Le groupe Talan et la galerie AGorgi ont organisé, ce jeudi 15 mai 2014, au siège du groupe à la Charguia 1, une conférence de presse autour de l’Expo Talan qui réunit vingt artistes plasticiens.
Etaient présents à cette conférence Mehdi Houas, ex-ministre du Tourisme et de l'Artisanat et président du groupe Talan, Aicha Gorgi, directrice de la galerie AGorgi et Philippe Cassoulat, co-fondateur du groupe Talan.
L’exposition Talan est placée sous le thème de la Circumambulation, du latin circum ambulatio, c'est-à-dire « marche autour ».

Mme Gorgi a commencé la conférence en présentant l’événement. « Pour nous c’est un événement énorme et très important parce que, d’une part, c’est rare que des artistes soient sollicités par une société pour créer un événement de la sorte. D’autre part, c’est que nous sommes en période de transition, où l’art et la culture d’une manière plus générale peuvent jouer un rôle » a-t-elle dit. Elle a également expliqué le choix du nom de l’exposition « Circumambulation veut dire tourner, tourner autour d’un objet pour chercher et tenter de trouver quelques chose et puisque nous sommes à une période de crise identitaire, c'est-à-dire une période de recherche, nous avons choisi ce nom, Circumambulation » a-t-elle précisé.

Dans son intervention, M. Houas qui représente le mécène de cette manifestation culturelle a souligné l’importance que des entreprises soient intégrées dans l’environnement social et culturel dans lequel elles se trouvent.

« Talan est en face avant un cabinet de conseil, mais quand on regarde en face arrière on est très proche de l’innovation. Talan est aussi une entreprise citoyenne, c'est-à-dire une entreprise qui participe à la vie de la cité dans laquelle elle est implantée » a-t-il dit.

M. Houas est revenu sur l’origine de l’idée. Organiser une exposition d’art s’inscrivait donc dans l’intérêt de la société pour l’innovation, a-t-il expliqué. « Nous avons donc décidé de financer une vingtaine d’artistes avant-gardistes et de les accompagner durant leur création. Nous sommes dans une zone industrielle et ramener l’art dans une zone industrielle, ça fait sens aussi » a-t-il conclu.