le pays ainsi que les mesures prises et les efforts déployés pour protéger les citoyens et les institutions, dans le cadre de la guerre contre le terrorisme. La cellule s’est, par ailleurs, penchées sur les répercussions des attaques terroristes perpétrées dans la capitale française dans la soirée du vendredi 13 à samedi 14 novembre.
Habib Essid a insisté sur la nécessité d’accroitre le degré de vigilance et de renforcer la coopération entre les forces de sécurité et celle de l’armée afin de prévenir menaces terroristes et d’y faire face. Le chef du gouvernement a insisté, par ailleurs, sur l’urgence de mettre en place les mesures adéquates afin de protéger les zones à risque situées à proximité des montagnes et de fournir tout l’encadrement nécessaire aux familles des martyrs civils.
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Commenternous soutenons la garde nationale et la police republicaine
Et la Tunisie qui sera le Pakistan (1/2)
« Contrôler une bonne partie du monde, ce qui ne serait pas de refus, quand il s'agira de reprendre le contrôle de l'Afrique, avec la nostalgie d'une ère coloniale révolue, ou alors, prendre le contrôle des immenses réserves de pétrole que renferme cette partie du monde. »
En effet ça va tout droit dans la suite du bataclan de l'économie mondiale qui a sombré dans un gouffre sans fond depuis l'effondrement de 2007-2008. Si la locomotive européenne, l'Allemagne, continue à tourner, tous les autres pays ou plutôt leurs dirigeants ne savent plus où donner de la tête. Les dettes, les caisses publiques qui se vident, les chômeurs qui ne se comptent plus, l'état de fragmentions ou de scissions dans plusieurs pays ou les régions considérées riches réclament leur indépendance et un long etc. de problèmes sociaux qu'a entraîné l'effondrement du système.
Comme de coutume à chaque crise du genre, il ne reste plus que la guerre. En effet le 11-S avait été l'occasion dont rêvait Georges W. Bush et son groupe, Dick Cheney, Donald Rumsfeld, Paul Wolfowitz, Richard Pearl et son fameux ministre le général Colin Powell. Les plans d'attaque préparés depuis longtemps sont sortis du tiroir et en un laps de temps de trois semaines l'Afghanistan est envahi. On disait qu'on voulait arrêter l'auteur intellectuel derrière de l'attaque des « Tours Jumelles » de New York.
Des milliers d'innocents de tout âge ont cessé d'exister et d'ailleurs la guerre continue jusqu'à l'instant. Nous étions en octobre 2001. Et pendant que la guerre faisait rage en Afghanistan, l'objectif réel de Bush et son état-major était ailleurs.
C'était l'Irak. Et en mars 2003 ce pays est envahi par plus d'un million de militaires et trois ans plus tard Saddam Hussein est arrêté et livré à ses ennemis locaux qui l'ont finalement pendu le 30 décembre 2006. Aujourd'hui, il ne reste plus rien de l'Irak. Mais des montagnes d'argent du pétrole irakien sont passés dans les caisses de Haliburton, la gigantesque transnationale dirigée un temps par Dick Cheney et de beaucoup d'autres compagnies de la même nature et proches de l'un ou de l'autre des personnages qui l'entourage de la famille Bush.
Et ainsi la machine de l'économie a recommencé à tourner encore pour quelques cinq années. Les cinq ans qui ont permis aux banques de New York de s'adonner à toute sorte de leurs « fantaisies » pour canaliser tout l'argent scriptural et principal du monde dans les poches de leurs dirigeants et leurs associés. Ceux dont le Magazine Forbes nous donne chaque année leurs noms et prénoms ; les personnes les plus riches du monde. C'est-à-dire le 1% de la population mondiale.
Et actuellement la moitié de la population mondiale se trouve totalement exclue de la vie. Dans l'autre moitié les trois quarts essayent de survivre. Et ce n'est que le quart qui se trouve le plus proche du petit cercle des Maîtres du Monde qui vit dans le confort tout en détenant un patrimoine dont la valeur représenterait entre 10 et cinquante ans de revenu substantiel'
Et la Tunisie qui sera le Pakistan (2/2)
Revenons à présent à ce que va faire François Hollande quand il déclare que la riposte de la France sera « implacable ». Il se peut qu'il frappe en Syrie ou en Irak. Et comme Bush son objectif sera en réalité ailleurs et certainement la Libye.
Dans le cadre des consultations pour consolider l'Unité Nationale, avec tous les acteurs politiques français, aujourd'hui, dimanche 15 novembre 2015, François Hollande a reçu de très bonheur, à 9 heures pile ce matin, et, en premier lieu son prédécesseur à l'Elysée, Nicolas Sarkozy. À un moment ou à autre de leur conversation, l'un ou l'autre aurait soulevé la question de la Libye. Car comme les Bush, le père s'est arrêté à Bassora, mais le Bush fils va achever le travail comme on l'a vu plus haut. Et si Sarkozy après avoir mis le pays en décombres et fait assassiné Kadhafi, le gros du travail serait déjà fait. Et François Hollande ne manquerait pas d'arguments pour justifier l'achèvement et occuper pour un temps ou pour longtemps la Libye. Mais si les choses tournent mal ' surtout en Syrie ' et que la Russie se trouve entraînée dans un plan qui n'est pas le sien, on peut se trouver réellement dans une nouvelle grande guerre mondiale.
N'oublions pas qu'en plus des usaméricains qui ont amassé de troupes et de l'armement considérables dans tous les pays du Golfe y compris en Jordanie et surtout en « Palestine » occupée par les sionistes, la France dispose aussi de bases militaires au Qatar, dans les Emirats. A. U entre autres. Et depuis quelques jours, avant même les massacres de Paris, le porte-avions « Charles De Gaulle » avait quitté Toulon et se dirige actuellement vers le Golfe.
Et si le scénario implacable dont parle François Hollande finit effectivement par un débarquement des troupes françaises en Libye, eh bien la Tunisie sera le Pakistan.