Dans un communiqué daté du 30 septembre, les élus de l'ANC ayant décidé de geler leur activité constitutionnelle et étant en sit-in au Bardo depuis plus de deux mois, se sont prononcés sur les démarches pour le dialogue national et leur retour à l'ANC.

Ils ont commencé par dénoncer "les tergiversations de la Troïka et notamment celles d'Ennahdha en optant pour l'ambigüité et le double-langage par rapport à la feuille de route proposée par le quartette et qui a fait l'unanimité, comme étant le moyen susceptible de sortir le pays de la crise causée par l'échec du gouvernement et son implication dans le terrorisme et les assassinats politiques et notamment dans le meurtre de l'élu à l'ANC, feu Mohamed Brahmi".

Ils informent ainsi l'opinion publique que leur "reprise des travaux de l'ANC reste tributaire de l'engagement de la Troïka à la réalisation réelle et immédiate de la feuille de route dans son intégralité et telle que présentée par le quartette".

Les élus retirés saluent, par ailleurs, la participation populaire dans les manifestations organisées tout le long de la semaine dernière et réitèrent "leur volonté de prendre part, aux premiers rangs dans ces initiatives populaires, que ce soit à l'échelle nationale ou régionale, jusqu'à résolution de la crise et le salut de la Tunisie".


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