
Le secrétaire général adjoint de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Slaheddine Selmi, a publié, samedi 28 décembre 2024, un message sur les réseaux sociaux qui a suscité des réactions. Il y déclare : « Nous avons échoué… puis nous avons été impuissants. N’est-il pas temps pour nous tous de partir ? ».
Cette publication reflète la crise interne qui divise profondément la centrale syndicale. Une lutte s'est engagée au sein du bureau exécutif entre deux blocs distincts. Le premier regroupe dix membres dirigés par Noureddine Taboubi, tandis que le second, composé de cinq membres, inclut Anouar Ben Kaddour, Othman Jallouli, Monem Amira, Taher Mezzi et Slaheddine Selmi.
L’auteur de cette déclaration appartient ainsi à la faction opposée au secrétaire général. Ce groupe a lancé un sit-in illimité et exige la tenue d’un congrès électif extraordinaire ou l’accélération du congrès ordinaire.
Malgré les tentatives de médiation entre les deux camps, celles-ci semblent infructueuses à en juger par la récente prise de position de Slaheddine Selmi.
Ils ont compris qu'ils sont, depuis la fin de la récré, dans le collimateur des "VRAIS" patriotes.
Ils ont fait l'inimaginable.
Ils ne se sont fixés aucune limite.
Ils se prirent pour des Dieux, dix très, très longues années.
Le boomerang a entamé sa phase de retour à l'envoyeur.
Certains sont réalistes, contrairement à d'autres qui s'accrochent encore de toutes leurs forces, sachant, mieux que quiconque, ce que leur réserve l'épilogue de leur calamiteuse aventure,
Pourquoi KS n'intervient pas cette-fois-ci afin d'imposer le respect des lois à l'intérieur de l'UGTT? La réponse devrait être évidente...
Il est temps de tenir un congrès électif extraordinaire ou l'accélération du congrès ordinaire. En effet, Noureddine Taboubi n'a pas été élu secrétaire général à vie: à-bas le despotisme