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Tunisie – L'AMT décide, à son tour, une grève générale pour le 28 mars

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L’Association des magistrats tunisiens (AMT), a décidé, à son tour suite à une réunion extraordinaire tenue mardi 26 mars, la tenue d’une grève générale dans tous les tribunaux de la Tunisie, et ce le jeudi 28 mars 2013.
L’Association et le Syndicat des magistrats tunisiens s’accordent donc à rejeter les prérogatives et la composition de l’Instance provisoire de la magistrature, telles que préconisées par le projet présenté à l’’Assemblée nationale constituante (ANC), et ripostent parla décision d’une grève générale durant la même journée du 28 mars.
Contactée par Business News, Mme Raoudha Karafi, vice-présidente de l’AMT nous a confirmé cette décision, dont le principe était arrêté depuis le mois de février et qui a été précipitée après l’annonce du projet de création de l’Instance provisoire judiciaire.
En effet, Mme Karafi assure que la composition et les modalités de création de cette Instance ne répondent pas aux critères internationaux garantissant l’indépendance de la magistrature. Elle précise : « En effet, l’Association rejette le principe de désignation des membres de l’Instance par le pouvoir exécutif, à savoir le chef du gouvernement et le président de la République, refuse que des membres étrangers au corps des juges y soit nommés et n’admet pas que deux élus de l’ANC soient parmi ses membres. C’est ce qu’on appelle une ingérence criarde et inacceptable du pouvoir exécutif dans celui judiciaire ».
Il en est de même pour la composition du Conseil de discipline qui doit dépendre uniquement de l’Instance et non du ministre de la Justice et du pouvoir exécutif, ajoute t-elle.
L’Association et le Syndicat des magistrats tunisiens s’accordent donc à rejeter les prérogatives et la composition de l’Instance provisoire de la magistrature, telles que préconisées par le projet présenté à l’’Assemblée nationale constituante (ANC), et ripostent parla décision d’une grève générale durant la même journée du 28 mars.
Contactée par Business News, Mme Raoudha Karafi, vice-présidente de l’AMT nous a confirmé cette décision, dont le principe était arrêté depuis le mois de février et qui a été précipitée après l’annonce du projet de création de l’Instance provisoire judiciaire.
En effet, Mme Karafi assure que la composition et les modalités de création de cette Instance ne répondent pas aux critères internationaux garantissant l’indépendance de la magistrature. Elle précise : « En effet, l’Association rejette le principe de désignation des membres de l’Instance par le pouvoir exécutif, à savoir le chef du gouvernement et le président de la République, refuse que des membres étrangers au corps des juges y soit nommés et n’admet pas que deux élus de l’ANC soient parmi ses membres. C’est ce qu’on appelle une ingérence criarde et inacceptable du pouvoir exécutif dans celui judiciaire ».
Il en est de même pour la composition du Conseil de discipline qui doit dépendre uniquement de l’Instance et non du ministre de la Justice et du pouvoir exécutif, ajoute t-elle.
Noureddine Hlaoui
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