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Échanges de pampam et de papap entre une députée CPR et Mustapha Ben Jaâfar (vidéo)
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Mabrouka Mbarek, députée CPR, a pris la parole ce matin vendredi 3 janvier 2014 au cours de la première discussion relative à la Constitution.
Elle a indiqué qu’en tant que citoyenne, elle veut ressentir les émotions et les slogans de la révolution dans le texte du préambule de la constitution. Reprenant le fameux slogan « dégage », Mme Mbarek indique que les gens n’ont pas compris ce mot, car son importance réside dans son rythme et non dans sa signification. D’après elle, lors de la révolution, les Tunisiens n’ont pas bien prononcé le mot dégage en découpant ses syllabes "dé" et "gage", comme cela se fait dans la langue française, mais en un seul mot, et a commencé à entonner un « pam pam pam pam » pour illustrer ce qu’elle voulait dire comparant ce rythme au rythme cardiaque.
Elle a proposé ensuite à ce que l’on invite des poètes pour proposer des textes poétiques au préambule de la constitution. « Il ne faut pas que l’on suive les autres constitutions du monde, on doit innover et offrir une constitution inédite d’un genre nouveau en lui insérant ce qui distingue les Arabes, les poèmes. »
Ce à quoi le président de l’ANC, Mustapha Ben Jaâfar, a répondu : « Vous voulez donc que l’on enregistre du papap papap et qu'on l'ajoute à la Constitution qui sera diffusée sur des cassettes ? ».
Elle a indiqué qu’en tant que citoyenne, elle veut ressentir les émotions et les slogans de la révolution dans le texte du préambule de la constitution. Reprenant le fameux slogan « dégage », Mme Mbarek indique que les gens n’ont pas compris ce mot, car son importance réside dans son rythme et non dans sa signification. D’après elle, lors de la révolution, les Tunisiens n’ont pas bien prononcé le mot dégage en découpant ses syllabes "dé" et "gage", comme cela se fait dans la langue française, mais en un seul mot, et a commencé à entonner un « pam pam pam pam » pour illustrer ce qu’elle voulait dire comparant ce rythme au rythme cardiaque.
Elle a proposé ensuite à ce que l’on invite des poètes pour proposer des textes poétiques au préambule de la constitution. « Il ne faut pas que l’on suive les autres constitutions du monde, on doit innover et offrir une constitution inédite d’un genre nouveau en lui insérant ce qui distingue les Arabes, les poèmes. »
Ce à quoi le président de l’ANC, Mustapha Ben Jaâfar, a répondu : « Vous voulez donc que l’on enregistre du papap papap et qu'on l'ajoute à la Constitution qui sera diffusée sur des cassettes ? ».
R.B.H.
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