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Mongi Rahoui : « le prêt du FMI pourrait conduire à la faillite de l'Etat » (vidéo)

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Mongi Rahoui, député du Watad à l’Assemblée nationale constituante, a attiré l’attention, aujourd’hui 23 mai 2013, au cours de l’audition consacrée au ministre des Finances Elyès Fakhfakh, sur les fâcheuses répercussions de l’obtention du prêt de précaution auprès du Fonds Monétaire International (FMI).
En effet, selon Mongi Rahoui, il ne faut pas avoir la mémoire courte et passer outre les effets néfastes qu’a eus le prêt du FMI en 1986 sur l’économie nationale. Ces effets sont engendrés par la mise en place d’un plan d’ajustement structurel (PAS) que l’Institution de Washington a dicté aux autorités tunisiennes. Les mesures faisant partie du PAS impliquent notamment la privatisation des établissements publics, ainsi que l’ouverture des frontières sans que les entreprises locales ne soient mises à niveau et suffisamment compétitives pour faire face à la concurrence extérieure.
Par ailleurs, Mongi Rahoui a souligné que les conditions du prêt de précaution sont exorbitantes, le taux des intérêts est supérieur à celui qui a été communiqué aux députés de l’ANC. S’ajoute à cela la durée de remboursement qui est jugée très courte. Tous ces éléments ont des incidences calamiteuses et peuvent conduire à la faillite de l’Etat.
En effet, selon Mongi Rahoui, il ne faut pas avoir la mémoire courte et passer outre les effets néfastes qu’a eus le prêt du FMI en 1986 sur l’économie nationale. Ces effets sont engendrés par la mise en place d’un plan d’ajustement structurel (PAS) que l’Institution de Washington a dicté aux autorités tunisiennes. Les mesures faisant partie du PAS impliquent notamment la privatisation des établissements publics, ainsi que l’ouverture des frontières sans que les entreprises locales ne soient mises à niveau et suffisamment compétitives pour faire face à la concurrence extérieure.
Par ailleurs, Mongi Rahoui a souligné que les conditions du prêt de précaution sont exorbitantes, le taux des intérêts est supérieur à celui qui a été communiqué aux députés de l’ANC. S’ajoute à cela la durée de remboursement qui est jugée très courte. Tous ces éléments ont des incidences calamiteuses et peuvent conduire à la faillite de l’Etat.
Na. B
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