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Tunisie - Des démissionnaires d'Ettakatol, s'excusent d'y avoir adhéré
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Ziad Milad, ancien membre du parti Ettakatol, vient de poster sur son mur, aujourd'hui 2 juillet 2013, une publication dans laquelle, il a fait son mea culpa pour avoir fait partie, dans le passé du parti de Mustapha Ben Jaâfar, Ettakatol.
Cette publication vient en réaction aux tensions qui ont survenu à la plénière d'hier 1er juillet 2013.
M. Milad a rappelé qu'hier, plusieurs députés de l'opposition démocratique ont exprimé leur désapprobation par rapport aux méthodes du rapporteur de la commission de rédaction de la constitution, Habib Khedher.
Il a écrit : "Ces députés refusent le "foutage" de gueule permanent qu'ils vivent au nom du "tawafoq", du compromis et de tous les autres artifices soporifiques. Ces députés refusent que leur travail ait été volé. Ces députés refusent les passages en force. Ces députés refusent les menus calculs".
Il a ajouté: "A la fin du discours de M. Khedher, tous les députés d’Ennahdha font à leur acolyte une standing ovation. Se joint à eux avec béatitude et applaudissement nourris, le président du groupe parlementaire Ettakatol. Une image éloquente mais aussi triste et pathétique".
Exprimant ainsi sa déception et son amertume, M. Milad a rappelé avoir démissionné d'Ettakatol le 25 octobre 2012. Et d'ajouter :"Je présente mes excuses d'y être simplement entré. Je pensais que l'Internationale socialiste était une garantie. Je pensais qu'ils appartenaient à la famille socialiste. Pardon".
Karim Baklouti Barketallah , également démissionnaire d'Ettakatol, l'a par la suite rejoint en postant aujourd'hui même: "Si mon grand ami Ziad s'exprime, c'est que le verre a vraiment débordé.
Quand tous les deux, naïfs, on croyait que le parti de Ben Jaâfar était celui qui ferait triompher la révolution; quand lui et moi pensions que Ben Jaâfar le clairvoyant voyait juste en poussant vers cette ANC et qu'il voyait encore juste en optant pour l'apaisement et la gouvernance commune avec Ennahdha… Je dis que j’ai honte de Ben Jaâfar et que j’ai honte d’avoir travaillé à ses côtés".
"A mon tour de présenter mes excuses !", a-t-il conclu.
Cette publication vient en réaction aux tensions qui ont survenu à la plénière d'hier 1er juillet 2013.
M. Milad a rappelé qu'hier, plusieurs députés de l'opposition démocratique ont exprimé leur désapprobation par rapport aux méthodes du rapporteur de la commission de rédaction de la constitution, Habib Khedher.
Il a écrit : "Ces députés refusent le "foutage" de gueule permanent qu'ils vivent au nom du "tawafoq", du compromis et de tous les autres artifices soporifiques. Ces députés refusent que leur travail ait été volé. Ces députés refusent les passages en force. Ces députés refusent les menus calculs".
Il a ajouté: "A la fin du discours de M. Khedher, tous les députés d’Ennahdha font à leur acolyte une standing ovation. Se joint à eux avec béatitude et applaudissement nourris, le président du groupe parlementaire Ettakatol. Une image éloquente mais aussi triste et pathétique".
Exprimant ainsi sa déception et son amertume, M. Milad a rappelé avoir démissionné d'Ettakatol le 25 octobre 2012. Et d'ajouter :"Je présente mes excuses d'y être simplement entré. Je pensais que l'Internationale socialiste était une garantie. Je pensais qu'ils appartenaient à la famille socialiste. Pardon".
Karim Baklouti Barketallah , également démissionnaire d'Ettakatol, l'a par la suite rejoint en postant aujourd'hui même: "Si mon grand ami Ziad s'exprime, c'est que le verre a vraiment débordé.
Quand tous les deux, naïfs, on croyait que le parti de Ben Jaâfar était celui qui ferait triompher la révolution; quand lui et moi pensions que Ben Jaâfar le clairvoyant voyait juste en poussant vers cette ANC et qu'il voyait encore juste en optant pour l'apaisement et la gouvernance commune avec Ennahdha… Je dis que j’ai honte de Ben Jaâfar et que j’ai honte d’avoir travaillé à ses côtés".
"A mon tour de présenter mes excuses !", a-t-il conclu.
D.M.
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