
Le secrétaire général de la Fédération générale de l'enseignement secondaire relevant de l'UGTT, Mohamed Safi, est intervenu mardi 25 février 2025 sur les ondes d’Express FM au sujet de la grève prévue pour le mercredi 26 février dans les établissements d’enseignement secondaire.
« Jusqu’à cet instant, nous n’avons reçu aucun contact de la part des autorités, ce qui est contraire à la coutume syndicale », a déclaré l'invité de l’émission « Expresso », expliquant que cette absence de communication laisse entendre que le ministère de l’Éducation et le ministère des Sports ne sont pas concernés par les négociations.
« Ainsi, demain, 26 février 2025, une grève générale se tiendra dans tous les établissements éducatifs », a affirmé Mohamed Safi. Il a précisé que les revendications syndicales reposent sur deux principaux axes : l'un concernant les revendications réglementaires, l'autre portant sur les questions financières.
« Parmi nos revendications, nous pouvons citer la mise en place d’un statut de base et l’adoption d’une loi relative à la violence dans les établissements scolaires », a indiqué l’invité de Wassim Ben Larbi. Il a ajouté : « Nous exigeons également la fin des poursuites judiciaires et des persécutions, ainsi que l’exécution des revendications financières issues des accords de 2019 et 2023, qui n’ont toujours pas été appliquées ».
M. Safi a ensuite détaillé les revendications financières, incluant le doublement d’une prime particulière et la révision de plusieurs promotions financières et hiérarchiques. Il a également rappelé les difficultés rencontrées par les directeurs et surveillants dans la gestion de leurs établissements, ainsi que le non-respect par le gouvernement de l’accord de 2019. Parmi les autres revendications, il a mentionné la révision des primes liées à la correction et à l’organisation du baccalauréat et des concours nationaux.
« Lors de la réunion du 31 janvier dernier, qui a été décevante, nous avons constaté que le ministère n’avait pas abordé les problématiques de la violence, de l’ingérence ou des poursuites judiciaires, ni même les revendications financières. Nos propositions pour une révision globale du système éducatif ont été ignorées », a regretté Mohamed Safi.
« Le système éducatif traverse ses pires moments et c’est pour cela que nous serons en grève demain », a ajouté Mohamed Safi, tout en précisant que la partie syndicale reste toujours ouverte au dialogue.
« Lors de la dernière intervention du ministère de l’Éducation à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), ni le ministre ni les députés n’ont évoqué la grève du 26 février », a conclu le secrétaire général de la Fédération générale de l'enseignement secondaire relevant de l'UGTT.
H.K


