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Tunisie – BCE insiste sur l'obligation de trouver une solution d'ici la fin de la semaine (vidéo)
28/08/2013 | 1
min
Tunisie – BCE insiste sur l'obligation de trouver une solution d'ici la fin de la semaine (vidéo)
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« Une solution doit être trouvée d’ici la fin de la semaine en cours pour faire sortir la Tunisie de la crise, sinon tous les ingrédients seraient réunis pour favoriser un scénario à l’égyptienne », c’est ce qu’a précisé et affirmé, en substance et au moins à trois reprises, Béji Caïd Essebsi, président de Nidaa Tounes, lors de son interview accordée, ce soir du mercredi 28 août 2013, à Nessma TV.

BCE a, bien entendu, parlé de tout au cours de cette rencontre. Concernant son entretien avec Rached Ghannouchi à Paris, il a confirmé qu’il s’est déroulé dans une ambiance conviviale et franche et qu’il a été une occasion pendant laquelle deux parties ont convenu que la situation est trop difficile en Tunisie, et ce à tous les niveaux, politique, économique, sécuritaire et social. Les deux parties ont convenu de la nécessité de s’en sortir. Restent les modalités qui ne font pas encore l’objet de convergences dans le sens où les deux hommes n’ont pas fait de concessions. « Selon mon expérience, cette fois-ci, j’ai vu en Rached Ghannouchi, un homme sincère et déterminé à trouver un accord pouvant faire sortir le pays du blocage », a-t-il indiqué.
« Je ne suis pas étonné que sa base soit réticente, dans un premier temps, mais je suis convaincu qu’ils vont finir par marcher dans le même sens », a ajouté Béji Caïd Essebsi.

Le président de Nidaa a tenu à mentionner qu’aucune partie étrangère ne s’est emmêlée de la préparation ou du contenu de sa rencontre avec cheikh Rached avant de démentir, catégoriquement, l’existence du moindre « marché » entre eux. « Je ne suis pas au chômage pour qu’on me trouve du travail, et concernant la présidence, j’aurais pu l’avoir si j’y avais tenu », a-t-il laissé comprendre.

Béji Caïd Essebsi a réitéré sa position selon laquelle rien ne peut se faire sans Ennahdha qui est une partie intégrante et incontournable du paysage politique, comme Nidaa. C’est dire que les deux partis font partie de la solution. Il a répété qu’il est contre l’exclusion, sinon on tomberait dans la même erreur que le parti islamiste a failli commettre avec le projet de loi d’immunisation de la révolution qui est abandonné.

A la question sur les craintes d’Ennahdha de se trouver dans la même position que les Frères musulmans en Egypte, arrêtés et traduits devant la justice, BCE a indiqué qu’il n’était pas dans sa nature, ni dans celle de ses alliés, de prôner les vengeances ou les sanctions collectives. « Nous sommes pour la réconciliation, et s’il y a des demandes de comptes, elles se feront à titre individuel et au cas par cas par le biais de la justice » a t-il ajouté.

Le leader de Nidaa a précisé, par ailleurs, qu’il est en concertation régulière avec Hamma Hammami, porte-parole du Front populaire qui est un groupement patriotique et qui cherche l’intérêt du pays, contrairement à ce que veulent faire croire certains, avant de se prononcer clairement contre la campagne « Erhal ».

Béji Caïd Essebsi a conclu en insistant sur l’impératif de parvenir à un accord basé sur l’initiative de l’UGTT avant la fin de cette semaine donnant l’impression qu’il lance, carrément, une mise en garde, voire un ultimatum aux parties récalcitrantes !

Noureddine HLAOUI

28/08/2013 | 1
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