
La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme près le Tribunal de première instance de Tunis a repris, mardi 22 avril 2025, les interrogatoires dans le cadre de l’affaire des réseaux d’embrigadement, en fixant une nouvelle audience pour vendredi prochain, apprend Business News.
Le procès s’est tenu à distance depuis la prison de Mornaguia, avec la participation de tous les détenus. Parmi eux figurent plusieurs figures politiques et sécuritaires connues, dont Ali Larayedh, ancien ministre de l’Intérieur, Fethi Baldi, Abdelkrim Labidi, Seifeddine Raies, ainsi que d'autres accusés.
La défense a demandé le report de l’audience, une requête rejetée par le tribunal. Cette séance a donc été consacrée à l’interrogatoire approfondi de deux hauts cadres sécuritaires, entendus pendant plus de sept heures.
Le dossier concerne plus de 820 personnes. Huit accusés sont actuellement en détention, tandis que d'autres sont en liberté ou en fuite. L’affaire remonte à une enquête menée par l’unité nationale d’investigation sur les crimes terroristes, visant plusieurs figures politiques, dont Ali Larayedh, Habib Ellouz, Mohamed Frikha et Rached Ghannouchi. Plusieurs mandats de dépôt ont été émis, mais la chambre des mises en accusation a maintenu la libération provisoire de nombreux prévenus.
Les poursuites sont fondées sur la loi antiterroriste de 2015. L’enquête se poursuit et implique également des responsables associatifs et financiers soupçonnés d’avoir contribué à l’organisation de départs vers les zones de conflit.
S.H

NI INJUSTICE ENTURBANEE ZAIFOUNO-JAVELISEE !
Liberté et solidarité pour Larayedh ainsi que pour les centaines de détenu.e.s politiques comme d opinions victime de l arbitraire mollahrdeux iniK ZaifouniK et des acharnements judiciaro-séKuritaire comme pénitenciers chmetatiKS tous azimuts !

