Samir Dilou, ministre des Droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle était l’invité de Naoufel Ouertani, aujourd’hui dans l’émission Midi Show sur Mosaïque FM. Il a été interrogé à propos de la garde à vue des PDG et cadres de Tunisair dans l’affaire des emplois fictifs.
Contrairement à la majorité de ses collègues qui parlent d’assainissement et de la nécessité de juger des figures de l’ancien régime, en réponse à ce type de questions, M. Dilou a déclaré qu’il n’a pas la liberté de parole nécessaire, contrairement aux journalistes présents sur le plateau, afin de commenter cette affaire. « Vous avez une liberté que je n’ai pas. Le jour où je démissionnerai ou qu’on me limoge du gouvernement, je parlerai en toute liberté, mais là j’ai une obligation de réserve. Le responsable qui se respecte ne commente pas. J’ai entendu vos propos par rapport à ce qui se passe dans les démocraties dans ce type d’affaires d’emplois fictifs où le responsable doit être interrogé sans être incarcéré, mais je ne peux rien dire, la justice est indépendante et l’usage veut que l’exécutif ne commente pas les affaires en cours ».
Samir Dilou, ministre des Droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle était l’invité de Naoufel Ouertani, aujourd’hui dans l’émission Midi Show sur Mosaïque FM. Il a été interrogé à propos de la garde à vue des PDG et cadres de Tunisair dans l’affaire des emplois fictifs.
Contrairement à la majorité de ses collègues qui parlent d’assainissement et de la nécessité de juger des figures de l’ancien régime, en réponse à ce type de questions, M. Dilou a déclaré qu’il n’a pas la liberté de parole nécessaire, contrairement aux journalistes présents sur le plateau, afin de commenter cette affaire. « Vous avez une liberté que je n’ai pas. Le jour où je démissionnerai ou qu’on me limoge du gouvernement, je parlerai en toute liberté, mais là j’ai une obligation de réserve. Le responsable qui se respecte ne commente pas. J’ai entendu vos propos par rapport à ce qui se passe dans les démocraties dans ce type d’affaires d’emplois fictifs où le responsable doit être interrogé sans être incarcéré, mais je ne peux rien dire, la justice est indépendante et l’usage veut que l’exécutif ne commente pas les affaires en cours ».
