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Tunisie - Le quartette refuse la position d'Ennahdha et l'invite à la clarifier (Vidéo)

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Les organisations parrainant le dialogue national ont tenu une conférence de presse le 21 septembre pour relater les résultats des négociations avec l’opposition et la troïka.
Houcine Abbassi, a commencé par rappeler toutes les tentatives de dialogue en remontant jusqu’à l’initiative de dialogue de l’UGTT et en évoquant la démission de Hamadi Jebali après le meurtre de Chokri Belaïd.
Le secrétaire général de l’UGTT en est arrivé à l'assassinat de Mohamed Brahmi, le 25 juillet dernier, qui a provoqué la crise actuelle. Il a déclaré que les négociations étaient dures et longues et qu'elles ont duré un mois et 20 jours. Il a ajouté que l’opposition avait concédé le maintien de l’ANC mais qu’Ennahdha avait campé sur ses positions. Houcine Abbassi a précisé que le quartette avait donné une feuille de route demandant la démission du gouvernement et la reprise de l’ANC après avoir fixé ses prérogatives et un délai précis.
Réagissant au communiqué d’Ennahdha du 20 septembre, M. Abbassi a déclaré que leur accord avec la feuille de route n’est pas acceptable car plusieurs éléments n’ont pas été pris en compte : Dans leur communiqué, on parle d’initiative et non de feuille de route, par ailleurs au sujet du troisième point concernant le gouvernement, M. Abbassi a déclaré que la feuille de route exige la nomination d’un gouvernement indépendant, y compris le chef du gouvernement. Par conséquent, il n’est pas question d’entamer des négociations pour déterminer le programme du gouvernement. Houcine Abbassi a déclaré que l’acceptation par le quartette de la décision du parti islamiste équivaudrait au démarrage d’un nouveau dialogue dont la durée serait indéterminée. Par conséquent, la réaction d’Ennahdha est inacceptable d’après le secrétaire général de l’UGTT.
« La troïka n’a pas accepté clairement la proposition de dissoudre le gouvernement et de lier l’ANC à ses fonctions et à un délai. Il y a une intention de gagner du temps et de manœuvrer » a-t-il ajouté. M. Abbassi a rappelé que cette crise de confiance allait avoir des conséquences dramatiques pour la situation économique et sociale de la Tunisie.
Revenant sur l’affaire du document fuité, Houcine Abbassi a commencé par remercier la personne responsable de la fuite et a ajouté que cette affaire était suffisante « pour qu’un gouvernement qui se respecte démissionne ». Le secrétaire général de l’UGTT a affirmé que le quartette ne céderait pas sur sa feuille de route et que chacune des organisations allait revenir vers ses structures afin d’arrêter une position définitive. Il a ajouté que la porte restait ouverte à tous les partis pour faire avancer les choses et trouver des solutions.
La présidente de l’UTICA, Wided Bouchamaoui, a ensuite pris la parole pour justifier la présence de l’organisation qu’elle préside dans le dialogue national et dans les affaires politiques. Parlant de la situation économique, Wided Bouchamaoui a rappelé que l’UTICA avait tiré la sonnette d’alarme depuis décembre dernier. Elle a ajouté qu’aujourd’hui, la Banque Centrale de Tunisie avait confirmé, ces derniers jours, la gravité de la situation économique du pays.
Wided Bouchamaoui a ajouté que le message d’alerte de l’UTICA n’avait pas été compris par la classe politique tunisienne et surtout par la classe gouvernante. Elle a réaffirmé la volonté de l’UTICA de continuer à lutter contre le chômage et la pauvreté pour le bien de la Tunisie. Elle a ajouté que le flou politique actuel ne pouvait qu’avoir des conséquences néfastes sur l’économie et sur l’image de la Tunisie à l’extérieur. Elle a appelé tous les intervenants à faire des concessions et à mettre de côté leurs divergences pour le bien de la Tunisie.
Par la suite, Abdessattar Ben Moussa, président de la Ligue Tunisienne des droits de l’Homme, a pris la parole pour affirmer que la ligue avait collaboré avec les trois autres organisations depuis la dictature de Ben Ali. M. Ben Moussa a remercié les présidents des autres organisations pour les efforts fournis depuis la révolution. Il a ajouté que la combinaison entre les meurtres politiques et la détérioration de la situation économique, le tout exacerbé par l’assassinat de Mohamed Brahmi, a nécessité un dialogue approfondi. Il a déclaré que la troïka avait refusé la démission du gouvernement et il a ajouté que ce gouvernement aurait dû démissionner spontanément après le meurtre de Mohamed Brahmi ou après celui des soldats égorgés au mont Châambi. Il a conclu son intervention en affirmant que les organisations civiles se tiendraient toujours au côté du peuple.
Ensuite, le bâtonnier des avocats, Mohamed Fadhel Mahfoudh, a pris la parole pour affirmer que l’organisation cherchait, en compagnie des autres organisations, à trouver des solutions à la crise actuelle particulièrement à travers l’initiative du quartette. Il a ajouté que toutes les réactions ont été favorables à la feuille de route du quartette comme étant une initiative sérieuse. Il a déclaré que la position du parti Ennahdha était ambigüe et pas claire et il l’a invité à la clarifier.
Houcine Abbassi, a commencé par rappeler toutes les tentatives de dialogue en remontant jusqu’à l’initiative de dialogue de l’UGTT et en évoquant la démission de Hamadi Jebali après le meurtre de Chokri Belaïd.
Le secrétaire général de l’UGTT en est arrivé à l'assassinat de Mohamed Brahmi, le 25 juillet dernier, qui a provoqué la crise actuelle. Il a déclaré que les négociations étaient dures et longues et qu'elles ont duré un mois et 20 jours. Il a ajouté que l’opposition avait concédé le maintien de l’ANC mais qu’Ennahdha avait campé sur ses positions. Houcine Abbassi a précisé que le quartette avait donné une feuille de route demandant la démission du gouvernement et la reprise de l’ANC après avoir fixé ses prérogatives et un délai précis.
Réagissant au communiqué d’Ennahdha du 20 septembre, M. Abbassi a déclaré que leur accord avec la feuille de route n’est pas acceptable car plusieurs éléments n’ont pas été pris en compte : Dans leur communiqué, on parle d’initiative et non de feuille de route, par ailleurs au sujet du troisième point concernant le gouvernement, M. Abbassi a déclaré que la feuille de route exige la nomination d’un gouvernement indépendant, y compris le chef du gouvernement. Par conséquent, il n’est pas question d’entamer des négociations pour déterminer le programme du gouvernement. Houcine Abbassi a déclaré que l’acceptation par le quartette de la décision du parti islamiste équivaudrait au démarrage d’un nouveau dialogue dont la durée serait indéterminée. Par conséquent, la réaction d’Ennahdha est inacceptable d’après le secrétaire général de l’UGTT.
« La troïka n’a pas accepté clairement la proposition de dissoudre le gouvernement et de lier l’ANC à ses fonctions et à un délai. Il y a une intention de gagner du temps et de manœuvrer » a-t-il ajouté. M. Abbassi a rappelé que cette crise de confiance allait avoir des conséquences dramatiques pour la situation économique et sociale de la Tunisie.
Revenant sur l’affaire du document fuité, Houcine Abbassi a commencé par remercier la personne responsable de la fuite et a ajouté que cette affaire était suffisante « pour qu’un gouvernement qui se respecte démissionne ». Le secrétaire général de l’UGTT a affirmé que le quartette ne céderait pas sur sa feuille de route et que chacune des organisations allait revenir vers ses structures afin d’arrêter une position définitive. Il a ajouté que la porte restait ouverte à tous les partis pour faire avancer les choses et trouver des solutions.
La présidente de l’UTICA, Wided Bouchamaoui, a ensuite pris la parole pour justifier la présence de l’organisation qu’elle préside dans le dialogue national et dans les affaires politiques. Parlant de la situation économique, Wided Bouchamaoui a rappelé que l’UTICA avait tiré la sonnette d’alarme depuis décembre dernier. Elle a ajouté qu’aujourd’hui, la Banque Centrale de Tunisie avait confirmé, ces derniers jours, la gravité de la situation économique du pays.
Wided Bouchamaoui a ajouté que le message d’alerte de l’UTICA n’avait pas été compris par la classe politique tunisienne et surtout par la classe gouvernante. Elle a réaffirmé la volonté de l’UTICA de continuer à lutter contre le chômage et la pauvreté pour le bien de la Tunisie. Elle a ajouté que le flou politique actuel ne pouvait qu’avoir des conséquences néfastes sur l’économie et sur l’image de la Tunisie à l’extérieur. Elle a appelé tous les intervenants à faire des concessions et à mettre de côté leurs divergences pour le bien de la Tunisie.
Par la suite, Abdessattar Ben Moussa, président de la Ligue Tunisienne des droits de l’Homme, a pris la parole pour affirmer que la ligue avait collaboré avec les trois autres organisations depuis la dictature de Ben Ali. M. Ben Moussa a remercié les présidents des autres organisations pour les efforts fournis depuis la révolution. Il a ajouté que la combinaison entre les meurtres politiques et la détérioration de la situation économique, le tout exacerbé par l’assassinat de Mohamed Brahmi, a nécessité un dialogue approfondi. Il a déclaré que la troïka avait refusé la démission du gouvernement et il a ajouté que ce gouvernement aurait dû démissionner spontanément après le meurtre de Mohamed Brahmi ou après celui des soldats égorgés au mont Châambi. Il a conclu son intervention en affirmant que les organisations civiles se tiendraient toujours au côté du peuple.
Ensuite, le bâtonnier des avocats, Mohamed Fadhel Mahfoudh, a pris la parole pour affirmer que l’organisation cherchait, en compagnie des autres organisations, à trouver des solutions à la crise actuelle particulièrement à travers l’initiative du quartette. Il a ajouté que toutes les réactions ont été favorables à la feuille de route du quartette comme étant une initiative sérieuse. Il a déclaré que la position du parti Ennahdha était ambigüe et pas claire et il l’a invité à la clarifier.
Marouen Achouri
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